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E.D.T.A. :  
Ethylène diamine tétra acétique.
Substance chimique employée d’une part pour le titrage de TH , et d’autre part comme chélateur du fer 
( voir FER CHELATE ).
EAUX :  
Définitions des eaux ( termes usités en aquariophilie)
Eau neuve, eau fraîche : eau de distribution urbaine ( non traitée) livrée à la consommation humaine. Eau puisée dans une nappe phréatique saine.
Eau reposée : eau à laquelle on a fait subir un repos par stockage dans un endroit tempéré et obscur .
Eau vieillie : eau à laquelle on a effectué le vieillissement par un repos prolongé, ou dont on a accéléré le vieillissement par un ajout de certaines substances chimiques ou organiques.
Eau douce : eau dont le titre hydrotimétrique est peu important.
Eau dure : eau dont le titre hydrotimétrique est élevé.
Eau diluée : eau dure et eau douce mélangées en vue d’obtenir un titre hydrotimétrique désiré.
Eau eutrophisée : eau saturée en substances chimiques, organiques et minérales, mais néanmoins viable.
Eau usée : eau ayant perdu une partie de ses éléments biotiques, et qui en revanche s’est chargée des résidus métaboliques issus de la faune et de la flore.
Eau polluée : eau abiotique dans laquelle les charges eutrophines se sont ajoutées aux charges métaboliques .
Eau filtrée : eau usée dont on soustrait ou l’on transforme les produits résiduaires de la faune et de la flore.
-filtration mécanique : soustraction par retenue des produits solides
-filtration biologique : transformation des résidus solides et dissous par des microorganismes spécialisés.
Eau traitée : eau soumise à l’action des échangeurs d’ions en vue de son adoucissement, de sa décarbonatation ou de sa déminéralisation.
Eau adoucie : eau traitée à l’aide d’un échangeur de cations que l’on régénère avec une solution de chlorure de sodium ( tous les sels de l’eau traitée sont transformés en sels de sodium).
Eau décarbonatée : eau traitée à l’aide d’un échangeur de cations sulfoniques que l’on régénère avec une solution d’acide chlorhydrique ou sulfurique ( tous les cations restent dans l’eau traitée sous forme d’acides faibles ).
Eau déminéralisée : eau traitée par passages successifs : sur un échangeur de cations (H) régénérés à l’acide, puis sur un échangeur d’anions (OH) régénérés à la soude ( tous les sels sont retenus sur les résines et l’effluent ainsi traité équivaut à de l’eau distillée).
Eau recyclée : eau filtrée ou traitée que l’on retourne à l’aquarium.
Sources : aquarama 02/1980 J. Teton page 81-82.
EAUX BLANCHES :  
Un des qualificatifs des eaux douces tropicales amazoniennes
Les eaux blanches, comme celle de l’Apure ( région et rivière du Vénézuéla), sont troubles, boueuses, remplies de sédiments et riches en nutriments. Ces rivières blanches et leurs plaines inondables sont aussi caractérisées par une biocoenose très importante.
EAUX CLAIRES :  
Un des qualificatifs des eaux douces tropicales amazoniennes .
Surtout dans le bassin de l’Orénoque, les eaux claires proviennent des massifs montagneux de Guyane. Pauvres en nutriments, elles ont aussi un PH relativement bas. Elles sont aussi caractérisées par leurs courants modérés à rapides avec des fonds sableux ou des gros galets.
EAUX DOUCES :   Eaux de faible dureté, d’une conductivité inférieure à 200 µ/Siemens cm.
EAUX NOIRES :  
Un des qualificatifs des eaux douces tropicales amazoniennes. Les eaux noires sont caractérisées par un PH bas ( haute acidité), peu de nutriments, une faible pénétration lumineuse et peu de sédiments en suspension. Leur couleur ambrée est due aux matières humiques ( facilement imitable en plaçant de la sphaigne fibreuse et rincée dans le filtre de l’aquarium ).
Ces rivières noires, au sol sableux, traversent des plaines ou forêts denses et marais les aliments en bois et feuilles qui y pourrissent et filtrent les acides organiques. Dans certaines régions, les eaux sont tellement teintées que, vue de près, elles apparaissent noires et menaçantes. En plongée, elles sont cependant relativement claires, quoique ambrées et la visibilité peut être très bonne ( +/- 2 mètres ).
EAUX PERIODIQUES :   Eaux ( mares, ruisseaux) s'asséchant périodiquement , en général une fois par an, lors de la grande saison sèche.
EAUX REDUCTRICE :   Eaux qui contiennent des substances qui consomment de l’oxygène, créant un état d’anaérobiose 
( absence d’oxygène ). Ces eaux sont impropres à la vie de la plupart des organismes vivants
ECAILLES :  
Les écailles sont des productions qui recouvrent le tégument des poissons et des reptiles. Exclusivement épidermiques chez les reptiles, elles sont dermo-épidermiques chez les poissons cartilagineux ( Chondrichthyens) et dermiques chez les poissons osseux ( Ostéichthyens). Les écailles dermo-épidermiques des chrondrichthyens sont les denticules cutanés anciennement appelés écailles placoides.
Les écailles propres aux ostéichthyens sont exclusivement dermiques, elles n’ont donc pas une structure dentaire et leur croissance est ininterrompue. On distingue :
1- les écailles cosmoides, connues chez de nombreux fossiles et chez le cœlacanthe (latimeria), seul crossoptérygien actuel connu. Une écaille cosmoide est faite de quatre couches superposées, la plus externe, assez comparable à l’émail, recouvre une couche de dentine trabéculaire ( cosmine), à laquelle succèdent une couche d’os spongieux et d’une couche d’os lamelleux ( isopédine ) .
2- les écailles ganoides, caractéristiques des Chondrostéens fossiles et Holostéens actuels et fossiles. Elles diffèrent des écailles cosmoides par le dépôt , sur les couches spongieuses plus ou moins atrophiées, d’une couche superficielle de ganoine, substance amorphe, dure et brillante.
3- les écailles élasmoides, très minces et ne comportant qu’une couche externe de ganoine très amincie et une couche interne d’os lamelleux. Cette couche interne est faite de fibres conjonctives calcifiées, alternativement radiaires et circulaires, d’où l’aspect réticulé de la face interne de l’écaille. Ces couches se déposent régulièrement au cours de la vie du poisson, une zone large, épaissie et bien calcifiée correspond à une période de nourriture abondante et de vie active ( été dans les régions tempérées ) , tandis qu’une zone étroite et mince traduit une période de repos et sous-alimentation ( hiver). On conçoit alors très bien que l’écaille enregistre toutes les étapes de la croissance.
On donne le nom de SCALIMETRIE à la détermination de l’âge et à l’étude de la croissance à partir de la ‘’lecture’’ des différentes zones d’accroissement de l’écaille.
Alors que les écailles ganoides sont juxtaposées, les écailles élasmoides sont disposées sur le tégument comme les tuiles d’un toit. La partie antérieure’’ champ antérieur’’ reste enfouie dans le derme, seule la partie postérieurs est visible.
On reconnaît deux variétés d’écailles élasmoides suivant que le champ postérieur comporte ou non des SPINULES, prolongements plus ou moins marqués de crêtes que forment les zones de croissance sur la face supérieure :
a)      les écailles cycloides, dépourvues de spinules, ont une surface lisse et un contour régulier, elles sont caractéristiques des Téléostéens inférieurs ( Clupéiformes, Cypriniformes ) .
b)      b) les écailles cténoides ont des spinules sur le champ postérieur, dit champ ACANTHOGENE.
Les spinules , plus ou moins développées, peuvent s’allonger en ‘’soie â€˜â€™ ( capros). Les écailles cténoides se rencontrent surtout chez les Téléostéens supérieurs ( Perciforme, Scombriformes, Pleuronectiformes)                          ( 1 / 3 / 348-349 )
ECAILLES PLACOIDES :  
Voir ECAILLES ou DENTICULES CUTANES
ECHINO :   Vient du grec echinos et concerne le hérisson. Si nous le rencontrons dans un nom scientifique c’est qu’il y a un rapport avec quelque chose qui pique ou qui a la forme de ce qui peut piquer. Par exemple chez nos plantes d’aquarium nous connaissons les Plantes épées, Echinodorus dont les graines sont en forme ‘’d’épines d’hérisson’’.
En aquariophilie marine nous avons les Echinodermes, donc ‘’peaux de hérisson’’, parmi lesquels figurent les Oursins, les Etoiles de mer et les Concombres de mer.
ECHINODERMES :  
( phylum des Echinoderme environ 5.900 espèces )
Les Echinodermes forment un groupe d’animaux exclusivement marin où les formes adultes sont principalement benthiques. On les rencontre depuis les rivages jusqu’aux régions les plus profondes de l’océan, à l’exception des zones à faible salinité parce que leur organisme ne dispose d’aucun système de régulation de l’équilibre entre les sels et l’eau. Le parasitisme est peu connu parmi leurs représentants dont la dimension varie de 5 mm à plus d’1 mètre. Leur caractéristique majeure est la symétrie pentamère de l’adulte, symétrie qu’on retrouve à un degré plus ou moins marqué dans chacun des trois sous-phylums qui composent l’embranchement. Une autre constante est la présence d’un squelette sous la peau, fait de plaques calcaires ou de spicules qui peuvent en certains cas se fusionner pour former une coque rigide, le TEST. De ces plaques, des épines et des petites tubercules s’étendent souvent à travers la peau, elle-même couverte dans certaines classes par des appendices en forme de pince connus sous l’appellation de pédicellaires .
Ces derniers servent à garder la surface du corps indemne de débris, chez certains animaux à se défendre ou à capturer des aliments complétant leur nourriture. Le mode d’alimentation est très variable dans le groupe et va de l’absorption du sédiment et de la filtration aux régimes herbivores et carnivores.
Les Echinodermes sont dotés d’un système intérieur unique . Appelé ‘’système aquifère ‘’, ce système communique dans quelques classes avec l’extérieur par une ouverture en forme de tamis connue sous le nom de madréporite ( plaque madréporite ) , et se continue par des ambulacres ( pieds ou tubes ambulacraires) contractiles qui traversent la paroi du corps et sont disposés selon des lignes rayonnantes à partir de la bouche. Les régions associées à ces lignes rayonnantes d’ambulacres sont souvent appelées zones ambulacraires, celles situées entre ces dernières étant les zones inter ambulacraires. Chez beaucoup d’espèces les tubes ambulacraires servent à la locomotion, chez d’autres ils servent uniquement à collecter la nourriture.
Bien que tous les Echinodermes soient dotés d’une bouche, il n’est pas rare que certains soient dépourvus d’anus.
Presque toutes les espèces sont à sexes séparés, quelques unes sont hermaphrodites. Les ovules et les spermatozoïdes sont généralement déversés dans l’eau où se déroule la fécondation. Les larves planctoniques sont une caractéristique du cycle de développement des Echinodermes, bien que quelques espèces soient incubantes. Toutes les espèces ne se reproduisent pas exclusivement par des moyens sexués, quelques unes se multiplient par division du corps parental en plusieurs parties ( scissiparité). ( 1 / 4 / 126 )
ECHIURIDES :  
Classe de vers Annélidiens de structure relativement complexe, à larve trochophore   typique, tous marins et benthiques.
L’un de ces vers, la Bonnellie, montre une différenciation sexuelle curieuse. Le sexe des larves dépend uniquement du fait qu’elles se sont ou non fixées sur la trompe d’une femelle adulte. Les larves ainsi fixées deviennent des mâles, alors que celles qui se développent en pleine eau acquièrent le sexe femelle. ( 1 / 3 / 349 )
ECHIURIENS :  
Groupe d’animaux vermiformes marins au corps non segmenté, musculeux en forme de saucisse, long de 50 centimètres ou plus . L’extrémité antérieure porte au-dessus de la bouche une trompe extensible qui ne peut pas se rétracter dans le corps, cette trompe , large et plate ou longue et gracile , se termine en forme de harpon ou de cuillère et porte à sa face ventrale un sillon nourricier cilié. Le corps est soit lisse soit couvert de verrues ; Une paire de soies courbes est située ventralement en arrière de la bouche, l’anus terminal est souvent entouré par un ou deux cercles de soies.
Les sexes sont séparés mais se ressemblent à première vue. Dans une seule famille , celle des Bonelliidés, le mâle étant d’habitudes beaucoup plus petit, dénué de trompe, installé sur ou dans le corps de la femelle. La fécondation est interne dans cette famille tandis que dans toutes les autres elle e lieu dans l’eau, et les Å“ufs donnent naissance à des larves ciliées qui nagent librement.
Les Echiuriens sont cosmopolites et vivent sur les fonds depuis la zone intertidale jusqu’à des profondeurs de 10.000 mètres . Ils vivent enfoncés dans le sable et la vase, sous des rochers, dans les crevasses de rochers ou de coraux. Beaucoup se nourrissent en fouillant avec leur trompe dans des matières organiques, certaines espèces piègent des particules nutritives dans le tube qu’elles sécrètent le long des parois de leurs galeries.
( Phylum des Echiuriens +/- 130 espèces ) .
ECHOLOCATION :  
Système de localisation d’objets sous l’eau par l’analyse de l’écho des ondes émises, notamment celui dont sont naturellement pourvus certains animaux ( cétacés, divers pinnipèdes ).
ECOGENIQUE : (Adj.)
( maladie) provoquée par un environnement nocif.
ECOGRAPHIE :  
Etude de l’évolution de l’environnement d’un groupe humain. Se distingue mal de l’écologie, étude des milieux naturels, cependant l’échographie est une description plus objective et plus méthodique.
ECOLOGIE :  
Partie de la biologie qui a pour objet l’étude des rapports des êtres vivants avec leur milieu naturel.
Par extension, l’écologie d’une espèce est l’ensemble de ses exigences vis à vis du milieu.
ECOPHASE :  
Stade du développement ou du cycle vital d’une espèce adaptée à une niche écologique particulière.
ECOSYSTEME :  
Ensemble du milieu physico-chimique ( BIOTOPE) et des êtres vivants qui le peuplent ( BIOCOENOSE).
Son fonctionnement aboutit à la production de matières végétales( production primaire) et animales ( production secondaire ).
Le seul écosystème normalement concevable est celui de la biosphère à l’échelle de la terre entière. Pour la commodité de l’étude, on fragmente cet écosystème en unités fractionnées, correspondant à des aires géographiques restreintes et aussi indépendantes que possible des aires géographiques contiguës.
Les peuplements animal et végétal de chaque écosystème ainsi défini sont liés par des dépendances réciproques. ( 1 / 3 / 349 )
Que recouvre la notion d’écosystème
Avec NYNS (1978) et DAJOZ (1971), on peut admettre qu’un écosystème est caractérisé par sa stabilité et son homogénéité.
On constate notamment :
a)      La composition de la communauté biologique de l’écosystème. Les espèces organiques ( végétaux, animaux, unicellulaires, bactéries) qui s’y trouvent sont bien d Â»finies tant sur le plan qualitatif que sur le plan quantitatif.
b)      Les espèces se répartissent topographiquement et climatiquement selon un schéma défini. Par ailleurs, la communauté présente dans le temps un phénomène alternatif de vieillissement et de rajeunissement.
c)      L’écosystème est capable d’autorégulation. Il peut résister ou se reconstituer malgré une rupture occasionnelle d’équilibre. ( dans certaines limites au moins )
d)      La communauté biologique, autonome, se répartit les tâches dans le temps et entre ses membres. Elle accepte ou rejette une nouvelle espèce. Elle contrôle l’environnement de manière à établir un équilibre optimum.
e)      La communauté biologique est basée sur un cycle nutritif. Elle se compose de producteurs primaires capables d’utiliser l’énergie lumineuse, d’herbivores et omnivores qui se nourrissent de plantes, de carnivores qui se nourrissent des précédents et ce microorganisme qui décomposent les tissus de plantes et d’animaux morts . ( 1 / 45 / 15 )
ECOTONE :  
Territoire qui marque la frontière entre deux écosystèmes. Cette zone de transition est colonisée de ce fait par des organismes appartenant aux communautés voisines et par un certain nombre d’espèces UBIQUISTES.
ECOTYPE :  
Certains poissons présentent des caractéristiques physiques différentes selon le milieu où ils vivent. ( taille , forme du corps, couleur). Ces différentes formes d’une même espèce sont appelées écotypes.
ECTODERME :  
En grec ektos signifie en dehors, derma = peau. Par ce mot on désigne le feuillet externe de la gastrula ( au cours du développement embryonnaire) dont dérivent le système nerveux, les organes des sens et l’épiderme et ses dérivés ( glandes cutanées par exemple).
ECTOPARASITE :  
Parasite qui vit sur le tégument externe des animaux ou sur certaines cavités facilement accessibles ( branchies par exemple).
ECUME MARINE :  
Colloïde à base de matières organiques azotées ( albumines, protéines).
ECUMEUR :  
Une épuration mécanique de l’eau peut être obtenue à l’aide d’un écumeur. Le principe de cet appareil consiste à provoquer un bouillonnement intense de l’eau dans une chambre appelée ‘’réacteur’’ à l’aide ‘un diffuseur ou d’une turbine. Ce bouillonnement entraîne , surtout en eau de mer, la formation d’une écume qui se charge de substances à l’état colloïdal, en particulier de nature protéinique. Cette mousse est recueillie dans un ‘’écumoir â€˜â€™ où elle s’effondre et se transforme en liquide brunâtre, éliminé par rinçage ou trop plein. Cette épuration mécanique permet de retirer une fraction non négligeable de matières organiques dissoutes avec leur dégradation et leur minéralisation sous forme de nitrates.
ECUSSON :  
Plaque osseuse logée sur ou dans la peau d’un poisson.
EDAPHIQUE :  
Qui concerne le substrat. Qualificatif désignant les facteurs écologiques propres aux sols ou les organismes inféodés à de tels milieux.
EFFERENT :  
Qualificatif du système circulatoire ou du système nerveux, pour indiquer le sens de progression du sang ou de l’influx nerveux par rapport à un organe bien déterminé.
Une veine rénale efférente porte le sang du rein vers le cÅ“ur. Un tractus olfactif efférent conduit l’influx nerveux du bulbe olfactif vers les autres structures encéphaliques ( le terme opposé est AFFERENT )                ( 1 / 3 / 349 )
ELASMOBRANCHES :  
Voir SELACIENS.
Ancienne dénomination des poissons cartilagineux, leurs fentes branchiales sont disposées en lames, leurs écailles sont placoïdes. ( par opposition aux POMATOBRANCHES ).
ELASMOIDES :  
Ecailles lamelleuses et minces des poissons Téléostéens. ( 1 / 1 / 66 )     Voir ECAILLES
ELECTROBLASTES :  
Fibres musculaires transformées en éléments électriques ( chez les Torpédinoïdes par exemple).
ELECTRODE :  
Extrémité de chacun des conducteurs fixés aux pôles d’un générateur électrique ( anode côté positif, cathode côté négatif).
ELECTROLYSE :  
Décomposition chimique de certaines substances en fusion ou en solution par le passage d’un courant électrique.
ELECTROLYTE :  
Composé chimique qui, fondu ou dissous, peut subir l’électrolyse.
ELECTROMETRE :  
Instrument qui mesure les différences de potentiel électrique .
ELECTROMETRIE :  
Ensemble des méthodes de mesure des grandeurs électriques.
ELECTROPHORESE :  
L’électrophorèse est une technique utilisée en biochimie pour la séparation et l’identification de diverses substances, notamment des acides animés.
Le mélange d’acides animés est disposé sur un papier spécial ou sur un gel d’alumine. La mobilité des molécules est assurée par un solvant qui mouille le support. On installe une différence de potentiel entre les extrémités du support et les acides aminés migrent dans le champ électrique ainsi constitué.
Chaque acide a une vitesse de déplacement spécifique ce qui conduit au bout d’un certain temps à une séparation plus ou moins nette des différents acides composant le mélange.
La technique utilisée par V. ETZEL pour séparer les protéines des muscles fait en plus appel à une propriété spécifique des protéines : le PH isoélectrique.
En effet chaque protéine précipite ( n’est plus soluble) à un PH qui lui est propre ( =PH isoélectrique). V. ETZEL superpose à la différence de potentiel qui met les protéines en mouvement, un gradient PH c’est à dire que le PH varie d’une manière continue d’une extrémité à l’autre.
Quand la molécule arrive au PH qui lui est propre elle précipite et ne participe plus au mouvement. Après un procédé de révélation ( cfr photographie), on observe une série de traits qui correspondent chacun à une espèce de protéine .
Chaque trait correspond donc à une protéine particulière. Les espèces peuvent donc aussi être différenciées par leurs schémas d’électrophorèse protéiques.
ELEMENT :  
Voir CORPS SIMPLE.
ELLIPSOIDE : (Bot.)
En forme d’ellipse.
ELLIPTIFORME : (Bot.)
Qui a la forme d’une ellipse
ELLIPTIQUE : (Bot.)
Qualifie une feuille oblongue et avec des extrémités aux pointes émoussées.
EMACIATION :  
Amaigrissement externe.
EMAIL :  
Tissu squelettique d’origine épidermique, très fortement minéralisé ( jusqu’à 96-98 % ), notamment par de l’apatite.
Les cellules qui donnent naissance à ce tissu, dites adamantoblastes, restent extérieures à la substance sécrétée.
L’émail recouvre les denticules cutanés des poissons cartilagineux et les dents de tous les vertébrés, de même que les écailles cosmoïdes des Crossoptérygiens et des Dipneustes. 
                           ( 1 / 3 / 349 )
EMBRANCHEMENT :  
Voir PHYLUM.
EMBRUNS :  
Pluie fine que forment les vagues en se brisant.
EMBRYON :  
Du grec embruon = fÅ“tus , de en = dans et bruein = germer.
Nom donné à l’œuf à partir du moment ou il commence sa segmentation jusqu’au moment où il se dégage des enveloppes Vitellines, autrement dit : dès que l’œuf fécondé ( zygote) s’est segmenté en deux cellules il est devenu un embryon.
Il vit en parasite de l’individu mère, ou des réserves de l’œuf, et possède des organes d’absorption et sa protection sont également assurées par des organes d’absorption provisoires ( placenta des Mammifères). Sa respiration et sa protection sont également assurées par des organes embryonnaires d’origine maternelle ou zygotique.
Les poissons et les Amphibiens se contentent d’une vésicule ombilicale.
L’embryon âgé devient fœtus chez les vertébrés amniotes, alevin chez les poissons, têtard chez les Amphibiens, larve chez tous les animaux à métamorphoses visibles, plantule chez les plantes à graine.
EMBRYONNAIRE :  
Voir PERIODE EMBRYONNAIRE.
EMENDATION :    Réforme , redirection, action d’émender.
EMERGE :  
Se dit d’un organe , d’une plante d’eau ou de marais végétant au-dessus de la surface de l’eau.
EMERGENCE EPINEUSE : (Bot.)
Voir BEC
EMONDAGE RADICULAIRE :  
Opération consistant à enlever les racines superflues ou vieilles d’une plante. ( 1 / 56 / 318 )
ENCEPHALE :  

( du grec en, dans et kephale, tête)
Ensemble des organes que renferme le crâne.
Il comprend enfermé dans la boite crânienne :
-le nerf olfactif
-Å“il
-épiphyse
-cervelet
-bulbe
-tubercules ( = lobes optiques)
-corps strié
1.Formation de l’encéphale chez les vertébrés ;
Tous les vertébrés ont un système nerveux dont la complexité augmente d’une façon régulière de la Lamproie à l’Homme. Un premier point à retenir est le suivant : chez l’embryon de tous les vertébrés, il se constitue, à un moment donné de son évolution, une colonne nerveuse fondamentale, sorte de ‘’câble’’ formé de neurones ( cellules nerveuses) et qu’on appelle le NEVRAXE. Ce névraxe prend assez rapidement la forme d’un fuseau effilé à sa terminaison et gonflé à sa partie antérieure.
En un second stade, la partie destinée à devenir l’encéphale s’allonge et se subdivise par une série d’étranglements successifs en cinq parties qu’on appelle les VESICULES de l’encéphale, ces cinq vésicules sont, de bas en haut :
-         Le MYELENCEPHALE qui donnera le bulbe rachidien.
-         Le METENCEPHALE qui donnera le cervelet.
-         LE MESENCEPHALE qui donnera :
·        LES LOBES OPTIQUES ( chez les Mammifères, les tubercules quadrijumeaux)
·        LE TOIT chez les vertébrés inférieurs.
-         Le DIENCEPHALE qui donnera :
·        LE TALAMUS.
·        L HYPOTHALAMUS.
·        L HYPOPHYSE et des centres annexes très importants.
·      Le TELENCEPHALE qui donnera le cerveau proprement dit composé de deux hémisphères cérébraux.
Il faut retenir cette organisation : chaque classe de vertébrés est caractérisée par la prédominance d’une ou plusieurs vésicules, ainsi chez l’homme , le télencéphale a connu un énorme développement .Les circonvolutions qui le recouvrent’’ le CORTEX ‘’ sont nombreuses et différenciées, etc… alors que chez les poissons il est presque inexistant en comparaison de l’ensemble de l’encéphale.
2. L’encéphale des poissons
La destinée des différentes vésicules est sommairement décrite dans le tableau ci-après.
Ne pas oublier que l’organisation du tissu nerveux est comparable à un immense réseau électronique. Les concentrations de cellules nerveuses ( ce qu’on appelle des NOYAUX GRIS ) sont des relais qui distribuent l’influx nerveux circulant dans les fibres à des secteurs spécialisés de l’encéphale où se fait l’intégration, c’est à dire la coordination, le classement, l’harmonisation de tous les signaux nerveux et à partir desquels partent toujours guidés par des relais intermédiaires les ordres qui font se contracter les muscles ralentir ou accélérer les battements du cœur, etc…Dans le tableau sommaire qui suit, nous avons indiqué les principales fonctions des différentes vésicules encéphaliques chez les poissons et précisé, dans la troisième colonne , le nom des principales concentrations de noyaux intégrateurs.

Vesicules
Principales fonctions
Centres intégrateurs
Myélencéphale ( bulbe) lieu de passage des fibres nerveuses en provenance de la moëlle
Intégration et contrôle de l'influx nerveux viscéral ( respiration, dilatation, constriction des vaisseaux sanguins ) et contrôle de l'équilibre
Origine des nerfs crâniens destinés aux viscères et à la tête ( les poissons n'ont que 10 paires de nerfs au lieu de 12 chez les autres vertébrés)
 
  contrôle général des mouvements et de la posture Auricules chez les poissons cartilagineux,
Valvules chez les poissons osseux.
Métencéphale Intégration des sensibilités visuelle, auditive,tactile et proprioceptive ( sensations "internes" en provenance des muscles et des articulations) Tectum( le toit) : sensibilité masticatrice.
Tegmentum : 3eme et 4 eme paires de nerfs crâniens.
Système réticulaire : coordination motrice.
Mésencéphale Très développé chez les poissons où il contrôle la sensibilité olfactive la vie végétative et où il coordonne et intègre à peu près tous les influx nerveux, jouant ainsi le rôle du cerveau proprement dit chez les Mammifères Hypothalamus antérieur : sensibilité olfactive.
Hypothalamus postérieur : vie végétative
Thalamus( ventral-dorsal) : intégration générale de l'influx nerveux.
Ganglion de l'habenula.
Epiphyse ou glande pinéale ( "oeil primitif").
Hypophyse ou glande pituuuuuuuuitaire ( glandes endocrine).
Diencéphale peu iportant chez les poissons où il joue seulement le rôle d'un cerveau olfactif.  
Télencéphale    

 

ENDEMIQUE :  
(espèce) Une espèce endémique est une espèce que l’on trouve dans une région géographique particulière, habituellement limitée, et à aucun autre endroit dans le monde ( poissons des Grands lacs Africains). (lac, bassin hydrographique).
ENDOBLASTE :  
Synonyme de ENDODERME.
ENDODERME :  
(Du grec endon= en dedans).
L’endoderme est la feuille interne de la gastrula, il fournira au cours du développement embryonnaire le matériel de l’appareil digestif et respiratoire.
Chez les plantes supérieures c’est l’assise qui sépare le cylindre central de l’écorce et dont les cellules sont soudées entre elles.
Les liquides absorbés sont donc obligés de traverser le cytoplasme endodermique. Avant de se déverser dans les vaisseaux du bois ils subissent un contrôle analogue à celui que l’épithélium intestinal exerce sur les aliments des animaux.
ENDOFAUNE :  
Ce terme est appliqué aux animaux qui vivent enfouis dans la vase ou le sable du fond de la mer.
ENDOGE :  
Qui vit à l’intérieur du sédiment, du sol ou de la roche.
ENDOLITHIQUE :  
Voir ESPECE ENDOLITHIQUE
ENDOPARASITES :  
Parasite vivant et se développant à l’intérieur de leur hôte.
ENDOPHYTE :  
Organisme qui vit à l’intérieur des tissus d’une plante – endoparasite des plantes.
ENDOPHYTISME :  
Se dit des plantes vivant dans d’autres organismes telles les algues unicellulaires dans le corail.
ENDOREIQUE : (Adj.)
Se dit des régions où les eaux courantes n’atteignent pas la mer et se perdent dans les terres ( inv. EXOREIQUE).
ENDOSTYLE :  
Une structure caverneuse complexe et ciliée, intervenant dans le mécanisme du nourrissage chez les larves de Lamproies.
ENDOSYMBIOSE :  
Symbiose interne impliquant la présence d’un organisme à l’intérieur de l’autre ( ex. : algues vertes dans le manteau des Bénitiers).
ENGAINANTE : (Bot.)
Se dit des feuilles dont la base forme une gaine emboîtant plus ou moins la tige. 5 syn. AMPLEXICAULES).
ENGAMER :  
( en parlant d’un hameçon, de sable, de gravier)
Avaler complètement .
ENNEMIS :  
Quand nous achetons de la nourriture vivante ( vers de vase, tubifex,..) ou que nous pêchons de la nourriture vivante ( daphnies, cyclops, larves de moustiques, gammares, etc…) dans les étangs ou les ruisseaux, il peut arriver que des êtres indésirables soient capturés avec le reste .
Nous allons voir quelques uns de ces ‘’ ennemis’’ indésirables :
1. Le dytique et sa larve
Le dytique est un coléoptère aquatique de 30 à 35 mm. Il possède une carapace de couleur noire pour le mâle et grise pour la femelle. Cette carapace est bordée de jaune-orange. La larve a une forme totalement différente et mesure 40 mm. Elle possède à la gueule de terribles crochets avec lesquels elle attrape ses proies. Ce sont de terribles carnassiers capables d’attaquer les poissons et d’en faire leur repas.
2. Notonecte glauque
De la famille des hémiptères. La notonecte mesure de 14 à 16 mm. Excellente nageuse, elle vit dans la mare mais elle peut passer d’une mare à l’autre en volant pendant la nuit. Elle peut attaquer les poissons, sa piqûre est même très douloureuse pour les hommes.
3. Nèpe cendrée
De la famille des hémiptères. La nèpe mesure de 18 à 20 mm. A le corps en forme de losange avec un appendice en forme d’épée qui lui sert à respirer à la surface. Sa couleur est brun sale . Elle vit dans les eaux tranquilles, en marchant sur le fond de la mare . Dangereuse pour les poissons.
4. Ranatre linéaire
Egalement de la famille des hémiptères. La ranatre mesure 30 à 35 mm. De même forme que la nèpe, mais plus longue et plus étroite. Même caractéristiques que pour la nèpe. Attaque les jeunes poissons.
5. Larves de libellules
La larve de libellule fait partie de la famille des odonates. Suivant l’espèce, atteint une taille de 20 à 45 mm. De forme allongée et de couleur brunâtre. Possède de gros yeux noirs. C’est un terrible carnassier possédant une lèvre inférieure transformée en un organe préhenseur, appelé masque, qui se projette brusquement en avant pour saisir sa proie. Elles peuvent vivre aussi bien en étang que dans les eaux courantes.
6. Les hydres
Les hydres font partie de la famille des cÅ“lentérés. Suivant l’espèce , peuvent mesurer de 8 à 25 mm pour les plus grandes. La partie postérieure du corps se colle sur les plantes, le sol ou les vitres ( en aquarium). Elles possèdent des tentacules lui permettent d’attaquer leurs proies.
Dans nos aquariums, elles sont surtout dangereuses pour les Å“ufs et les alevins de nos poissons.
7. Les sangsues
Les sangsues font partie de la famille des hirudinées , d’une taille de 12 à 50 mm ; Se collent sur les poissons pour en sucer le sang.
8. Les planaires
Elles font partie de la famille des turbellarites. Taille : de 2 à 40 mm. Il s’agit d’un ver plat de forme ovale et au corps aplati. Sur la face ventrale, il possède une bouche. Il est surtout dangereux pour les Å“ufs et alevins de nos poissons.
Sources : Les maladies et algues 
               Les ennemis page 15 à 16
               C. MAGY ( vétérinaire) J. LAMBINON 
               édité par l’ICAIF le cardinal/1986
ENSIFORME :  
En forme de lame d’épée.
ENTEROKINASE :  
Voir DIGESTION.
ENTIER : (Bot.)
Qualifie une feuille , lorsque le limbe est d’une seule pièce et lorsque le bord n’est pas nettement indenté( voir SIMPLE ) .
ENTOPROCTES :  
( phylum des Entoproctes environ 60 espèces).
Groupe de petits animaux fixés vivant solitaires ou en colonies, rarement plus long que 5mm, à première vue semblables à des polypes hydroïdes. Essentiellement marins à l’exception d’un genre qui vit en eau douce.
Le corps, rond ou ovale, porte une couronne de tentacules et un pédoncules de fixation au substratum . Le tube digestif est en forme de ‘’U’’ La bouche et l’anus s’ouvrent en dehors à l’intérieur de la couronne de tentacules. Si l’animal est solitaire, son pédoncule le fixe au moyen d’un disque adhésif ou d’une sorte de ciment, s’il vit en colonies il forme une série de rameaux dressés sur des arborisations rampantes qui divergent à partir d’une tige commune.
Les espèces sont soit à sexe séparés soit hermaphrodites. La fécondation est d’habitude interne et les œufs fécondés se développent dans le corps jusqu’à ce que les larves s’en dégagent et se mettent à nager librement.
Après une courte période de nage ou de reptation sur le fond, la larve se fixe sur un support approprié et se transforme en ver adulte. Les formes solitaires aussi bien que les formes coloniales peuvent se reproduire sur le mode asexué, les nouveaux individus étant issus d’un bourgeonnement de la paroi du corps ou du pédoncule.
Les Entoproctes sont largement distribués dans les eaux côtières où ils vivent fixés sur des rochers, des coquillages, des animaux tels qu’éponges, vers ou crabes. Quelques espèces solitaires changent de position par mouvement de bascule en utilisant à la fois les tentacules et le disque terminal pour la fixation. ( 1 / 4 / 55 )
ENTRE-NÅ’UDS : (Bot.)
Partie de la tige d’une plante se situant entre deux nœuds . Voir NŒUD
ENZYME :  
1)      Protide à haut poids moléculaire ( autrefois nommé diastase) ayant des caractères catalyseur, en particulier par son action puissante à très faible dose. La présence d’enzymes est nécessaire, par exemple, à la digestion. A chaque aliment correspond une enzyme permettant sa digestion.
2)      On appelle enzymes des biocatalyseurs spéciaux à la matière vivante grâce auxquels pratiquement toutes les réactions biochimiques peuvent se produire avec une grande rapidité. Les enzymes sont des substances naturelles très spécifiques et très efficaces, universellement présentes dans les organismes vivants. Même les réactions chimiques simples qui ont lieu dans le cytoplasme cellulaire, utilisent généralement l’action enzymatique, car la réaction non catalysée est trop lente pour les besoins physiologiques. Comme les catalyseurs banals, les enzymes accélèrent les réactions biochimiques sans être consommées, et il n’existe pas de rapports quantitatifs entre les quantités d’enzymes nécessaires et les quantités de substance transformée. Certaines enzymes, par exemple, sont capables de transformer, par minute, 1 million de molécules de substrat par molécule d’enzyme. Actuellement, on connaît plusieurs centaines d’enzymes, dont une centaine ont été obtenues à l’état cristallisé. Toutes sont des protéines. Certaines sont des protéines simples, d’autres associent à une petite molécule, dite coenzyme, une molécule de grande taille, l’apoenzyme. La spécificité enzymatique est telle qu’elle agit soit sur un substrat bien déterminé, soit sur un type de liaison chimique bien précis, mais qu’en outre elle oriente la réaction chimique dans une seule voie possible. ( 1 / 3 / 349 )
EPERON  (Bot.)
Tube prolongeant par-dessous un pétale.
EPERONS :  
Eperons et sillons de pente externe : sillons profonds creusés par l’érosion, à des intervalles plus ou moins réguliers, partant de la carène et s’étendant jusqu’à la base de la pente externe.
Entre ces sillons, la pente forme des rampes ou des éperons qui se terminent en corne aigu. Ces éléments sont limités aux récifs soumis à un ressac violent . ( 1 / 9 / 93 )
EPHIPPIUM :  
(Du grec ephippia = selle) .
Nous le rencontrons par exemple chez le characin-disque Ephippicharax ( actuellement Poptella ), ainsi que chez le poisson-papillon à selle chaetodon ephippium qui porte sur le dos une grande tache noire en forme de selle.
Chez les Daphnies, lorsque les conditions de vie sont défectueuses ( manque de nourriture, manque d’oxygène, etc..) les Å“ufs n’éclosent pas ( on les nomme Å“ufs de durée, Å“ufs d’attente ou Å“ufs d’hiver). Ils restent enfermés dans la poche incubatrice qui va durcir . Cette partie de la poche où se trouvent les Å“ufs prend une forme de selle de cheval et enserre le dos de la Daphnie femelle. Cette coque chitineuse est appelée ephippie.
EPI : (Bot.)
Inflorescence dans laquelle les fleurs sont sessiles et disposées sur toute la longueur d’un axe ou d’un pédoncule commun allongé. ( du grec epi = sur).
EPIBASEOSTE :  
Une des trois pièces squelettiques du PTERYGOPHORE ( axonoste, Baséoste, Epibaséoste) se présentant sous la forme d’un segment cistal, arrondi, cartilagineux, qui sert de condyle articulaire à un rayon dermique.
EPIBIOSE :
  Ensemble des organisme qui vivent fixés sur un substrat précis ( ex : les épibioses animales des fonds rocheux infra-littoraux).
EPIBRANCHIAL :  
Un des os de l’arc branchial( Voir BRANCHIAL).
EPICONTINENTAL : (Adj.)
Se dit des mers ou des océans qui recouvrent le plateau continental.
EPICRANIEN : (Adj-anat)
Qui entoure le crâne.
EPIDERME :  
Tissu du type épithélium, qui forme le revêtement externe de l’organisme. Chez les vertébrés, l’épiderme est toujours pluristratifié. Chez les Vertébrés terrestres, il subit en outre une kératinisation qui fait que les couches les plus externes meurent et s’exfolient peu à peu. Cette perte est compensée par une régénération permanente de l’épiderme à partir de sa région la plus profonde. L’épiderme produit des glandes qui s’enfoncent généralement dans le tissu conjonctif sous-jacent appelé derme.
Chez les Vertébrés terrestres, existent des formations épidermiques cornées comme les griffes, les ongles, les sabots, les cornes, les écailles des reptiles, les plumes ou les poils.
Chez les Vertébrés aquatiques, l’épiderme n’intervient que dans la fabrication d’émail des écailles placoïdes ou cosmoïdes .                  ( 1 / 3 / 350 )
EPIFAUNE :  
Ensemble des animaux du benthos qui vivent à la surface du fond . Les uns sont fixés, souvent filtreurs, les autres sont libres, marcheurs ou nageurs.
EPIGE : (Adj.)  Qui vit au-dessus de la surface du sédiment.
EPILIMNION :  
Couche supérieure d’une masse d’eau stable ( lac, étang, lagune, rivière calme) , en contact avec l’atmosphèrre et en empruntant les caractéristiques thermiques .
S’oppose à l’HYPOLIMNION, couche inférieure plus ou moins épaisse, isolée de l’atmosphère. ( Voir LAC ).
EPILLET : (Bot.)
Petit épi formé par une ou plusieurs fleurs portant à la base un ou deux glumes ( bractées).
EPINE NEURALE :  
Prolongement dorsal de l’arc neural.
EPINEURIENS :  
Disposition du système nerveux qui, chez les poissons, se trouve au-dessus de la corde et du tube digestif.
EPIPELAGIQUE :  
Qualifie la zone océanique superficielle où la profondeur varie de 0 à 250 mètres, le long du littoral on peut dire qu’elle est sur le plateau continental.
EPITHELIUM :  
Nom général donné aux tissus organisés en feuillets et dont les cellules sont jointives. Le tégument externe, les organes creux du tube digestif ou de l’appareil urogénital sont ainsi limités par un épithélium, toujours accompagné d’un tissu conjonctif sous-jacent appelé chorion.
Les épithéliums peuvent être uni- ou pluristratifiés .      ( 1 / 3 / 350 )
EPITHELIUM BRANCHIAL :  
Tissu largement vascularisé ( branchies) permettant d’effectuer les échanges gazeux.
EPIZOISME :  
( du grec epi, sur et zoe, vie ) Les scientifiques appellent épizoisme l’association d’animaux ( épizoïtes ) vivant sur d’autres ( les hôtes) qui servent de support.
EPIZOOTIE :  
Maladie contagieuse qui atteint un grand nombre d’animaux( syn d’épidémie, mais chez les animaux ).
EPONGES :  
Voir SPONGIAIRES.
EPUISETTE :  
Petit filet en forme de poche ronde ou triangulaire, fixé à l’extrémité d’un manche et qui sert à sortir de l’eau les poissons pris à la ligne ou capturés par l’aquariophile.
EQUILIBRE BIOLOGIQUE :  
Equilibre qui s’établit entre les actions et interactions des organismes et le milieu.
EQUILIBRE NATUREL :  
Etat d’un système dans lequel les entrants et les sortants de matière et d’énergie se réajustent perpétuellement, de sorte que l’ensemble des populations qui le peuplent sont en équilibre dynamique.
EQUILIBRE OSMOTIQUE :  
Il y a équilibre osmotique lorsque la pression osmotique est la même de part et d’autre d’une membrane hémiperméable.
EQUIVALENT :  
Masse d’un élément susceptible de se combiner directement ou indirectement à l’hydrogène. La masse d’un équivalent se calcule en divisant la masse atomique par sa valence.
ERADIQUER :  
Action d’éliminer totalement un organisme nuisible.
ERE GEOLOGIQUE :  
Les divers terrains sédimentaires se sont déposés à la surface de la terre à des périodes variées de son histoire. On subdivise ces dernières, en fonction de leur ancienneté, en ères puis en systèmes et en étages. On distingue ainsi, classiquement, les ères primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire. Plus récemment , on a proposé une subdivision légèrement différente, nécessitée, d’une part, par l’existence de terrains sédimentaires plus âgés que ceux de l’ère primaire, d’autre part , par une nomenclature indiquant l’état d’évolution des êtres vivants. On parle donc actuellement d’ère archéozoïque ( pré- ou Antécambrien ), d’ère paléozoïque ( primaire) , etc…
De plus , à la chronologie relative, qui permettait de dater les terrains les uns par rapport aux autres, est venue se substituer une chronologie, dite absolue, qui permet grâce à des méthodes de datation par radioactivité, de fixer pour le minéral d’une roche éruptive ( et plus rarement d’une roche sédimentaire ) son âge réel.
On a ainsi établi, pour l’ensemble des étages géologiques, une échelle des temps en millions d’années, qui est donnée ci-dessous ( la date est valable pour le début de l’étage indiqué) :
ERE PRIMAIRE OU PALEOZOIQUE :
Cambrien – 570
Ordovicien – 500
Silurien –  430
Dévonien – 395
Carbonifère – 345
Permien –  280
ERE SECONDAIRE OU MEZOIQUE
Trias –  225
Jurassique – 180
Crétacé – 136
ERE TERTIAIRE OU CENOZOIQUE
Eocène –  65
Oligocène-  37
Miocène –  26
Pliocène –  12
ERE QUATERNAIRE
Pléistocène –  1,5
ERECTILE :
  Se dit d’un organe ( exemple : épine ) qui peut se dresser en réaction à certaines stimulations.
EREPSINE :
  Voir DIGESTION.
ERGASILUS :  
Voir ANNEXE 026.
ERRATIQUES :  
Se dit des oiseaux qui entreprennent de courts trajets en période hivernale pour fuir des conditions particulièrement défavorables ( étang gelés)       ( 1 / 44 / 250 )
ERYTHRO :  
(Du grec eruthros = rouge ).
Erythrocytes = globules rouges du sang ;
Chez Hyphessobryon erythrostigmate cela concerne la tache rouge qui apparaît cheez ce poisson comme stigmate.
Nous le rencontrons également dans erytrurus, erythrophthalmus, etc… et à chaque fois il est fait d’allusion à quelque chose de rouge tel que les yeux ou les nageoires par exemple.
ESCHE :  
Le leurre lumineux placé à l’extrémité Â» de l’illicium des baudroies.
ESOCIFORME :  
Qui a la forme d’un brochet ( exor = brochet ).
ESPECE :  
a)      Biologiquement , l’ensemble des populations qui se croient naturellement et sont isolés sexuellement des autres groupes. En d’autres termes les chats ressemblent aux autres chats et lorsqu’ils s’accouplent ils donnent naissance à des chatons, et non pas à des chiots.
La division en espèces repose sur des bases scientifiques et n’est certainement pas le fruit de l’imagination de quelques scientifiques fantaisistes.
b)      C’est l’unité élémentaire du catalogue des êtres vivants que l’on peut définir comme étant la réunion des individus apparentés ayant même morphologie héréditaire aussi bien externe qu’interne ; même structure chromosomique, mêmes caractères physiologiques et biochimiques. L’espèce est séparés des groupes voisins par une barrière d’ordre sexuelle ( Husson 1970) ; Les animaux appartenant à une m^me espèce sont interféconds et leurs descendants le sont également .(Aquarama –107 mai 1989-page 31- MAIGRET Jacques)
ESPECE ANNUELLE :  
Espèce dont le cycle vital ( naissance, croissance, reproduction, mort) s’effectue en un an . Les poissons annules vivent habituellement dans des milieux qui se dessèchent de façon saisonnière.
ESPECE BENTHIQUE :  
Une espèce qui vit en étroite relation avec le fond des eaux est dite une espèce benthique, l’ensemble de ces animaux constitue le benthos. Les espèces qui vivent en pleine eau sont appelées pélagiques. Elles sont réparties en deux catégories :
-         le plancton : espèces passives entraînées par le courant.
-         Le necton : espèces actives qui se déplacent par elles-mêmes.
ESPECE ENDOLITHIQUE :  
Les espèces endolithiques, c’est-à- dire vivant à l’intérieur d’un substrat minéral calcaire, se rencontrent chez les Rhodophycées ou algues rouges, les Chlorophycéess ou algues vertes et les Cyanophycées ou algues bleues. Les Cyanophycées, espèces pionnières, creusent les premières galeries. Comme toutes les algues, elles opèrent uniquement par voie chimique, vraisemblablement en utilisant de l’acide carbonique respiratoire enrichi. Les algues vertes du genre Ostreobium ( siphonales) sont des hôtes du squelette calcaire. Les tissus du polype corallien édifient en permanence un substrat calcaire agrandissant la souche, mais un front d’algues situé immédiatement sous la couche en croissance dissout instantanément une partie de ce calcaire Ce front forme souvent un liseré vert. L’Ostreobium fore également dans d’autres substrats calcaires ( coquilles de mollusques, etc,..), aussi profondément que le permet la lumière indispensable à l’assimilation. 
ESPECE INTRODUITE :  
Se dit d’une espèce dont on prélève des spécimens dans leur habitat d’origine pour les transplanter dans des régions où cette espèce n’était pas représentée.
Certaines introductions sont naturelles, tandis que d’autres, artificielles, sont réalisées en vue d’un contrôle biologique, d’un élevage, ou pour diverses raisons d’ordre économique.
ESPECE LITTORALE :  
Voir LITTORAL.
ESPECE SEMI-ANNUELLE :  
Espèce ç cycle annuel non obligatoire, pouvant vivre éventuellement plusieurs années dans la nature.
ESPECE TYPE :  
L’espèce qui sert de modèle à la définition d’un genre.
ESPECES FRONTALIERES :  
Espèces à l’aire, de répartition restreinte , habitant les limites de la distribution d’un groupe et subissant les pressions compétitives d’autres groupes .
ESPECES VICARIANTES :  
Espèce peu différents, géographiquement séparées, mais occupant dans la nature des stations analogues.
ESTIVATION :  
Survie dans les conditions de chaleur ou de sécheresse saisonnières.
(En bot.) Manière dont les feuilles ou les parties de la fleur sont enroulés dans le bourgeon.
ESTRAN :  
Bande côtière découverte par la mer à marrée basse. On dit encore zone de balancement des marées ou zone intertidale. L’estran est limité par les niveaux des plus hautes et des plus basses marées.
ETAMINE : (Bot.)
Organe mâle de la fleur composé du filet ( petite tige ) et de l’anthère.
ETANG :  
" Lac " ( ambiguïté) peu profond, colonisé sur toute son étendue par des végétaux s’enracinant sur le fond. De plus , compte tenu de sa faible profondeur, ce milieu aquatique ne présente pas de stratification thermique, l’ensemble de la colonne d’eau étant à même température ( brassage permanent ou quasi permanent de la colonne d’eau). Cette dernière varie évidemment en fonction de la saison.       ( 1 / 44 / 8 )
ETAT COLLOIDAL :  
Etat de dispersion de la matière au sein d’un liquide, caractérisé par des granules de dimension moyenne comprise entre 0,2 et 0,002 micron.
ETETEMENT : (Bot.)
Action qui consiste à supprimer le sommet végétal.
ETHMOIDE :  
Os du plancher crânien dont la lame est criblée de trous, ces derniers servent de passage aux fibres olfactives.                                        ( 1 / 1 / 70 )
ETHOGRAMME :  
Enregistrement graphique de l’ensemble des mouvements et déplacements spontanés d’un animal en liberté apparente.
ETHOLOGIE :  
Etude scientifique du comportement des animaux dans leur milieu naturel, s’intéressant à leur évolution aussi bien ontogénétique que phylogénétiques.
On peut définir le comportement comme la manière de se conduire et de réagir à chaque élément qui constitue le milieu environnant pris au sens large.
Il faut , en effet, comprendre sous ce terme, non seulement le milieu physico-chimique où vit l’animal étudié, mais aussi le milieu biologique constitué par les autres êtres vivants.
Remarques : -mot crée par Geoffroy Saint-hilaire ;
                     -écologie et éthologie réunies forment la bionomie.
En fait tout aquariophile qui observe les poissons qu’il élève dans son aquarium et qui met le résultat de ses observations en pratique afin que ses pensionnaires vivent mieux, est éthologiste.
ETIOLEMENT : (Bot.) 
Affaiblissent et jaunissement du feuillage par déficience de chlorophylle, s’observent habituellement lorsque la lumière est trop faible.
ETIOLOGIE :  
( du grec aitia cause et logos science)
Partie de la médecine qui recherche les causes des maladies.
ETOILE :  
( en bot-étoilé ) Qualifie une feuille , etc. ..étalée , rayonnant à partie de la base ou presque , comme une étoile , en forme d’étoile.
EU :  
Ce préfixe vient du grec et signifie vrai ou bon.
Nous le rencontrons par exemple chez Eutropiella, Eupomotis. Dans cette composition on veut souligner qu’il s’agit d’une vraie tropiella ou d’un vrai pomotis pour bien démarquer le genre par rapport à d’autres similaires.
EUCARYOTE :  
Organisme doté de cellules volumineuses contenant un noyau et une variété d’organites membraneux subcellulaires dans la zone extra nucléaire, ou cytoplasme. Ces organites incluent les mitochondries ( chez lesquelles la respiration se produit ), les chloroplastes ( où il y a photosynthèse – cellules de plantes et d’algues uniquement ), un réticulum endoplasmique, un appareil de Golgi et des lysosomes( chez les cellules animales uniquement) . Le noyau contient le matériau génétique ( ADN) disposé en plusieurs corps linéaires peu apparents, les chromosomes . Ils ont une structure complexe impliquant aussi bien des protéines que de l’ADN. Les eucaryotes sont dotés d’un cytosquelette et de cils et flagelles complexes.
Les eucaryotes incluent tous les organismes vivants autres que les bactéries et cyanobactéries. On croit qu’ils ont évolué à partir d’associations symbiotiques entre différents types de cellules procaryotiques ( Voir PROCARYOTE) .                              (  1 / 53 / 150 )
EUPHOTIQUE :  
Désigne, dans les eaux océaniques, la zone superficielle éclairée qui absorbe toutes les radiations rouges et une partie des radiations bleues du spectre solaire. Sa limite inférieure varie de 20 à 120m , avec profondeur moyenne de 50m.
La caractéristique essentielle de cette zone euphotique est l’ampleur des fluctuations des conditions ambiantes : lumière, température, salinité et teneur en oxygène. C’est aussi la zone d’agitation maximale due au mouvement des houles et des vagues. Les végétaux y sont abondants et les animaux y vivant sont herbivores ou carnivores. La zone euphotique recouvre une zone crépusculaire, dite oligophotique dans laquelle ne pénètrent que quelques radiations bleues du spectre solaire. La limite inférieure de la zone crépusculaire varie de 300 à 600 m environ, avec une profondeur moyenne de 500 m. C’est une zone de température plus uniforme et de calme relatif. Les végétaux chlorophylliens font défaut. Les animaux sont carnivores, nécrophages ou limivores. ( zone crépusculaire, oligophotique : voir aussi région aphotique)                                      (  1 / 3 / 350 )
EURYHALIN :  
Se dit d’un être vivant capable de supporter, dans le milieu aquatique où il vit, d’importantes variations de salinité ( eaux douces, eaux saumâtres, eaux salées ). Les poissons qui effectuent des migrations amphibiotiques, comme l’anguille, adaptent successivement leur milieu intérieur à un environnement de salinité nulle puis maximale.
D’autres, notamment des Cyprinodontiformes, sont capables de supporter des variations de salinité considérables et instantanées. Les espèces aquatiques qui , au contraire, ne peuvent supporter que des variations minimes sont dites sténohalines.              ( 1 / 3 / 350 )
EURYOQUE :  
Voir ORGANISMES EURYOQUES ( contraire : sténoque).
EURYPHAGE :  
Se dit des poissons qui peuvent changer aisément de régime alimentaire.
EURYTHERME :  
Se dit d’un être vivant capable de supporter d’importantes variations thermiques du milieu où il vit.
Une telle définition ne peut s’appliquer qu’aux espèces poïkilothermes dont la température interne suit les variations de la température ambiante.
Chez les poissons, ce sont surtout les espèces littorales de la zone tempérée qui sont eurythermes.
Les espèces qui, au contraire, ne peuvent pas supporter d’importantes variations thermiques dont sites sténothermes .                  ( 1 / 3 / 351 )
EUSELACIENS :  
(classe des chondrichtyens, sous classe des Eusélaciens )
Nageoires pectorales avec 3 pièces basales( ichthyoptérygies) primitivement, nombreuses dents se développant en succession, des écailles placoïdes ( boucles). Marins pour la plupart.
Divisés en 2 ordres :
- pleurotrémates : orifices branchiaux latéraux( plus évent), marge antérieure des pectorales libre ( requins)
- Hypotrémates : orifices branchiaux ventraux, marge antérieure des pectorales soudée au corps, multiplication des rayons ( raies et torpilles).
EUTROPHE : (Bot.) 
Qualifie un milieu qui est enrichi en éléments nutritifs. On parle de l’eutrophisation d’un lac. L’enrichissement est souvent lié à la présence de l’homme. ( voir LAC ).
EUTROPHIQUES :  
Sont qualifiés d’eutrophiques les milieux benthoniques riches en éléments nutritifs, en particulier en nutrients ( phosphates et nitrates ).
EUTROPHISATION :  
( des eaux ) Surfertilisation artificielles des eaux résultant de pollutions agricoles et urbaines. Il en résulte une prolifération des algues avec diminution de la teneur en oxygène dissous dans les couches profondes par suite de la décomposition des matières organiques mortes ainsi produites et une sédimentation accrue. L’eutrophisation provoque donc un vieillissement accéléré des eaux superficielles continentales.
EVAGINATION :  
Saillie anormale d’un organe.
EVENT :  
Ouverture située derrière l’œil servant à ejecter l’eau. Transformation de la première fente branchiale ( syn SPIRACLE). (*)
( voir FENTE BRANCHIALE).
(*) Event : l’usage de ce terme est à déconseiller car il désigne aussi l’orifice nasal unique qui s’ouvre sur le dessus de la tête des mammifères cétacés auxquels il faudrait le réserver.
EVERSION :  
Renversement ( peu usité) réversible, qui peut subir un renversement.
EVOLUTIONISME :  
Voir THEORIES DE L EVOLUTION.
EVOLUTIVITE :  
Aptitude à évoluer, capacité d’évolution.( la variante evolubilite est fausse).
L’adaptabilité de l’individu ou du groupe social à son milieu, son évolutivité, sont une condition impérative de leur survie.
EX :  
(en grec ex = hors de).
Dans les noms scientifiques nous trouvons ce préfixe en diverses compositions, par exemple Exophthalmus, dont les yeux sont en dehors de la position habituelle, Exodon ( odon= dent) ; à dents proéminentes ( chez certain genre de Characidés).
EXCORATION :  
Légère écorchure.
EXCRETIONS ALGUAIRES :  
( en aquarium marin)
Leur nature exacte pose encore bien des problèmes à la science, leur effet bénéfique sur l’eau et les êtres vivants est cependant établie avec certitude.
Ces excrétions sont, selon toute vraisemblance :
-         des vitamines
-         des antibiotiques
-         des chélateurs naturels.
Ces derniers sont de loin les plus importants car :
-         ils mûrissent rapidement une eau fraîche et la rendent moins agressive pour la peau.
-         Ils enrobent les métaux lourds ainsi que d’autres toxines, neutralisant ainsi leur toxicité.
-         Ils forment des colloïdes qui facilitent l’élimination des déchets par l’écumeur.
-         Ils forment avec certaines matières organiques des composés qui facilitent leur décomposition par les bactéries, dans le filtre biologique.
EXCROISSANCE :
 
Tumeur sur la surface de la peau ou d’une muqueuse.
EXONDE :  
Emergé.
EXOPHTALMIE :  
Voir annexe 026.
EXOREIQUE : (Adj.)
Se dit des régions dont le réseau hydrographique est raccordé au niveau des océans.
EXPANSION DU FOND DES OCEANS :  
Expansion du fond océanique : terme général désignant le phénomène qui se produit sur le sol marin, où le magma se répand de chaque côté des dorsales médio-océaniques. A la base de l’hypothèse de la dérive des continents et de la tectonique des plaques.
EXSERTILE :   Seuls les Cétacés , qui sont vraiment inféodés au milieu aquatique, possèdent un dispositif leur permettent d’avaler leurs proies sous l’eau : à cet effet, le larynx est exsertile et peut venir s’engager dans le choane ( orifice des voies respiratoires nasales dans le pharynx) , où un puissant sphincter le tient fermement. De ce fait , les voies respiratoires et digestives sont indépendantes ;
EXTRAPLASTIDIAL : (Bot.) 
Qui se trouve en dehors des plastes.
EXUVIE :  
( du latin exuviae =dépouilles, exuere= déshabiller)
C’est l’ensemble des parties cuticulaires ( la carapace chez les crustacés décapodes) rejetées comme dépouille au moment de la mue ( arthropode, serpent).

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