Texte à méditer : Les cons de l'an passé se sont nettement améliorés ... Si, si ... Ils ont acquis un an d'expérience supplémentaire ...
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Interdiction d'importation d'espèces sauvages en Europe ? Bibi, Robert Allgayer et Flep lors du congrès annuel de l'AFC à Vichy de 2014
Ces deux auteurs nous placent devant la réalité des faits et surtout mettent l'accent sur les projets allemands en matière de protection animale notamment suite aux accords du 30/09/2011 entre le SPD, les Verts, Büntnis 90-les verts et la gauche qui demandent instamment que l'importation et le commerce des animaux sauvages soient interdits. Le contrat de coalition du 27 novembre 2013 interdit fondamentalement, à moyen terme, l'importation des animaux sauvages dans la CEE. Dans de nombreux pays, l'aquariophile est devenu un hobby populaire qui engendre, en « vivant », un chiffre d'affaire 240 millions d'euros. Depuis 1985, la croissance annuelle du commerce animalier aquariophile est de 14%. Un tiers des pays du tiers monde est impliqué. L'industrie aquariophile mondiale réalise un chiffre d'affaire de 15 milliards de dollars US (source FAO-Rome). Les opposants et critiques à l'importation d'animaux sauvages invoquent les risques de zoonose, la menace sur les espèces, l'invasion faunistique, une forte mortalité pendant le transport ainsi que l'absence de connaissance des particuliers au niveau de la maintenance et du bien-être animal. Se seraient-ils laissés influencer par certains films d'horreur mettant en scène des piranhas et autres poissons réputés dangereux ? Pourtant, Il n'y a pas de poissons réellement dangereux parmi les poissons d'eau douce sauf, peut-être, Electrophorus electricus qui pourrait éventuellement tuer un aquariophile cardiaque. Mais curieusement l'espèce ne figure pas sur l'annexe des espèces classées dangereuses (arrêté de 1997) en France ! Comme la plupart des espèces sont d'origine tropicale ou subtropicale il y a peu de risques de les voir s'implanter dans nos latitudes européennes. Nos espèces invasives sont toutes originaires des zones froides ou tempérées. À ce jour, aucune espèce n'est mise en danger par l'aquariophilie. La menace est essentiellement due aux modifications massives de l'environnement. Même dans les écosystèmes où la pêche pour l'aquariophilie s'effectue depuis des dizaines d'années, comme au Malawi ou sur le bassin du Rio Négro, jamais la biodiversité n'a été mise en danger par la pêche aquariophile. Les ichtyologues locaux n'interdisent pas la pêche et l'exportation des poissons, mais fixent des quotas pour les espèces en danger (Kalita & Deka, 2013). De nombreuses espèces sont pêchées pendant la saison sèche, saison propice pour les autochtones. Les poissons prélevés sont souvent ceux qui vont mourir naturellement, par milliards, lors des basses-eaux saisonnières. En prélever, même quelques millions pour l'aquariophile ne changera en aucune façon l'environnement naturel. C'est la Nature qui se charge de cette régulation. Leurs arguments sont souvent de pures spéculations, sans aucune preuve scientifique. Mais, les aquariophiles qui ne veulent pas de spécimens sélectionnés seront pénalisés par l'arrêt des importations car le commerce de grande surface (genre Botajarditrufiland) n'est pas du tout intéressé par le sauvage. Pour eux, seul le 20/80% (20% des espèces représentent 80% des ventes) les intéressent. Ils se fichent totalement de l'interdiction d'importation du sauvage. Un fax vers les pays de l'Est avant 17h et les caisses en polystyrène sont là dès le lendemain, de préférence le vendredi pour pouvoir encore vendre les « moribonds » le samedi. L'importation de poissons sauvages est indispensable pour l'aquariophile. Son interdiction sera le déclin de l'aquariophilie authentique, du commerce traditionnel et de l'industrie aquariophile. Voici donc brièvement exposées les menaces sur l'aquariophile. R. Allgayer Références : Sources : Réactions à cet article
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