Texte à méditer : Les cons de l'an passé se sont nettement améliorés ... Si, si ... Ils ont acquis un an d'expérience supplémentaire ...
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Voyage au Burundi 2008 - Petit compte rendu ...
Nous sommes partis le mercredi 12 novembre 2008 pour un périple de trois semaines "fred65" et moi-même.
Arrivé sur place à l’hôtel le jeudi vers 15h00.
Il nous est annoncé que nous n’aurons pas de véhicule avant le lendemain (cela commence bien...)
L’épouse de mon ami Jérôme, décédé l’an passé, m’annonce qu’elle s’absente pour un an du Burundi à partir du dimanche (et de deux …) et qu’elle nous laisse sa maison pour que nous y passions nos vacances à l’aise à partir du dimanche (premier point positif).
Elle nous laisse également le gardien "Sever" et la cuisinière "Domina".
Le vendredi, nous passons toute la journée à attendre que l’on nous apporte la voiture, finalement c'est vers 16h00, que le gars se pointe avec la teuf… et quelle teuf une Honda d’un modèle antique qui couine d’un peu partout, le graissage doit être fait avec du gravier ou quelque chose dans le genre, mais bon on ne va pas rechigner pour si peu …
Nous faisons le tour de Bujumbura et allons sur les hauteurs pour profiter du panorama de Buja et du lac à hauteur de l’université. Faut que je reprenne mes repaires…
C’est toujours aussi beau comme paysage, du moins pour moi, je n’ai pas de lassitude à ce sujet.
Température ambiante 28° C. en moyenne en bordure du lac sauf lorsqu’il pleut et comme c’est la grande saison des pluies en ce moment, cela descend jusqu’à 15° C. en quelques minutes pour remonter aussi vite juste après.
Descente jusqu’à la plage de Bujumbura à quelques centaines de mètres du port. La vue n’y est pas superbe mais c’est "The Lake" et pour les passionnés que nous sommes, c’est toujours ça de pris.
Nous nous dirigeons vers le Cercle Nautique pour prendre un verre, fermé pour cause de rachat et travaux. (et de trois).
Qu’à cela ne tienne, nous retournons à l’hôtel et prenons une petite bière fraîche (65 cl.) en attendant le souper qui se traduira par du "Mukeke" accompagné de tomates et oignons et … frites (pour ne pas être dépaysé).
Le lendemain, nous décidons d’aller du côté de Resha … Fermé pour cause de rachat et transformation par la même personne du C.N. de Buja (et de quatre).
Mais sur le retour je décide de m’arrêter un peu avant Magara et d’y plonger en apnée avec masque et tuba. Premier plongeon et pas assez de deux yeux pour enregistrer tout ce qui y nage, même si la visibilité n’est pas au top (plus ou moins 10 mètres maximum).
Après une bonne heure passée dans l’eau à admirer les poissons tels que Telmatochromis donthi, Neolamprologus furcifer, Ophtalmotilapia ventralis noir de chez noir avec le bouts des pelviennes d’un jaune citron … MAGNIFIQUE dira fred époustouflé en sortant de l’eau.
Il y avait aussi des Eretmodus cyanostictus, des Tropheus sp. black Rutunga assez fade, des Ophtalmotilapia boops, des Spathodus marlieri de taille impressionnante, des Limnotilapia dardenni, des Xenotilapia flavipinnis, je dois en oublié mais pas grave nous reviendrons y plonger.
En revenant de cette matinée enchanteresse, première crevaison. Nous rentrons à l’hôtel et mangeons un morceau, c’est que ça creusent les plongées…
Nous passons la fin d’après-midi à aller voir mes amis Burundais et le soir nous mangeons, pour "Fred", une brochette de poissons et pour moi du "Mukeke" avec crudité et des .... frites.
Le lendemain, c’est samedi, le week-end pas grand chose à faire à Bujumbura, nous visitons un peu les environs de la ville à mon co-équipier qui semble ne pas être trop à l’aise en voyant la populace souvent munie de coupe-coupe (machette) qui leurs sert d’outil à tout faire.
Le soir venu nous allons prendre un verre au tennis-club, invité par l’oncle de mon ami Burundais et puis allons manger une brochette de langue de bœuf au barbecue, Fred l’a tellement trouvée bonne que nous en redemandons une seconde. Rentrée à l’hôtel vers 21h00 et au dodo.
Le dimanche, nous prenons possession de la maison de mon amie nous laisse à disposition, elle part en mission M.S.F. en Ouganda pour un an. Nous allons faire un tour au petit marché aux souvenirs, derrière le Novotel où "Fred" fait quelques repérages pour les cadeaux à ramener.
Le lundi, nous faisons quelques courses chez "Dimitri", magasin grecque qui à l’avantage d’avoir des marchandises européennes importées, comme du café soluble, biscuits, pattes, etc.
Après cela nous allons jusqu’à l’unif, voir si mon ancien guide, "Alberic", y est toujours.
Hélas, nous tombons sur une porte close et demandons à l'un des professeurs s’il travaille toujours au musée du Lac Tanganyika. Ce très charmant monsieur, non content de nous répondre, téléphone pour le prévenir de notre arrivée au campus. Rendez-vous est pris pour le lendemain.
Nous allons à la recherche du terrain, ou nous devrions mettre en œuvre un projet humanitaire, mais pas facile de le retrouver, il était à côté d’une base militaire qui elle a disparue et c’était mon point de repaire.
En cherchant après ce terrain, nous voyons une petite équipe d’une quinzaine de pêcheurs occupés à tirer une senne vers le rivage. Nous laissons la voiture sur place et descendons à pieds pour voir le résultat de cette pêche. Nous y restons plus ou moins une demi-heure avant de nous apercevoir qu’il y avait deux individus qui tournaient autour de notre voiture, du coup nous n’avons pas pu voir le résultat de cette pêche. Qu’à cela ne tienne nous assisterons à d’autres tirés de sennes dans les jours à venir.
Le lendemain, mardi, nous allons à la rencontre de notre guide à l’université, nous prenons rendez-vous pour le lendemain pour aller jusque Nyanza Lac et y pêcher une quinzaine de Tropheus brichardi. Nous rentrons tout joyeux à la maison en perspective du lendemain.
Là, la cuisinière "Domina" et le garde-maison "Sever", nous avaient préparés un repas à base d'haricots, de riz, de frites et deux petits carrés de viande de bœuf. Et puis dodo…
Le lendemain, vers 7 heures, debout là-dedans, nous avons rendez-vous avec "Alberic" (guide) à 8 heures tapante à l’unif.
Nous partons vers notre destination à 8h05 et y arrivons vers 10h15.
Sur le parcours, nous prenons également un pêcheur avec nous, qui a l’habitude de pêcher les poissons avec un petit filet d’un mètre sur vingt centimètres, lesté de petites pierres, pour ne pas blesser les poissons à ramener avec nous.
Nous passons une bonne heure dans l’eau à regarder de toutes parts, le spectacle est encore plus beau et la visibilité sous l’eau est nettement plus claire que du côté de Magara.
Si vous vous demandez pourquoi, nous ne restons pas plus d’une heure dans l’eau c’est parce qu’aux environs de 11h15 tous les jours il y a du ressac qui nous empêche de rester dans l’eau, il est si fort qu’il est impossible de rester sans se faire projeter contre les rochers.
Et puis rester dans une eau à 23-24° C. cela commence quand même à faire froid lorsqu’il y a une température extérieure journalière de 30 à 35°C. en bordure du lac. Dans les collines cela est autre chose, 18 à 25° C. parfois 30 mais plutôt rare. Deux crevaisons sur la route du retour.
Après avoir rapporté les poissons à l’unif....
repos le restant de la journée.
Le souper, riz, frites, haricots et deux morceaux de bœuf…Pour changer.
Le mercredi, au moment d’aller rejoindre le guide, un pneu plat (et de cinq) après réparation, nous partons vers Magara, pour pêcher quelques poissons pour "Fred", des Neolamprologus mondabu, Julidochromis marlieri, Telmatochromis dhonti et Neolamprologus furcifer.
L’après-midi c'est relâche.
Au soir nous allons dans un petit resto au centre-ville où l’on nous a prétendu qu’il y avait du "poulet moambe".
(La moambe, (huile de palme,oignions et tomates cuits) originaire du Congo, se sert avec du saka-saka, ou "sombé" en swahili, des feuilles qui ressemblent à des épinards et qui sont en fait les feuilles terminales du plant de manioc.
On l'accompagne d’une sauce très piquante(piments), de rondelles de bananes poêlées ou frites, de morceaux d’ananas, de riz et d’arachides pilées.
A déguster avec une bière blonde bien fraîche.)
Que nenni, pas de "poulet moambe" à faire déguster à "Fred", zut alors, mais il y a de la charcuterie maison avec … frites et en entrée des samboussa (samoussa) petits triangles de patte de riz fourrés aux légumes et ou à la viande passé à la l'huile à frire.
Le lendemain, nous nous attachons à mettre les pneus de la voiture en ordre, car les crevaisons, ça commence à bien faire.
Nous allons plonger de nouveaux aux environs de Magara. Sur le retour devinez quoi ? Une crevaison… Au menu du soir…. Riz, pattes, haricots et deux morceaux de bœuf, ça change.
Le dimanche, nous décidons d’aller jusqu’à Rumonge pour y plonger, mais comme il n’y avait pas beaucoup de monde sur la route, nous avons piqué une petite pointe jusqu’à Nyanza Lac ville...
...et sur le retour, nous nous sommes arrêté là, où nous avions déjà plongé. Au retour en arrivant à +/- 1 km de la maison re crevaison, donc nous faisons faire la réparation avant de rentrer et manger. Nous en sommes à la dixième crevaison en deux semaines et demi, c’est un records… Nous allons faire un petit gueuleton à "l’Oasis". Un resto un peu plus cher mais qui vaut le coup. Une tranche de bœuf à la sauce poivre vert, mmmmmmm un délice avec comme petit digestif un Cognac.
Le samedi, repos total, sauf la sortie pour aller manger à midi à l’hôtel et au soir en ville.
Les trois derniers jours, nous sommes resté bloqué à la maison, par une pénurie d’essence dans les pompes de Bujumbura (spéculation). Elle avait été annoncée à la télévision le samedi, par des difficultés à se fournir, mais là, ce n’était plus une difficulté, c’était les satations fermées et cela uniquement en province de Bujumbura et Bujumbura Rurale. Nous nous sommes baladés à pieds dans le quartier de la maison et avons découvert un resto indien ou nous avons été manger de la chèvre aux épinards et du poulet curry.
Nous devons emballer nos poissons pour le retour ...
Le mercredi soir, nous avons pu avoir dix litres d’essence pour pouvoir aller jusqu'à l'aéroport reprendre notre avion pour rejoindre le continent européen.
Et voilà trois semaines passées comme un éclair…
Cela s'est passé vraiment beaucoup trop vite. Vivement 2010 ... Que j’y retourne … Réactions à cet article
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