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 Lexique Aquariologique :

N :

N.M. :   Voir NOMEN NUDUM
NADIRALE :   Se dit de la face dépigmentée des Pleuronectes ( Sole ).
( Opposé : ZENITHALE )
NAGE :   Chez la plupart dse poissons, la queue est le système moteur de la nage. D'autres utilisent leurs pectorales, et la queue ne sert plus que quand c'est vraiment indispensable. Les Balistes nagent par ondulations de leurs nageoires dorsale et anale, et les Canthigasters avec ces deux dernières plus les pectorales. Le poisson lune et l'hippocampe n'utilisent pas leur queue et se servent uniquement des autres nageoires.
La queue n'est pas indispensable au mouvement, mais la progression se ralentit si on la supprime.
NAGEOIRE ADIPEUSE :   Caractéristiques des Salmonidés, des Characidés et de certains Siluridés. Dépourvue de rayons, elle se situe sur le dos entre les nageoires dorsale et caudale.
NAGEOIRE RAYONNEE :   Nageoire paire des Actinoptérygiens ( voir ICHTYOPERYGIE ).
NAGEOIRES :   1)  Les nageoires des poissons sont réparties en nageoires impaires ( dorsale, caudale, anale ) et nageoires paires. Celles-ci sont équivalentes aux membres des vertébrés terrestres ; les nageoires pectorales ( membres " antérieurs " ) sont insérées en arrière de la tête, en position plus ou moins latérale ; les nageoires pelviennes ( membres " postérieurs " ), normalement insérées à proximité des orifices excréteurs, ont une disposition variable, nettement en arrière des pectorales ( position dite " abdominale " ), au même niveau qu'elles ( position " thoracique " ), voire en position plus antérieure ( position " jugulaire " ).

2)  Appendices locomoteurs qui assurent la nage elle-même et la stabilité du corps.
Toutes les nageoires présentent une double armature squelettique : l'endosquelette, constitué de pièces cartilagineuses ou osseuses qui supportent les rayons ( voir : PTERYGOPHORES ), et l'exosquelette, formé par les rayons eux-mêmes qui soutiennent la membrane natatoire.

-- NAGEOIRES IMPAIRES :
L'endosquelette des nageoires impaires, dorsale et anale, est constitué par des ptérygophores d'origine vertébrale mais, suivant les groupes de poissons, ces éléments squelettiques sont plus ou moins en rapport avec la colonne vertébrale. Métamérisés et articulés aux épines vertébrales chez les Dipneustes - type le plus archaïque - ils se séparent des vertèbres chez les Chondrichtyens et les Ostéichthyens et, chez de nombreuses formes, ils se concentrent au point que la métamérie n'est plus apparente.
Un cas spécial est celui de la nageoire adipeuse qui existe en arrière de la nageoire dorsale chez les Salmonidés, les Characidés, les Siluridés, etc... ; cette nageoire molle ne possède aucune armature squelettique, à l'exception de quelques rayons actinotriches.
La  nageoire caudale est celle qui a conservé le plus de rapports avec le squelette axial. Celui-ci est constitué par les dernières vertèbres dont les arcs neuraux et hémaux servent de support aux ptérygophores qui eux-mêmes portent les rayons.
La nageoire de la plupart des Sélaciens et de l'Esturgeon est dite hétérocerque ; l'extrémité du rachis se redresse et sert d'axe à un lobe dorsal auquel est appendu un lobe ventral de forme et de dimension variables. C'est donc une caudale dissymétrique. La caudale des poissons osseux est dite homocerque ; les dernières vertèbres se soudent en une baguette rigide - urostyle - les arcs hemaux s'élargissent en palette - hypuraux - supportant les rayons. Cette nageoire est extérieurement symétrique.

-- NAGEOIRES PAIRES :
On distingue plusieurs types de nageoires paires. L'ichtyoptérygie est la nageoire paire de la plupart des poissons. Elle est plus compliquée chez les Chondrichtyens, constituée par une ou trois pièces basilaires articulées à la ceinture, disposées en éventail, et pourtant les ptérygophores. Chez les Téléostéens, les pièces basilaires disparaissent et les ptérygophores s'insèrent directement sur la ceinture.
L'archiptérygie, encore appelée nageoire bisériée, est caractéristique des Dipneustes ; son endosquelette est axial et formé de segments dont chacun porte deux ptérygophores opposés, sur lesquels s'insèrent les rayons. On rapproche de ce type la nageoire des Crossoptérygiens tant actuels ( Latineria ) que fossiles ( Rhipidistiens ). On peut même interpréter l'endosquelette de la nageoire de ces derniers comme homologue dans sa région proximale du membre chiridien des vertébrés terrestres Tétrapodes. Ce type de nageoire pédonculée est capable d'une grande mobilité. On trouve également dans l'ichtyoptérygie des Polypteridae des possibilités analogues d'orientation de la palette natatoire. Avec N. P. MARSHALL, on conviendra d'appeler également nageoire bisériée la nageoire des Crossoptérygiens.
Les nageoires sont susceptibles de varier en nombre et position. Les nageoires impaires sont les appendices natatoires les plus constants ; elles peuvent néanmoins varier considérablement en nombre et position suivant la famille des poissons.
En continuité chez l'Anguille, elles sont plus ou moins rudimentaires chez nombre d'espèces - pas de caudale chez certains Syngnathidés ; ni anale ni caudale chez les Mormyridae - et complètement absentes chez Typhlosymbranchus. En revanche, leur nombre peut augmenter - 3 dorsales et 2 anales chez les Gadidae, 2 dorsales et des pinnules chez les Scombridae.
Les nageoires paires, surtout les pelviennes, présentent souvent une atrophie liée à l'allongement du corps ( formes apodes de différents groupes, parmi lesquels les Anguilliformes ). Au cours de l'évolution des poissons osseux, on note un déplacement caudocranien des nageoires pelviennes ; elles sont en position abdominale chez les formes les plus archaïques ( Chondrostéens, Holostéens, Clupéiformes, Cypriniformes ), en position thoracique chez les pluparts des Perciformes et en position jugulaire chez les Gadiformes, les Pleuronectiformes et quelques Perciformes.
A ces différentes positions correspondent les groupes artificiels des Abdominaux, Thoraciques et jugulaires crées par Linné.
Toutes les nageoires sont susceptibles de modifications liées au mode de locomotion ( marche, reptation, vol ), à la fixation au sol ( formation de ventouses ), à l'attirance des proies ( leurre des Baudroies ), à la sensibilité tactile ( rayons pectoraux des Grondins ), à la défense ( rayons épineux ) et à l'accouplement ( organes d'intromission des mâles ).
La fonction des nageoires est essentiellement locomotrice et stabilisatrice.   
                                  ( 1 / 3 / 359 - 360 )

NAGEOIRES BISERIEES :   Type de nageoires paires - synonyme de nageoires mésorachiques.
Un axe squelettique ( cartilage ou os ) fait de segments successifs, articulés, qui portent des rayons à articles multiples. Ces rayons sont dirigés les uns en avant de l'axe, les autres en arrière, d'où l'aspect pinné caractéristique ( Crossoptérygiens, Dipneustes ).
Voie aussi MEMBRES, ARCHIPTERYGIE.
NAGEOIRES MESORACHIQUES :   Synonyme de nageoires bisériées - Voir MEMBRES.
NAGEOIRES UNISERIEES :   Type de nageoires paires.
Tous les rayons sont d'un même côté de l'axe qui compte 3 segments cartilagineux ( Sélaciens ).
NAISSAIN :   Larves nageuses de nombreux invertébrés avant leur fixation ( moules, huîtres, balanes ).
NANISME SPATIAL :   Arret de développement en milieu confiné, résultant d'un défaut d'assimilation, provenant selon toute apparence, d'un défaut corrélatif dans la préhension alimentaire des substances dissoutes.
NANNOPHAGE :   Se dit des poissons dont l'alimentation se compose de proies microscopiques ( Inv. Microphage, Macrophage ).
NATURALISE :   Se dit d'un organisme parfaitement acclimaté sur un sol qui lui est étranger.
NAUPLIE :   Larve planctonique caractéristique des Crustacés.
Les nauplies d'Artémias, ainsi que celles de Cyclopes ( plus petites ) sont utilisées pour l'alimentation des alevins.
NAUPLIUS :   Premier stade larvaire des crustacés présentant 3 paires d'appendices natatoires.
NAVICULAIRE :   Creux, en forme de vaisseau.
NECROPHAGE : (Adj.) et n. m., qui vit en se nourrissant de cadavres
NECTON :   Ensemble des organismes vivant au sein des eaux ( milieu pélagique ) et capables, par leur activité natatoire propre, de se déplacer librement malgré les courants.
Le necton, purement animal, groupe des espèces de taille relativement grande, comme la plupart des mollusques Céphalopodes, des poissons et des mammifères marins, ainsi que quelques crustacés Décapodes.                               ( 1 / 3 / 360 )
NEMATHECIE :   Coussinet superficiel, formé par le groupement de filaments fertiles.
NEMATOCYSTE :   Cellule spéciale aux Cnidaires ( appelée pour cette raison également Cnidoblaste ), qui comporte, outre un noyau et un cytoplasme banals, une capsule contenant un filament urticant et un cil externe, le cnidocil.
La capsule est formée d'une substance voisine de la chitine, et comporte deux couches, la couche interne s'invaginant pour former le filament barbelé ; elle contient en outre un liquide venimeux (*).
Dès que le cnidocil est exité par un attouchement, se produit l'explosion de la capsule, qui se dévagine à l'extérieur et projette le filament vers l'ennemi ( prédateur ou proie ). Le filament s'implante dans les tissus et favorise la pénétration du liquide urticant ( lequel liquide provoque des réactions histaminiques semblables à l'urticaire )  ( 1 / 3 / 360 )
(*) Le liquide urticant présent dans cette capsule contient de l'actinogestine.
NEMATODES :   ( Phylum des Nématodes - environ 15.000 espèces ).
Les Nématodes constituent un groupe extremement varié de vers ronds non segmentés. Certains sont des parasites de plantes, d'animaux et de l'homme. La plupart mènent une vie indépendante dans le sol, l'eau douce et le fond des mers. Si l'on considère le nombre d'individus, ils forment le groupe de loin le plus nombreux parmi les Métazoaires. La plupart de ceux qui vivent librement sont longs de 1 à 3 mm., tandis que seules quelques espèces marines atteignent une longueur de plusieurs centimètres. Leur corps est d'une forme remarquablement constante, bien qu'ils se soient adaptés à vivre en de multiples lieux différents ; incolore et translucide, il est tantôt cylindrique avec des extrémités fréquemment effilées, tantôt long et filiforme avec une épaisseur constante de bout en bout. Seules quelques espèces principalement parasites s'éloignent de ces deux formes fondamentales. La surface du corps est soit lisse soit couverte de soies et d'ornementation de types variés.
Chez beaucoup d'espèces marines elle est transversalement striée à intervalles réguliers, ce qui donne à l'animal un aspect segmenté. Les vers ronds se déplacent dans un mouvement contorsionné sinusoïdal qui leur permet de se glisser entre les grains du sédiment ou à travers les débris organiques, leurs soies et leur ornementation de surface de même que leur striation aident certainement la traction. La tête se confond avec le reste du corps, la bouche terminale est entourée par des lèvres et des papîlles sensorielles ou de soies. L'extrémité antérieure de tous les Nématodes porte une paire d'organes sensoriels latéraux appelés " amphides " ; ces structures particulièrement bien développées dans les formes marines sont de formes diverses, enfoncées dans la paroi du corps et s'ouvrent à l'extérieur en jouant probablement un rôle de détecteurs de variations chimiques du milieu ambiant. Certains Nématodes portent en outre à l'arrière près de l'anus une paire d'organes sensoriels appelés " phasmides " dont la morphologie et sans doute les fonctions sont semblables à celles des amphides.
Ces organes sensoriels font d'habitude défaut dans les espèces marines elles-mêmes dotées de glandes spéciales qui, situées dans la région caudale, sécrètent une substance qui aide à fixer l'animal au substratum.
Les sexes sont séparés chez les Nématodes, les mâles et les femelles étant à peu près de même dimension dans les formes marines. Le mâle pouvu d'une queue en crochet, porte de chaque côté de l'anus une structure falciforme ou effilée qui aide à la copulation.
Après fécondation interne, les oeufs sont normalement libérés et se transforment en jeunes vers qui muent à quatre reprises avant d'atteindre l'âge adulte. Chez quelques espèces, le jeune ver se développe à l'intérieur du corps de la femelle avant d'être libéré ( viviparité ). Les cycles évolutifs complexes comprennent des stades parasites et libres qui sont communs chez certains Nématodes mais n'existent pas chez les espèces marines.
Les Nématodes se rencontrent dans toutes les mers, depuis les rivages jusqu'aux grandes profondeurs. Beaucoup se nourrissent de débris organiques et vivent en très grand nombre dans les sédiments où ils sont abondants ( 100 millions au m² ) et jouent un rôle décisif dans la décomposition et le recyclage de la matière organique. Quelques uns se nourrissent d'organismes vivants parmi lesquels les Diatomées, des petits animaux et même d'autres Nématodes.                                          ( 1 / 4 / 53 )
NEMATOMOPHES :   ( Phylum des Nématomorphes - environ 250 espèces ).
Groupe de vers longs et fins qui peuvent atteindre un mètre de long et qui vivent principalement sur le sol ou dans l'eau douce.
Un seul genre, Nectonema, se rencontre dans la mer. Le corps non segmenté mesure en général un diamètre uniforme de 1 à 3 mm. sur toute sa longueur et se termine par une bouche et un anus.
Les sexes sont séparés, la copulation est de règle ; l'oeuf se transforme en une larve qui vient parasiter un autre animal, anthropode en principe afin d'y achever son développement. Les adultes mènent une vie libre et ne semblent pas se nourrir. La distribution du groupe est cosmopolite.
NEMERTIENS :   ( Phylum des Némertiens - vers en ruban - environ 800 espèces ).
Les Némertes sont des vers généralement minces, non segmentés, longs de quelques millimètres à plusieurs mètres. Lineus longissimus qu'on rencontre dans l'Atlantique nord-est passe pour atteindre 30 mètres quand il est totalement étendu. Presque tous sont marins mais quelques-uns vivent sans inconvénient dans l'eau douce ou sur terre. Le corps est aplati ou cylindrique, contractile, recouvert de cils ; la musculature de ses parois est généralement bien développée, faite de deux ou trois couches superposées ; chez d'autres elle est en forme de lobe bien dessiné ou bien il s'agit d'une région céphalique beaucoup plus mince que le tronc. L'extrémité antérieure porte souvent des yeux et une paire de sillons sensoriels.
La principale caractéristique du groupe est la longue trompe tubulaire qui peut s'allonger hors du corps, tantôt par un pore spécialement placé en avant de la bouche ventrale, tantôt par un orifice commun avec la bouche à l'extrémité antérieure du ver.
Cette trompe peut porter des stylets en forme de barbes perçantes et sert à capturer les proies ainsi qu'à la défense. L'anus est soit terminal soit dorsal proche de l'extrémité postérieure du corps, qui se termine soit en une pointe effilée ( cire ) soit en une queue aplatie chez les espèces nageuse. L'animal n'est doté d'aucune structure respiratoire particulière.
Les sexes sont séparés dans la plpart des espèces. Les ovules et les spermatozoïdes sont souvent déchargés dans l'eau de mer ou dans un cocon muqueux dont s'entourent deux ou plus de deux vers chez quelques espèces. Les oeufs se transforment tantôt directement en jeunes vers, tantôt en larves aptes à nager librement. Une reproduction asexuée est pafois possible par division du corps en plusieurs parties. Une copulation de type primitif est supposée se produire chez quelques espèces nageuses.
Les Némertes se rencontrent dans toutes les mers où ils vivent pour la plupart sous des rochers, parmi les algues et les coraux ou dans les sédiments. Quelques espèces flottent ou nagent en haute mer. Ils sont en général carnivores ou nécrophages, se nourrissant de toutes sortes d'invertébrés et de petits poissons. Plusieurs espèces sont brillamment colorées et portent des marques caractéristiques. Leurs couleurs changent souvent à la saison de reproduction.                                                    ( 1 / 4 / 47 )
NEO-LAMARCKISME :   Voir THEORIES DE L'EVOLUTION.
NEOPARATYPES :   Voir NEOTYPE.
NEOTENIE : (Bio.) n.f.: concerne les animaux qui restent toute leur vie à l'état larvaire et se reproduisent sous cette forme.
NEOTROPICALES : (Bot.) Qualifie les plantes originaires des régions tropicales du nouveau monde ( Amérique du Nord, Amérique Centrale, Amérique du Sud ).
NEOTROPIQUE :   Relatif au nouveau monde
NEOTYPE :   Quand une description ne comprend pas de série-type ou si celle-ci a été perdue ou détruite, un auteur ultérieur peut choisir une nouvelle série qui sert d'holotype et de paratypes à l'espèce en question. Dans ce cas on ne parle plus d'holotype ni de paratypes mais de néotype et de Néoparatypes.
NEPHROS :   Rein des vertébrés ; les termes PRONEPHROS, METANEPHROS expriment les degrés de l'évolution croissante du rein définitif.                              ( 1 / 1 / 96 )
NERF :   Unité anatomique, limitée par une gaine de tissu conjonctif périphérique et formée de fibres nerveuses motrices ou sensitives qu'accompagnent des vaisseaux sanguins. Les fibres nerveuses sont des prolongements cytoplasmiques particuliers aux cellules nerveuses ou neurones. Chacune est entourée d'une gaine cellulaire ( gaine de Schwann ) sécrétant ou non une substance lipidique isolante, la myéline. On distingue donc des fibres myélinisées, de fort diamètre, et les fibres amyéliniques, de faible diamètre. Chaque fibre nerveuse conduit les influx nerveux de façon indépendante des fibres voisines. La vitesse de conduction est d'autant plus grande que la fibre est plus épaisse. Les nerfs rachidiens ou spinaux ( qui proviennent de la moëlle épinière ) sont mixtes : ils sont formés de la réunion, hors de la colonne vertébrale, de racines dorsales sensibles glanglionnées ( glanglion spinal ) et de racines ventrales motrices non glanglionnées.
Au niveau cranien, les nerfs sont soit purement sensibles ( exemple : nerfs moteurs oculaires, nerf hypoglosse ),soit enfin mixte et ganglionnés ( exemple : nerfs branchiaux - trijumeau, facial, glossopharyngien et vague ).                              ( 1 / 3 / 361 )
NERFS CRANIENS :   Un premier groupe comprend les 3 nerfs moteurs de la musculature de l'oeil : oculo-moteur commun, trochléaire ( pathétique ), abducens ( oculo-moteur externe ). Ils correspondent aux racines ventrales des nerfs spinaux, leurs cylindraxes sont des prolongements, des pseudopodes émis par les neuroblastes des parois latéro-ventrales de l'encéphale, prolongements qui vont s'étaler sur des masses musculaires. Le groupe de l'hypoglosse ( y compris l'occipital ) appartient à la région " vertébrale " du crane ; il correspond aux racines ventrales des nerfs spinaux qui ont été incorporés à l'encéphale et dont les racines dorsales ont disparu.
Les 4 nerfs dorsaux et sensitivo-moteurs : trijumeau, acoustico-facial glosso-pharyngien, vago-spinal ont une origine complexe. Leur partie sensitive provient, en partie, de la crête glanglionnaire qui apparait comme une double trainée cellulaire se détachant tout du long de la voute du tube neural. La crête glanglionnaire donne, au niveau de la tête, soit des cellules sensorielles formant une grande partie des nerfs craniens dorsaux, soit des cellules d'aspect mésenchymateux ( ectomésenchyme ) qui engendrent les cartilages du splanchnocrane et les trabécules. Au niveau du tronc, elle fournit les neurones des glanglions spinaux ( racines dorsales des nerfs spinaux ) et les éléments du système nerveux sympathique.
La crête glanglionnaire encéphalique s'isole par endroits en amas cellulaires qui se transforment en coulées et se rendent sous des épaississements ectodermiques ou placodes ( vestiges d'organes sensoriels ? ) d'ou se détachent de nombreuses cellules. Eléments de la crête et des placodes constituent la partie sensorielle du nerf qui a réellement la valeur d'une racine dorsale de nerf spinal avec son glanglion. Puis les prolongements de neurones centraux moteurs viennent s'adjoindre à la partie sensorielle, d'où formation d'un nerf mixte.                                             ( 1 / 19 / 35 )
NERITIQUE :  



(Adj.)

Qualifie le milieu qui s'étend au-dessus du plateau continental, c'est-à-dire depuis la surface jusqu'à une profondeur moyenne d'environ 200 mètres et les  organismes pélagiques qui y vivent.
Dans cette zone, qui ne représente que 7 % de la surface totale des milieux océaniques, les eaux sont relativement peu transparentes et peu pénétrables à la lumière, par suite de leur richesse en matières en suspension due à la proximité du fond et des terres émergées. La température et l'agitation des eaux sont très variables. A la variété de la  nature des fonds correspond une richesse et une grande variété des peuplements végétaux et animaux.        ( 1 / 3 / 361 )
Se dit d'un dépôt marin constitué de galets, de gravier, de sable, de vase et de boue, s'accumulant sur le plateau continental.
NERVATION : (Bot.) Ensemble des nervures du limbe de la feuille.
NERVURE CENTRALE : (Bot.) Nervure principale saillante d'une feuille.
NEUROCRANE :   Le neurocrane correspond à la partie de la tête qui entoure et protège l'encéphale et les organes des sens ( voir TETE ).
Il se distingue d'avec le splanchnocrane ou crane viscéral. Il est la boite cranienne proprement dite. C'est le chondrocrane des poissons cartilagineux.   ( 1 / 1 / 96 )
NEUROMASTE :   Organe récepteur cutané du sens de la ligne latrérale ( sensible aux mouvements d'eau ).
NEUROPHYSIOLOGIE :   Essai d'interprétation des comportements par le substrat neuromusculaire.
NEUROPODE : (Inv.) Lobe inférieur du parapode des Polychètes.
( fait de soies qui peuvent être en forme de lames, à articulations distinctes ou en forme de crochets ).
NEUROSECRETION :   Activité sécrétrice de cellules nerveuses, ou neurones, pourvus par ailleurs des prolongements dentritiques et axoniques ainsi que des corps de Nissl et des neurofibrilles normalement présents dans ces cellules. Les cellules neurosécrétrices sont des neurones qui se sont spécialisés dans la synthèse protidique. Chez les vertébrés, ces cellules neurosécrétrices sont surtout localisées au niveau du système hypothalamo-hypophysaire, mais on a également décrit, chez les poissons, un système analogue dans la portion caudale de la moelle épinière. Les groupes de cellules neurosécrétrices de l'hypothalamus sont liés par des tractus nerveux à l'hypophyse, et peuvent ainsi controler la production par cette glande des diverses hormones, et notamment des stimulines hypophysaires, qui règlent à leur tour l'activité d'autres glandes endocrines ( thyroïde, corticosurrénale et gonades ). La neurosécrétion met en quelque sorte les activités endocrines sous le contrôle du système nerveux central, elle agit par l'intermédiaire de médiateurs chimiques, comme l'acétylcholine, la noradrénaline ou la sérotonine.              ( 1 / 3 / 361 )
NEUTROBASOPHILE :   Qui préfère les substrats neutres à basiques.
NICHE ECOLOGIQUE :   1)  Place occupée par une espèce dans un ecosystème. Le terme concerne aussi bien l'habitat de cet espèce que le rôle qu'elle joue sur le plan trophique ( régime alimentaire ).
2)  Ensemble de facteurs constituant le milieu qui permettent à une espèce de vivre dans un biotope, s'y nourrir, survivre, se reproduire et ainsi assurer le maintien de l'espèce dans le biotope ( et non pas de chaque individu de l'espèce en particulier ).
NICTITANTE :   La membrane nictitante est un repli cutané transparent formant une troisième paupière. Elle se trouve située au coin antérieur ( médial ) de l'oeil ou sous la paupière inférieure. Il existe une membrane nictitante chez quelques poissons cartilagineux, chez quelques amphibiens et chez la plupart des reptiles et des oiseaux. Elle est rarement bien développée chez les mamifères, comme chez le cheval.
Elle forme chez les primates le repli semi-lunaire. Chez les serpents elle est soudée à la paupière supérieure et protège la cornée.                     ( 1 / 3 / 361 )
NIDICOLE :   Les petits des espèces nidicoles sont totalement dépendants de leurs parents pour assurer leur subsistance pendant les premiers temps de la vie. ( contraire : nidifuge )
NIDIFUGE :   Se dit d'une espèce dont la formation des nouveaux-nés est relativement bien achevée, d'où une certaine autonomie des jeunes dès la naissance. Par opposition, les petits des espèces nidicoles sont totalement dépendants de leurs parents pour assurer leur subsistance oendant les premiers temps de la vie.
NITRATATION :   Transformation, dans le sol, des nitrites en nitrates.
NITRATE :   Sel de l'acide nitrique.
NITRIFICATION :   Transformation de l'ammoniac et de ses sels en nitrates, se faisant en deux phases : nitrosation et nitratation.
NITRITE :   Sel de l'acide nitreux.
NITROPHILE :   Qui aime les composés azotés et en particulier les nitrates.
NITROSATION :   Transformation, dans le sol, de l'ammoniaque ou des sels ammoniacaux en nitrites.
NIVEAU TROPHIQUE :   Situation ( producteur, consommateur ) dans la chaine alimentaire d'un ecosystème.
NOEUD : (Bot.) Partie de tige où une ou plusieurs feuilles apparaissent, habituellement gonflée et nettement visible.
L'espace qui sépare deux insertions est appelé entre-noeud.
NOMEN NUDUM :   ( abéviation : N. N. ) Nom d'espèce invalide.
( Nom non valide d'après les Règles de Nomenclature zoologique ).
NOMEN TRIVIALE :   Nom de travail utilisé dans une publication, mais non valide.
NOMENCLATURE UV :   Répartition et Nomenclature des U. V.  ( Congrès de Copenhague  -  1932 )
---------------------------------------
   50 nm                    Zone de Millikan
 120 nm                    Zone de Lyman
 185 nm                    Zone de Schumann
 280 nm                    U. V. lointain  C
 315 nm                    U. V. moyen   B
 400 nm                    U. V. proche   A
 450 nm                    Lumière visible      ( violet ........................Rouge)
                                                                               ( RFA  -  4, 1977 )
NOTOCHORDE :   Cet organe, dit encore corde dorsale, représente l'ébauche de squelette axial des embryons de tous les vertébrés, ainsi que de certains invertébrés, qu'on groupe pour cette raison en Protochordés.
La corde est un matériel mésodermique mis en place lors de l'invaginationndes divers feuillets embryonnaires. Elle est faite de grandes cellules turgescentes, et doit sa rigidité aux deux gaines, élastique et conjonctive, qui l'entourent. La corde subsite rarement chez l'adulte ( comme chez la Lamproie par exemple ) ; le plus souvent, elle sert de " maquette " aux cellules mésodermiques sclérotomiales qui viennent l'entourer et édifier autour d'elle la colonne vertébrale. La corde se prolonge dans la portion caudale du corps, mais vers l'avant, elle se  termine au niveau des capsules auditives du neurocrane. On parle donc, dans la morphologie de la tête, des régions précordale et paracordale.   ( 1 / 3 / 361 )
NOTOPODE : (Inv.) Lobe supérieur du parapode des Polychètes.
( fait de soies qui peuvent être en forme de lames, à articulations distinctes ou en forme de crochets ).
NOURRITURE EXOGENE :   Nourriture des jeunes poissons après épuisement du sac vitellin.
NOURRITURE PULVERULENTE :   Contenant des animacules microscopiques ( cyclopes, nauplius, radiolaires, etc... ).
NTK :   Voir AZOTE KJELDAHL.
NUCLEIQUE :   ( Acides nucléiques ) Acides phosphorés qui sont parmi les constituants fondamentaux du noyau de la cellule.
NUMERO ATOMIQUE :   Caractérise la charge électrique du noyau ; il diffèrencie par conséquent les éléments les uns des autres.
NUPHARAIE :   Végétation sous-lacustre sur un fond de 2 à 4 mètres, à feuilles flottantes.
NUTRIENTS :   Terme utilisé surtout par les auteurs de langue anglaise pour désigner les substances généralement inorganiques, nitrates et phosphates, apportées des continents sur le fond de la mer. Ces substances sont particulièrement nutritives pour le phytoplancton, dont elles augmentent la productivité.
NUTRIMENTS :   Substances chimiques utilisées par un organisme pour " nourrir " ses cellules ( nitrates, phosphates, silicates, amoniac ).
NYCTHEMERAL :   De nycthémère, durée de vingt-qutre heures, comportant un jour et une nuit ( le nycthémère est une unité physiologique de temps, comprenant pour l'homme et la plupart des animaux, une période de sommeil, rytmée par le jour et la nuit ).

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