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CACATUOIDES : Vient du nom latin Cacatoès, ce beau Perroquet à huppe érectile. En aquariophilie nous trouvons ce mot souvent en relation avec certaines formations dans les nageoires, par exemple chez Apistogramma cacatuoides dont les premiers rayons de la nageoire dorsale font penser, lorsqu'ils sont dressés, à la  huppe d'un Cacatoès.
CACHEXIE : ( grec, kakhexia = mauvaise condition physique) État d'affaiblissement, d'amaigrissement extrême du corps, constituant la phase terminale de certaines maladies ou infections chroniques.
CADUC : (Bot.) Se dit surtout des feuilles qui tombent chaque année.
Se dit également d'un organe qui tombe de bonne heure.
CAECUM : Du latin cæcum, aveugle. Poche terminée en cul-de-sac.
CAECUM PYLORIQUE : On appelle cæcum ou appendices pyloriques des évaginations en doigt de gant de la paroi intestinale au voisinage de la valvule pylorique (contact estomac - intestin), et qui ont pour effet d'augmenter la surface absorbante intestinale. De nombreuses familles de poissons sont dépourvues de ces appendices; chez les autres, leur nombre peut varier de l'unité au millier. Les cæcums restent isolés, ou peuvent se ramifier et constituer parfois un organe massif d'aspect spongieux. La structure des caecums est en tout point identique à celle de l'intestin normal. (voir aussi APPAREIL DIGESTIF)                 ( 1 / 3 / 342 )
CALABARICUS : Se rapporte à la côte de Calabar en Afrique occidentale. Il s'agit donc d'une dénomination géographique, telle qu'on en rencontre souvent dans les noms de poissons d'aquarium,  et qui donne une indication sur l'origine ou le lieu de trouvaille. (Exemple : Poisson-roseau, voir CALAMOS)
CALAMOS : Ce mot est d'origine grecque. Nous le trouvons par exemple chez Acorus calamus, une plante couramment cultivée en aquarium. En grec le mot signifie "tuyau, tube". Il fait allusion à l'inflorescence des plantes qui appartiennent à la famille des Aracées, les Arums.
Le poisson-roseau, Calamoichthys calabaricus devrait donc s'appeler, en traduction exacte, "Poisson-tuyau originaire de la région de Calabar".
CALCAIRE : Composé de carbonate de calcium (CaCo3) ou craie.
CALCICOLE : Qui croit dans les terrains calcaires.
CALCIFUGE : Qui ordinairement ne réussit pas à vivre sur un substrat renfermant du calcaire.
CALCIPHILE : Qui recherche le calcaire.
CALÉFACTION : (des eaux) Néologisme désignant la pollution des eaux par la chaleur produite par diverses installations industrielles (centrales électriques par exemple).
CALICE : (Bot.) Partie extérieure d'une fleur, habituellement verte et semblable à une feuille (sépale) qui protège le bouton fermé.
CALLICHTYS : De callium, en latin peau dure (des animaux), fait allusion aux plaques osseuses qui recouvrent le corps de nos poissons d'aquarium de la famille des Callichthyidae tels que les Brochis, les Corydoras, etc... Et que l'on nomme aussi Poisson-cuirassés ou Silures-cuirassés.
CALYPTOBLASTIQUES : Hydraires à polypes cachés dans des logettes (Campanulaires, Plumulaires, Sertulaires).
CAMALLANUS : Voir ANNEXE  026
CAMOUFLAGE : Voir HOMOCHROMIE.
CAMPANULE : (Bot.) Qualifie un organe en forme de coupe ou de cloche.
CAMPTOTRICHES : Rayons des Dipneustes qui présentent à la fois des caractères d'Actinotriches et de Lépidotriches. (Voir aussi RAYONS ).
CANAL DÉFÈRENT : Canal d'évacuation des produits génitaux mâles. Chez les Téléostéens, le canal déférent est un spermiducte, qui unit directement le testicule à une papille génitale post anale. Chez les autres vertébrés, le canal déférent est le canal de Wolff ou uretère primaire. Si ce canal assure à la fois les fonctions d'élimination des produits urinaires et génitaux mâles, c'est un urospermiducte (cas des Amphitiens); s'il se forme un uretère secondaire. Le canal de Wolff, primitivement urinaire, se met au seul service du testicule. Le canal de Wolff débouche dans la partie caudale de l'intestin, ou cloaque.   ( 1 /  3 / 342 ) 
CANAL MÉSONÉPHRITIQUE : ( mésonéphritique) Voie URETÈRE, MILIEU INTERNE.
CANAL PNEUMATIQUE : Conduit unissant l'Å“sophage dorsal à la vessie natatoire. Ce conduit subsiste chez les poissons Physostomes. Chez les Physoclistes, il se forme chez l'embryon, puis s'oblitère et disparaît.  (1/3/342 )
CANAL SEMI-CIRCULAIRE : Portion de l'oreille interne, ou labyrinthe, en communication avec l'utricule, et qui intervient dans les phénomènes d'équilibre en fournissant des indications sur les mouvements de la tête dans l'espace. Il existe normalement trois canaux semi-circulaires dans chaque oreille, deux orientés verticalement dans les deux plans perpendiculaires, le troisième situé dans un plan horizontal. Chaque canal se renfle, au voisinage de l'utricule, en une ampoule qui contient les cellules ciliées sensibles au déplacement par inertie du liquide interne, ou endolymphe. Les fibres nerveuses issues de ces ampoules participent à la constitution du nerf vestibulaire (branche du nerf auditif)                                          ( 1/37/342)
CANAUX DE CUVIER : Voir APPAREIL CIRCULATOIRE.
CANNELÉ : (Bot.) Organe, généralement tige, présentant des cotés longitudinales régulières.
CAPILLAIRE : Organe du système circulatoire, de faible diamètre, dont la paroi est limitée à l'endothélium. Les capillaires s'interposent généralement entre des artérioles apportant le sang venant du cœur (système afférent) et des veinules conduisant le sang vers le cœur (système efférent). Il existe toutefois des système capillaires intercalés sur la voie artérielle (réseau admirables), ou sur la voie veineuse (système porte; les plus importants sont les systèmes porte hépatique et rénaux). (Voir aussi ANNEXE 026). (1/3/342)
CAPITÉE : (Bot.) En tête arrondie.
CAPITULE : (Bot.) Inflorescence regroupant un grand nombre de fleurs sessiles portées par un pédoncule élargi à son sommet. (1/44/250)
CAPSULE DE BOWMAN : Au cours du développement embryonnaire du rein, chaque tubule urinaire du rein se renfle en une chambre néphritique et se met en rapport, d'une part avec la cavité cœlomique, d'autre part avec l'uretère primaire ou canal de Wolff.
Une artériole issue de l'aorte dorsale forme alors un réseau admirable qui déprime la chambre néphritique et constitue ainsi une capsule à double paroi, la capsule de Bowman. Le réseau capillaire forme le glomérule de Malpighi, et l'ensemble du glomérule et de la capsule représente l'unité rénale dite corpuscule de Malpighi. C'est au niveau du plasma sanguin dans le tubule urinaire.         (1/3/343)
CAPSULE OLFACTIVE : Formation cartilagineuse paire située en avant de la région céphalique et qui enferme l'organe olfactif. Cette formation s'ossifie ensuite et fournit la région ethmoidienne du crane.            (1/3/343)
CAPSULE OPTIQUE : Formation cartilagineuse qui apparaît chez les embryons de Vertébrés, de part et d'autre de l'extrémité antérieure de la corde.
Elle contient l'oreille interne. Son développement ultérieur constitue toute la portion postérieure du crane, à l'exception de la région d'articulation sur la colonne vertébrale (région occipitale). Cette capsule s'ossifie chez l'adulte en un nombre variable d'os. C'est sur elle que s'articule l'hyomandibutaire qui suspend la mâchoire.
CARACTÈRE APOMORPHE : Caractère évolué (à partir d'un caractère primitif); on dit aussi dérivé ou spécialisé.
CARACTÈRE PLÉSIOMORPHE : Caractère primitif.
CARACTÈRE SECONDAIRE : Caractères sexuels secondaires : Les vertébrés sont généralement gonochoriques, c'est à dire à sexes séparés. Dans ce cas, les mâles diffèrent des femelles par un certain nombre de caractères. Les Gonades, les conduits génitauxévacuateurs, les glandes annexes et les organes copulateurs chez les espèces à fécondation interne constituent l'ensemble des caractères primaires.
Il existe d'autres caractères, liés au fonctionnement de l'appareil génital, mais n'en dépendant pas directement, qui forment l'ensemble des caractères sexuels secondaires.
Les caractères sexuels secondaires se manifestent soit de façon permanente, comme chez les mammifères et les oiseaux en général, soit de façon cyclique; ils apparaissent dans ce dernier cas au moment de la reproduction (parure de noce ou livrée nuptiale) et disparaissent pendant le repos sexuel. C'est le cas général des vertébrés poikilothermes (poissons et amphibiens). Dans ce cas, les mâles et femelles se ressemblent beaucoup pendant le repos sexuel: c'est la forme neutre. Pendant la période de reproduction, les deux sexes peuvent acquérir une parure de noce distincte; le plus souvent, toutefois, le mâle se transforme.
Les caractères sexuels secondaires peuvent affecter des structures anatomiques (comme le plumage, la taille, l'ergot, la crete et les barbillons du coq); il peuvent aussi se manifester au niveau physiologique et affecter le niveau métabolique général; enfin ils interviennent au niveau psychique. Chez les poissons, par exemple, c'est souvent le mâle seul qui choisi et défend le territoire de reproduction, qui se livre aux combats, qui nidifie, qui surveille la ponte et s'occupe des alevins, etc...
Les caractères sexuels secondaires sont sous la dépendance de la sécrétion des hormones sexuelles. La castration empêche donc l'apparition des caractères cycliques et provoque la régression des caractères permanents.
CARAPACE : Enveloppe calcaire et / ou chitineuse qui entoure partiellement ou totalement le corps des crustacés et de certains Arachnides.
CARASSIUS : C'est le nom latin du Carassin. En fait ce nom est d'origine grecque, c'est à dire caras, car déjà les anciens Grecs l'employaient pour désigner un poisson. Notre poisson rouge a comme nom d'espèce auratus donc le Carassin doré.
CARBONIFÈRE : Système de l'ère paléozoique ou primaire, qui a duré environ 65 millions d'années, entre les sytèmes dévonien, plus ancien et permien, plus récent.
Son ancienneté se situe entre 345 et 280 millions d'années (Voir ÈRE GÉOLOGIQUE).  (1/3/343)
CARCINOLOGIE : Science consacrée à l'étude des crustacés (cancer, carcinus en latin).
CARENCE : Insuffisance ou absence dans l'alimentation de certains éléments indispensables à la nutrition.
CARÈNE RÉCIFALE : Étroite zone de passage entre le platier horizontal et la pente oblique ou subverticale.      (1/9/91)
CAREX : (Bot.) Nom scientifique dse " Laiches ", variété de Cypéracées.
CARICAIE : Peuplement de grand carex, dans les marécages de bord de lac non immergés.
CAROLINIANA : Ce nom est également d'origine géographique et se réfère aux états des Carolines aux USA.
CAROTÈNE : Pigment photosensible rouge que l'on trouve dans les plantes.
CARPELLE : (Bot.) Pièce florale femelle constituée du style, du stigmate et de l'ovaire.                                  (1/44/250)
CARPOGONE : (Bot.) Cellule femelle dse algues rouges.
CARPOS : Signifie en grec " fruit ou poignet ". Ce nom a été donné à notre carpe probablement parce qu'elle est tellement prolifique et figure parmi nos principaux poissons comestibles. Son nom complet est Cyprinus carpius.
CARPOSPORE : (Bot.) Spore formée chez les algues rouges sur un appareil issu de la fécondation, le gonimoblaste.
CARTILAGE : Tissu squelettique de type conjonctif (Voir TISSU CONJONCTIF), dont les cellules, enfermées dans des capsules, sont séparées les unes des autres par une substance fondamentale imprégnée d'une micoprotéine, la chondrine, qui peut se calcifier.
Le cartilage est dépourvu de vaisseaux chez l'adulte. Sa croissance se fait, soit par apposition de son enveloppe conjonctivive, soit par multiplication des cellules cartilagineuses (intussusception). Le cartilage se rencontre chez les vertébrés ainsi que chez les mollusques céphalopodes. Chez les espèces à squellette osseux, les pièces squelettiques de l'adulte proviennent soit de formations cartilagineuses embryonnaires (squellette profond à ossification enchondrale), soit de formation conjonctive (squellette superficiel à ossification dermique).                                                                                                                                     (1/3/343)
CARTILAGE DE MECKEL : Portion ventrale de l'arc mandibulaire, qui s'articule sur la portion dorsale ou ptérygo-palatocarré. Chez le poissons cartilagineux, le cartilage de Meckel constitue toute la machoire inférieure. Chez les poissons osseux, la machoire inférieure de l'adulte, ossifiée, résulte à la fois de l'ossification du cartilage de Meckel et de la superposition sur le squellette profond d'os dermiques, en particulier du dentaire, qui porte les dents de la machoire inférieure.                                                                                                                        (1/3/344)
CARYOTYPE : 1) Ensemble des chromosones d'une cellule après que ceux-ci ont été réunis par paires de chromosones identiques et classés selon certains critères.
2) Proposons une comparaison audacieuse : cellule = ordinateur !
Un ordinateur est un appareil capable d'exécuter une série d'opérations suivant une séquence définie.
L'organisation de cette séquence est un programme. Toutes les instructions qu'il comporte sont stockées dans la mémoire de l'ordinateur.
Dans le cas qui nous occupe, à savoir un poisson, cette mémoire qui permet à l'ordinateur d'effectuer le programe, se trouve dans le patrimoine génétique de l'espèce, patrimoine génétique qui va déterminer la croissance et la survie de l'espèce par le biais de la reproduction.
Si l'on considère un oeuf fécondé, il contient toutes les instructions nécesaires à la construction et à la survie de l'organisme auquel il va donner naissance. Cet ensemble d'instructions est le patrimoine génétique de l'individu.
Cet ensemble d'instructions est stocké sous forme de code dans les gènes. Le gènelui-même est constitué d'ADN (acide désoxyribonucléique). Le programme inscrit sur les gènes sera lu par d'autres molécules d'ADN( acide ribonucléique) qui transmettra les ordres aux organes d'exécution : les ribosomes.
La croissance et la multiplication de l'individu passe nécessairement par la division cellulaire. Après division, chacune des cellules nées doit être le même que celui de la cellule mère.
La cellule prépare donc sa future division en se créant une image conforme à son code génétique (duplication de l'ADN). Une fois cette opération réalisée, la cellule est prete pour une division (mitose). Pour s'assurer d'une répartition symétrique de l'ADN, la nature a envisagé un dispositif aussi simple qu'efficace. Quelques instants avant la division cellulaire, l'ADN se rassemble en plusieurs filaments compacts : les chromosomes.
Un chromosome comporte donc 2 fragments identiques d'ADN (l'original et sa réplique) réunis par une sorte de ligament : le centromère.
Les différentes espèces, tant animales que végétales, diffèrent par le nombre, la taille, la forme de ces chromosomes.
On comprend donc l'utilité de l'étude des chromosomes en systématique. En effet, revenons à notre comparaison avec l'ordinateur, si nous changeons le programme de celui-ci, le travail effectué differera du travail initial : nous aurons donc des résultats finaux différents. Il en est de même chez nos poissons. Si nous changeons la carte génétique (programme) nous obtiendrons des espèces différentes (résultats) aussi, insistons-nous sur le fait que chaque espèce a une carte génétique qui lui est propre.

En quoi consiste l'étude du caryotype ?
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1. recherche du nombre de chromosomes.
2. recherche du nombre de bras chromosomiques
     ----> exemples :
     - chromosomes à un bras : le centromère est à l'extrémité du chromosome qui est appelé " chromosome télocentrique ".
     - chromosome à 2 bras ( 1 long - 1 court ) : le centromètre n'est pas au milieu du chromosome qui est appelé " chromosome sub-métacentrique ".
     - chromosome à deux bras égaux : le centromère est au milieu du chromosome qui est appelé " chromosome métacentrique ".
On remarque donc que :
  a) à nombre de chromosomes égal, le nombre de bras peut être différent.
  b) à nombre de chromosomes et bras égaux, la proportion entre la longueur des bras peut varier.
Ce nombre de chromosomes, de bras chromosomiques, la grandeur relative des bras, sont très importants car ils sont en fait le programme génétique commun à tous les membres de l'espèce, programme qui diffère de celui des autres espèces et qui agit de ce fait comme une barrière conduisant à l'isolement génétique des espèces.

Ces mécanismes d'isolement qui conduisent à la spéciation des espèces peuvent être de plusieurs type (selon MAYR) :
  a) Mécanismes précopulatoires :
      - isolement par l'habitat.
      - isolement par la saison de reproduction.
      - barrières éthologiques ( = de comportements )
  b) Mécanismes postcopulatoires :
      - mortalité gamétique : les spermatozoïdes sont attaqués par une réaction antigénique qui les tue ou les empêche de pénétrer la membrane de l'oeuf d'une autre espèce.
      - mortalité des zygotes ( oeufs fécondés ).
      - invivabilité des hybrides.
      - stérilité des hybrides.

On comprend donc toute l'utilité de l'analyse du caryotype pour définir les espèces mais aussi celle de l'hybridation volontaire qui permet justement de découvrir que des barrière existent même si on ne peut les définir clairement.

Une autre étude peut aussi être faite grâce au caryotype : il s'agit de l'étude de l'évolution des espèces.
On remarque en effet que les composants d'un même groupe d'espèces dérivent d'un ancêtre commun. En effet sans être les mêmes, les caryotypes ont certains caractères communs ( par exemple, le rapport entre le nombre de bras chromosomiques et le nombre de chromosomes ). On peut ainsi s'apercevoir à quelle lignée phylétique appartient une espèce.
A propos de lignées phylétiques, parlons un peu de l'évolution des espèces.
Si le mécanisme que nous venons de décrire se poursuivait indéfiniment sans accident, il est évident que nous aurions depuis l'apparition de la vie terrestre une prolifération d'espèces primitives ce qui nous le savons, n'est pas le cas. De temps à autre, un " accident " se produit dans la transmission du message, ce qui entraine :
    - une modification des individus et de leur programme.
     -et de ce fait, une diversification des espèces.
Ces accidents qui affectent le patrimoine génétique résulte :
    - de la fission chromosomique qui peut diviser un chromosome métacentrique en deuc chromosomes télocentriques ( ce fait est mis en doute par plusieurs spécialistes ).
    - de la fusion de 2 chromosomes télocentriques en un métacentrique, avec de ce fait une réduction du nombre de chromosomes.
    - lors de la fusion, de la perte de bras chromosomiques ne contenant peu ou pas de matériel génétique actif.
     ....
il est à noter que toute modification du caryotype est un phénomène irréversible : on ne retrouve pas ce qu'on a perdu. Signalons aussi que la spéciation peut aussi se faire sous d'autres pressions :
    - la compétition entre sujets qui peut conduire à la colonisation de niches écologiques distinctes.
    - une variation géographique des caractères d'une espèce qui aboutit à une spéciation géographique.   (1/47/11 à 45

CATABOLISME : Ensemble des réactions biochimiques amenant la transformation de la matière vivante en déchets, et constituant la partie destructrice du métabolisme.  ( voir aussi METABOLISME )
CATADROME : Se dit d'un poisson qui descend d'une rivière dans la mer pour se reproduire (exemple : Anguilles). (du grec cata, en bas et dromos, course) ( Synonyme : THALASSOTOQUE ).
CATALYSEUR : Substance capable d'accélérer ou de faciliter une réaction chimique, sans entrer dans la composition du produit obtenu.
CATASEMATIQUES : ( Adj.) Attitudes défensives qui ont pour fonction d'éviter une attaque décisive et de préserver l'individu de toutes sortes de contacts physiques et de blessures corporelles.
CATASTROPHISME : Voir THEORIES DE L'EVOLUTION
CAUDAL : Vient du latin cauda qui signifie "queue". On le trouve dans de nombreux noms scientifiques, tels par exemple caucomaculata, caudovittata, caudofasciata, etc... La deuxième partie d'un nom semblable indique quelque chose qui se trouve sur la queue ou qui est orienté vers la queue.
CAULINAIRE : (Bot.) Se dit des feuilles qui naissent sur la tige.
CAVIAR : Oeufs dépouillés et salés de diverses espèces d'esturgeons (esturgeon, sterlet, etc...) vivant surtout dans les eaux russes. Astrakhan est le centre principal de l'exportation du vrai caviar russe.
Un esturgeon fournit de 12 à 20 kg ; valeur nutritive : 38 % de protéines et 15 % de lipides. 
CAVITES CORPORELLES : De nombreux animaux de plus de quelques millimètres ont des cavités corporelles remplies de fluide. Il en existe de trois types : le pseudo coelome, l'hémocoele et le coelome.

Le speudocoelome dérive sans doute du blastocoele, cavité formée par la multiplication des cellules de l'oeuf fécondé, qui s'organisent tout d'abord en boule creuse. Dans certains groupes, comme les Rotifères le blastocoele persiste et est appelé pseudocoelome.

On trouve l'hémocoele, le second type de cavité, chez tous les Arthropodes et la majorité des Mollusques, animaux dont l'appareil circulatoire est ouvert.
Le nom "hémocoele" est donné à toutes les cavités du mésoderme dans lesquelles le sang circule.

Le troisième type de cavité, le coelome, se situe aussi dans le mésoderme. Il est formé lorsque le tissu mésodermique se divise pour délimiter des espaces internes, ou lorsqu'il renferme un espace en évoluant à partir de l'ectoderme.
La formation d'une espace coelomique crée en général deux couches musculaires : l'une tapisse la paroi corporelle et l'autre recouvre l'intestin. Cela offre l'avantage à l'intestin de pouvoir bouger, indépendament du reste du corps. ( L'hémocoele offre des avantages semblables aux Arthropodes et aux mollusques). Le liquide coelomique peut aussi completer l'appareil circulatoire en transportant l'oxygène, et peut devenir le réservoir dans lequel oeufs et spermatozoïdes sont accumulés avant d'être libérés par des canaux ouverts vers l'extérieur, et qui peuvent aussi transpoter les déchets. La présence d'une cavité remplie de fluide sert aussi à la locomotion. La contraction des muscles qui entourent une partie du corps peut créer l'extension d'une partie : c'est le principe des mouvements d'animaux à corps mou.                    ( 1 / 53 / 72 )

CEINTURE : Ensemble squelettique sur lequel s'articule l'axe des membres pairs. On lui donne le nom de squelette zonal, tandis que le squelette du membre est dit appendiculaire. Il existe une ceinture antérieure, ou scapulaire (pectorale) et une ceinture postérieure ou pelvienne. La ceinture pectorale n'est jamais liée à la colonne vertébrale, sauf chez les raies; elle est reliée au crane chez les poissons osseux, à la cage thoracique chez les autres vertébrés.
La ceinture pelvienne est libre chez les poissons; elle est fixée à la clonne vertébrale chez les vertébrés Tétrapodes.               ( 1 / 3 / 344
( voir SQUELETTE ZONAL ).
Chez les INVERTEBRES :
1) Anneau de soies qui entoure le corps des Pogonophores.
2) Partie du manteau qui entoure les plaques coquillières des chitons.
CEINTURE NATATOIRE : La "charpente" osseuse intrene des nageoires paires.
CEINTURE PECTORALE : Voir CEINTURE, SQUELETTE ZONAL.
CEINTURE PELVIENNE : Ensemble osseux supportant les nageoires pelviennes.
Voir CEINTURE? SQUELETTE ZONAL.
CEINTURE SCAPULAIRE : Synonyme de Ceinture pectorale ou antérieure. Voir CEINTURE, SQUELETTE ZONAL.
CELEBENSIS : D'après l'ancienne ile Célèbes dont le nom actuel est Sulawesi. Ce nom indique que le poisson est originaire de cette ïle de l'Indonésie.
CELLULE PIGMENTAIRE : Voir CHROMATOPHORE.
CENTRIFUGE : Qui tend à éloigner du centre
CENTRIPETE : Qui tend à rapprocher du centre.
CENTROLECITHES : Voir VITELLUS.
CENTROSOME : Du grec kentron, centre et soma, corps. Corpuscule placé près du noyau de la cellule, auqel se rattache le flagelle, et qui dirige la division de la cellule.
CEPHALASPIDES : Vertébrés  Agnathes fossiles ou Ostracodermes d'aspect pisciforme, à tête large et apltie dorso-ventralement, recouverte, ainsi que la portion antérieure du corps, des plaques osseuses dermiques formant le bouvclier. On pense que ces animaux possédaient des masses musculaires électrogènes.
CEPHALOTHORAX : Du grec képhalè, tête; et thorax, pooitrine. Partie du corps formée par la réunion de la tête et du thorax, chez les crustacés et les arachnides.
CERATA : Processus situés sur le dos de certains mollusques dépourvus de coquilles.
CERATOBRANCHIAL : Voir BRANCHIAL.
CERATOTRICHE : Voir ACTINOTRICHE, RAYONS.
CERCAIRE : Forme lavaire infectante de vers parasites distomiens (douves), qui se développe dans le corps d'un mollusque aquatique, la cercaire peut se déplacer (la métacercaire est immobile et enkystée).
CERVEAU ANTERIEUR : Nom donné à la première des cinq vésicules encéphaliques, ou télencéphale, appelée egalement hémisphères cérébraux.
Chez les vertébrés inférieurs, le cerveau antérieur a surtout une fonction olfactive. Chez les vertébrés supérieurs, il acquiert des fonctions très élaborées et diversifiées, grace au développement du cortex cérébral.          ( 1 / 3 / 344 )
CERVEAU INTERMEDIAIRE : Nom donné à la seconde des cinq vésicules encéphaliques, ou diencéphale, qu'on appelle encore couches optiques.
La portion dorsale du cerveau intermédiaire comporte une structure glandulaire, ou épiphyse; la portion ventrale comporte une autre glande, l'hypophyse, qui intervient sur le fonctionnement d'autres glandes endocrines par l'intermédiaire de stimulines.                                                 ( 1 / 3 / 344 )
CERVEAU MOYEN : Nom donné à la troisième des cinq vésicules encéphaliques, ou mésencéphale. La portion dorsale de ce cerveau moyen est encore appelée toit optique.
Chez les vertébrés inférieurs, le toit optique est le centre de projection des impressions visuelles.
Chez les vertébrés supérieurs, la projection se fait sur la portion caudale ( lobe occipital ) du cortex cérébral, et le toit optique ne conserve qu'un rôle réflexe oculaire ' accommodation du cristallin, ouverture pupillaire ).   ( 1 / 37 / 344 )
CERVEAU DE NEPTUNE : C'est le nom que les plongeurs donnent à des formes massives et arrondies de mpadrépores qui évoquent les circonvolutions du cerveau. Les cerveaux de Neptune peuvent appartenir à deux sous-ordres de scléractiniaires : les Fungiina ( porites ) et les Faviina ( méandrines ).
CERVELET : Portion postérieure de l'encéphale, correspondant à la vésicule mésencéphalique, dorsale au tronc cérébral.
Le cervelet est fondamentalement un centre vestibulaire, recevant les influx nerveux provenant des organes statiques de l'oreille interne, ou labyrinthe.
Chez les vertébrés terrestres s'ajoute à cette fonction une fonction proprioceptive, par laquelle le cervelet intervient dans les phénomènes de posture.                                                                                           ( 1 / 3 / 344 )
CESPITEUSE : (Bot.) En petite touffe qui s'étend à l'aide de rhizomes nombreux, courts.
CESTODE : Du latin cestus, du grec kestos, ceinture, courroie, sangle. Ver parasite dont le corps long et plat à la forme d'un ruban ( ténia )
CETACES : Ordre de mammifères tous adaptés à la vie aquatique et qui, par convergence, ont une morphologie pisciforme. (1/3/344)
Cet ordre comprend les Mysticètes et les Odontocèdes, respectivement les baleines et les dauphins au sens large.
( du grec : ketos = monstre aquatique )
CHAETODON : Le mot original en vieux grec est cheion et signifie "poil, chevceux", odon = dent. Dans la forme composée les représentants de ce groupe de poissons coralliens s'appellent donc " à dents sétiformes ", qualificatif usuellement employé en parlant de la famille à laquelle appartiennent les chétodons, vu que leur bouche est garnie de petites dents en forme de soies.
CHAINES : ( chaines trophiques, chaines alimentaires ) Ensemble des organismes qui assurent successivement le transfert de la matière dans un cycle bio-géochimique. Elles comportent toujours des producteurs (plantes vertes), des consommateurs herbivores et des carnivores (aniamux), enfin des décomposeurs qui assurent la minéralisation des déchets organiques.
CHALEUR SPECIFIQUE : Quantité de chaleur nécessaire pour élever de un degré la température d'un corps.
CHAMAEPHYTE : (Bot.) Végétal nain dont les bourgeons hivernaux sont au-dessus du sol, mais son appareil aérien ne dépasse guère 50 cm.
CHAMP ACANTHOGENE : Voir ECAILLES.
CHAMP ANTERIEUR : Voir ECAILLES.
CHANGEMENTS CHROMOGENES : Voir PATRON DE COLORATION.
CHANGEMENT CHROMOMOTEURS : Voir PATRON DE COLORATION.
CHARACOIDEUS : Ce mot vient de carax et signifie dans sa forme  modifiée :
resseblant à charax. On veut dire de cette manière que le poisson ressemble aux représentants du genre Charax.
CHARAX : Par ce mot les Romains désignaient les palissades hérissées de piques qui protégaient leurs fortifications. Vu que les dents peuvent avoir une forme similaire on a choisi ce mot pour la famille des Characidés ou pour un genre, Charax, à dents pointues.
CHARBON ACTIF : Bien qu'il ait été reconnu actuellement que la structure poreuse constitue la propriété la plus importante du charbon actif, dans le passé on a cru que le charbon devait être activé par un traitement chimique et par la chaleur afin de pouvoir éliminer la couleur, d'où le nom de charbons actifs. A présent nous savons que l'élimination d'impuretés de gaz et de liquides par le charbon actif se fait par adsorption. L'adsorption peut être subdivisée en adsorption physique et chimisorption. Dans l'adsorption physique les impuretés sont retenues sur la surface du charbon par de faibles forces Van der Waals, tandis que dans la chimisorption les forces sont relativement fortes et se produisent aux endroits actifs de la surface ( exemple : groupement d'oxydes ). C'est pourquoi l'efficacité du charbon dépendra de sa surface, où la chimisorption pourra se produire. De cette manière le charbon actif élimine en effet l'impureté contrairement aux procédés de blanchiment où l'impureté colorée est seulement altérée en matériau incolore. Les charbons actifs peuvent être produits en laboratoire à partir d'un grand nombre de matériaux, mais le plus employés dans la pratique sont la tourbe,la houille, la lignite, le bois et le mésocarpe de coco. Les résidus de carbonisation et d'activation se trouvent avoirun très grand volume de pores, et comme ceci est dérivé de pores à diamètre très petits, il apparait que la surface totale interne poreuse est grande. Beaucoup de charbons actifs possèdent une surface interne de l'ordre de 1000 mètres carrés par gramme, et c'est précisement cette surface énorme qui rend les charbons tellement efficaces comme absorbants.
Le charbon actif contient trois groupes de pores, à savoir : les macropores (radius environ 1000 nm), les mésopores (radius environs 2 - 15 nm) et les micropores (radius environs 1 nm). Les mésopores et les micropores constituent la partie majeur de la surface et selon Dubinbin ils se trouvent être les pores les pores les plus importants dans l'adsorption des phases liquides et gazeuses. Par contre les macropores ont assez peu d'importance en ce qui concerne l'adsorption, mais ils peuvent servir comme artères le long desquelles une diffusion rapide est possible. Parmi les applications typiques du charbon actif, on peut noter :
- traitement des eaux résiduelles, d'origine organique.
- production d'une eau industrielle de haute qualité.
- élimination des gouts et odeurs des sources d'eau municipales.
- traitement d'eau résiduaires.
- contrôle des émissions de vapeurs d'essence dans les automobiles.
- élimination des gazs toxiques des fumées de cigarettes.
- décoloration, désodorisation et purification des produits industriels.
- action catalytique dans de nombreux procédés.
- récupération des solvants.
- séparation du butane et du propane dans le gaz naturel.
- purification et décoloration du sucre de canne, de betterave et de produits dérivés du maïs.
- purification des produits pharmaceutiques.
- purification des produits chimiques.
- purification des courants gazeux.
Dans  de nombreuses applications, le charbon actif présente l'avantage considérable de pouvoir être utilisés plusieurs fois.
En effet, la réactivation des charbons utilisés en phase liquide est souvent réalisée par combustion des produits organiques adsorbés; selon la nature de ces produits, la méthode de régénération peut être soit l'utilisation de vapeur, soit dans certains cas, l'utilisation de produits chimiques ( exemple : pour la récupération des phénols ).
CHEIRODON : C'est le nom scientifique du Néon rouge bien connu des aquariophiles. Il est composé de deux mots grecs : cheir = main et odon = dent. La composition du nom se rapporte à la forme des dents dont les pointes font penser à une main.
CHELATE : Formation particulière de l'extrémité des pattes thoraciques des crustacés, en forme de pince, servant à la préhension de la nourriture et à la défense.
CHELATEUR : Substance chimique de haut poids moléculaire, capable de "piéger" de petites molécules.
CHELICERATES : ( Phylum des Chélicérates - environs 31.000 espèces )                                            ( 1 / 4 / 88 )
Les Limules, les Araignées marines et quelques Acariens sont les représentants marins de ce vaste phylum où prédominent les Araignées terrestres, les Mites et les Acariens dont l'importance économique est considérable.
Le corps se divise en deux régions, une antérieure ou Prosome qui porte les pièces buccales et les appendices locomoteurs, une postérieure ou opisthome dont les appendices sont souvent réduits ou modifiés. Les antennes font défaut, la seule paire d'appendices situées en avant de la bouche ( les chélicères ) s'est modifiée pour servir à l'alimentation. Les appendices de la deuxième paire ( les pédipalpes ) sont en arrière de la bouche et assurent des fonctions variées dans les différents groupes de chélicérates. Il existe généralement quatre paires ( et parfois davantage ) de pattes natatoires ou locomotrices.
CHELICERES : Chélicères : première paire d'appendices des Arachnides, souvent utilisés pour saisir les proies.
CHENAL D'EMBARCATION : Dépression qui longe le mittoral en suivant la ligne des plus basses eaux, creusée par le ressac littoral et surtout par un courant violent parallèle au rivage.                                                                                ( 1 / 9 / 92 )
CHETOGNATHES : ( Phylum des Chétognathes - environ 50 espèces )
Groupe exclusivement marin de petits animaux en forme de flèches qui vivent principalement dans les couches supérieurs de la mer. Le corps à symétrie bilatérale, souvent transparent, peut atteindre une longueur de 10 cm. chez certaines espèces. Il comporte une tête, un tronc et une queue. Des nageoires existent le long des cotés du corps et sur la queue. Sur les cotés de la tête se dressent de grandes épines courbes qui sont recouvertes par un repli de la parroi du corps, le capuchon, quand l'animal ne se nourrit pas. Des rangées de petites dents s'aligent de chaque coté d'une dépression ventrale qui conduit à la bouche. Deux yeux sont situiés sur la face dorsale de la tête. Les muscles du tronc et de la région caudale permettent à l'animal de faire des mouvements rapides dans l'eau tandis que les nageoires fonctionnent essentiellement comme organes de stabilisation. Les individus sont hermaphrodites; ils échangent d'habitude entre eux les spermatozoïdes, mais il semble qu'ils se fécondent eux-mêmes dans certaines espèces.
Les oeufs sont soit déversés dans l'eau soit portés par le parent et donnent naissance à de petites larves très semblables aux formes adultes.
Les Chétognathes comptent parmi les animaux les plus communs du plancton. On les trouve dans toutes les mers depuis la surface jusqu'à des profondeurs supérieures à 1.000 mètres. Les migrations verticales entre les couches supérieures et inférieures de la mer sont fréquentes. Un seul genre, Spadella, est benthique. Voraces, carnivores, ils se nourrissent d'Hydroméduses, de Crustacés, de jeunes Poissons et même de congénères, attrapant avec leurs épines céphaliques et avalant en une seule fois des animaux souvent aussi grand qu'eux-mêmes.
Presque toutes les espèces vivent dans des régions bien définies, par exemple les eaux froides ou les eaux chaudes, les eaux côtières ouy la haute mer. Ce comportement permet de les utiliser comme indicateurs des mouvements de différentes masses d'eau des océans.                                                                             ( 1 / 4 / 125 )
CHLODONELLE : Voir ANNEXE 26.
CHILODUS : Ce mot vient du grec, il est composé de cheilos qui signifie lèvre et odous qui signifie dent, donc des "dents sur les lèvres". Le genre chilodus fait partie des poissons qui se tiennent en position oblique, la tête dirigée vers le bas et qui, à l'aide des lèvres dentées, raclent les algues sur toutes sortes de substrats, y compris sur les plantes.
CHIMIOSYNTHESE : Synthèse directe, par certaines bactéries, des substances organiques dont elles ont besoin. La chimiosynthèse s'oppose à la photosynthèse effectuée grace à la chlorophylle par les plantes chlorophyliennes.
CHINENSIS : Par ce nom latin on désigne les animaux originaires de Chine. En attribuant ce nom on n'a certes pas toujours été absolument sûr quant à la provenance, car certains renseignements concernant les lieux de trouvaille étaient faux, en tout cas manquaient de précision.
Mais on peut sous-entendre que l'immense territoire de la Chine est le pays d'origine de ceux qui portent le nom de "Chinensis".
CHIRONOME : Insecte diptère, parfois appelé "faux moustique", dont les larves (vers de vase) de 1 ou 2 cm, riches en hémoglobine, sont une nourriture de choix pour les poissons d'aquarium.
CHITINE : Substance glycoprotéique, composant principal de la carapace (cuticule) des Arthropodes; présente aussi chez les Némathodes.
CHLOROPHYCEE : (Bot.) Algue de couleur franchement verte, la chlorophylle n'étant masquée par aucun autre pigment. Classe renfermant les algues vertes.
CHLOROPLASTE : Organites des cellules végétales qui renferment les pigments chlorophylliens et où s'effectue la photosynthèse.
CHOANES : Orifices postérieurs des fosses nasales, qui font communiquer celles-ci avec le rhinopharynx.
CHOANOCYTES : Cellules spécialisées à colorette des spongiaires, munis de flagelles. Ils assurent la circulation de l'eau et l'absortion des particules nutritives dans la cavité centrale (ou spongocoele) des spongiaires.
CHOANOSOME : Ensemble des choanocytes.
CHONDRICHTYENS : ( CLASSE DES CHONDRICHTYENS )
Squelette cartilagineux, parfois plus ou moins calcifié, mais jamais d'os véritable. Orifices branchiaux séparés, sauf chez les Bradyodontes.                                                         ( B. Condé, D. Terver )
  Divisés en trois sous-classes :
- Protosélaciens ( fossiles ).
- Eusélaciens ( anc. Elasmobranches ).
- Bradyodontes.                                                      ( Voir aussi ANNEXE 002 )
CHONDROCRANE : Crane cartilagineux des Agnathes et Chondrichthyens.                                       ( 1 / 1 / 54 )
CHONDROCYTES : Cellules du tissu cartilagineux des vertébrés.                                                      ( 1 / 1 / 54 )
CHONDROSTEENS : Poissons dont la colonne vertébrale est cartilagineuse ( exemple : Requins, Batidés, Holocéphales ).
CHORDES : ( Phylum des chodés - environ 48.000 espèces )
Ce phylum comprend presqu'uniquement des animaux dotés d'une colonne vertébrale ( Vertébrés ).
Deux ou trois de ses Sous-Pylum comprennent des individus considérés comme Invertébrés parce que, bien qu'ils présentent plusieurs caractéristiques propres aux Chordés, ils sont dépourvus de colonne vertébrale proprement dite.
Les Chordés sont des animaux très divers et hautement spécialisés qui ont colonisé des habitats extrêmement variés. A un stade quelconque de leur cycle évolutif tout au moins, ils sont dotés d'une tige squelettique de soutien ( la notochorde ) qui s'allonge sous une moelle épinière dorsale tubulaire; leur pharynx est perforé de fentes branchiales, leur queue musculeuse post-anale renferme des prolongements de notochorde et de moelle épinière.
Les sexes sont séparés chez presque tous les Chordés, mais l'hermaphrodisme prédomine chez les Urochordés.                                                                                                 ( 1 / 4 / 144 )
CHORION : La plus extérieure des membranes de l'oeuf.
Voir PATRON DE COLORATION
CHROMATOCYTES : Voir PATRON DE COLORATION
CHROMATOPHORES : La faculté que possèdent beaucoup d'animaux de s'harmoniser avec leur décor dépend de la présence, dans leur peau, de chromatophores, sortes de vésicules pleines de pigments et capables de s' épandre et de se contracter sous le contrôle du système nerveux.
Cellule de tégument, située généralement dans le derme (mais qui migre parfois dans l'épiderme), et contenant les pigments cutanés. Les chromatophores dermiques des vertébrés sont capables, sous l'influence d'un contrôle nerveux ou neuro-humoral, d'étaler ou de concentrer leurs pigments en donnant à la peau une teinte générale sombre ou claire.
Parmi les chromatophores, on distingue les mélanophores, qui renferment des grains noirs ou bruns de mélanine; Les lipophores, qui contiennent des carotènoïdes solubles dans les lipides, de couleur jaune ou rouge; Les allophores, qui renferment des pigments brun-rouge insolubles dans l'alcool; enfin, les guanophores, ou iridocytes, qui sont chargés de cristaux de guanine, incolores, mais qui produisent des couleurs de diffraction ( voir aussi PATRON DE COLORATION ). ( 1/3/344 )
CHROMOGENE : Qui produit de la couleur.
CICATRICULE : Voir VITELLUS
CICHLA : Ce mot qui vient du grec et qui fût dans l'antiquité attribué à un poisson perciforme, se rencontre en diverses compositions, mais toujours chez des poissons perciformes.
En aquariophilie nous connaissons les cichlidés et dans ce groupe il existe un genre portant le nom de Cichla, originaire de l'Amérique du sud. C'est de lui que vient le nom de cichlidé. Une autre composition : Cichlasoma, c'est-à-dire des poissons ayant un corps de Cichla, donc qui ressemblent à Cichla.
CIGUATERA : Dans de nombreuses régions tropicales, les poissons-chirurgiens ( famille des Acanthuridés, sous-ordre des Acanthuroïdes, ordre des Perciformes ) représentent une source importante de nourriture pour la population humaine , bien que leur chair soit parfois toxique car ils se nourrissent occasionnellement d'algues vénéneuses.
La consomation de tels poissons entraine une intoxication connue sous le nom de ciguatera ( terme cubain désignant le venin des serpents de mer ) dont un des symptomes est l'inversion des sensations de chaud et de froid. Dans un stade ultérieur, des crampes et des phénomènes de paralysie font leur apparition. Un peu plus tard, la vision est perturbée, les cheveux tombent, les ongles des doigts et des orteils se cassent. La guérison prend des mois, parfois des années.
L'empoisonnement résulte de l'action conjugée de plusieurs toxines parmi lesquelles la ciguatoxine est la plus dangeureuse. (les statistiques indiquent en outre que l'issue est mortelle dans 7% des cas ).
CILIATA : Signifie poil de la paupière. Pour nos poissons d'aquarium le mot est toujopurs employé lorsqu'il y a présence de quelconques prolongements filamenteux, le plus ouvent sous forme de rayons de nageoires ou de barbillons allongés. Celui qui élève des alevins rencontre les ciliés . Ce sont desv infusoires servant de nourriture pour les alevins, ainsi nommés parce que leur corps est garni de cils vibratiles à l'aide desquels ils se déplacent.
CILICATES : Voir PROTOZOAIRE.
CILS : Structures en forme de courts cheveux, souvent utilisés pour la locomotion et la collecte des aliments.
CIRCADIEN : Synonyme de nyothéméral; rythme d'activité de 24 heures.
CIRCINE : (Bot.) Enroulé en crosse; se dit pour les jeunes feuilles de fougères non développées.
CIRCUMBOREALE : Se dit d'une espèce présente dans les régions tempérées et froides de l'hémisphère Nord.                ( 1 / 44 / 250 )
CIRRE : Appendice sensoriel court, flexible, ressemblant à un tentacule. ( excroissance cutanée filamenteuse )
CIRRUS : Désignait en latin une boucle de cheveux ( frisant naturellement ) ou un filament frisé ( des plantes ). Si un poisson porte ce nom on peut être certain qu'il présente queque chose qui semble bouclé ou filamenteux ( nombreux longs barbillons par exemple ).
CIVELLE : Jeune anguille remontant les fleuves.
CLADE : Terme créé par L. CUENOT pour désigner les embranchements de la classification zoologique; sa définition s'est à présent étendue vers le bas.
CLADIAIE : Faciès temporaire des fossés et prairies marécageuses sur sol calcaire
CLADISME : ( du grec Klados, branche ), appelé systématique phylogénétique par son fondateur HENNIG : méthode permettant le classement suivant la séquence de branchement et non la similarité générale.
Le cladisme hennigien admet l'importance du facteur temps. le "cladisme transformé" n'admet que le système hiérarchique, en laissant de côté l'évolution proprement dite qui ne peut être démontrée.
CLAIRPLANTE : (Adj.) Planté peu serré, en parlant d'un parc, d'une foret, etc...
CLAYERE : Parc à huitres.
CLIMAX : Terme final de l'évolution naturelle d'une formation végétale; le climax correspond à la plus forte biiomasse que le terrain puisse nourrir.
CLITELLUM : Portion glandulaire renflée de la peau de certains Annélidés.
CLOAQUE : Partie caudale de l'intestin. (orifice unique où confluent l'intestin, les canaux urinaires et génitaux ).
CNIDAIRES : Animaux invertébrés très primitifs, dont le corps est composé de deux feuillets embryonnaires: un épiderme externe, et un endoderme limitant une cavité gastrique centrale. Cette cavité ne s'ouvre à l'extérieur que par un seul orifice, servant à la fois de bouche et d'anus; c'est à cette particularité que ces animaux doivent leur ancien nom de Coelentrérés ( dont l'intestin est en cum-de-sac ). Fondamentalement ces animaux pratiquent l'alternance de générations, et existent sous les formes successives de polype et de méduse. Mais à côté des espèces qui se manifestent sous ces deux formes, polype végétatif et méduse reproductrice, d'autres conservent toute leur vie soit la forme polype seule, comme les anémones, soit la forme méduse seule, comme les grandes méduses planctoniques. Actuellement, on utilise, pour désigner les Coelentérés, le terme de cnidaires, qui fait allusion à la possession, par ces animaux, de cnidocystes ou nématocystes, cellules venimeuses caractéristiques de cet embranchement.                                              ( 1 / 3 / 344 )
CNIDOBLASTE : Cellule urticante, organe d'attaque ou de défense des cnidaires ( du grec Knide, ortie; et blaste, germe, bourgeon )                                                                             ( 1 / 1 / 56 )
Cette cellule contient un ou plusieurs cnidocytes, vésicules à filament urticant. 
CNIDOCIL : Prolongement cytoplasmique dévaginable et excitable du cnidocyste.
CNIDOCYSTES : Voir NEMATOCYSTE.
Partie différenciée du cnidoblaste.
COBITIS : C'est le nom du genre de la Loche de rivière (Cobitis taenia) mais en fait il a été mal choisi, car dans l'antiquité Cobitis désignait une espèce de sardine. On ignore pourquoi ce nom fût attribué à notre Loche qui vit en eau douce.
COELENTERES : (Phylum des Coelentérés - environ 10.000 espèces).
Les membres de ce phylum où sont inclus les hydraires, les méduses, les anémones de mer et les coraux, se trouvent au fond des eaux marines depuis celles des rivages jusqu'aux profondeurs abyssales, ou flottent librement dans le plancton. Seules quelques espèces ont réussi à coloniser l'eau douce. Leur longueur varie de un millimètre à plusieurs mètres.
Bien que les Coelentérés soient d'aspect extremement variable, ils suivent tous le même plan fondamental, symétrique autour d'un axe central (symétrie radiaire). Leur corps, qui adopte en principe la forme d'un sac, dispose d'une cavité stomacale centrale; sa paroi est faite de trois tuniques, une intrene, une externe et une moyenne qui, gélatineuse, est connue sous le nom de mésoglée. Leur cavité centrale comporte un seul orifice qui sert aussi bien de bouche que d'anus et qui est entouré par un ou plusieurs petits cercles de tentacules servant à capturer les aliments de l'animal.
Des cellules en aiguillon (nématocystes) situées sur ces tentacules paralysent les proies avant qu'elles soient attirées dans la bouche. Le phylum comporte  deux degrés de structure différentes, un stade "polype" cylindrique en général fixé à des rochers ou autres supports (carapaces, etc...), un stade "méduse" flottant en général librement dans l'eau. Avec le polype, la bouche et les tentacules sont dirigés vers le haut et le squelette est souvent sécrété par la surface externe de l'animal ou bien est noyé dans l'épaisseur de la paroi du corps. Avec la méduse, la forme est celle d'une cloche ou d'une ombrelle ou la bouche est placée au centre de la face inférieure concave tandis que lee tentacules pendent à la périphérie; la partie dense du corps étant faite d'une mésoglée gélatineuse, les méduses sont vulgairement connues dans les pays anglo-saxons sous l'appellation de "jellyfish" c'est-à-dire "animaux gélatineux". Certaines espèces n'existent que sous forme de polypes d'autres n'existent que sous forme de méduses, d'autres encore passent par ces deux formes au cours de leur cycle évolutif.
La reproduction des polypes est souvent asexuée par bourgeonnement d'un individu existant; celle des méduses est sexuée, l'oeuf fécondé donnant le jour à une petite larve qui, couverte de cils vibratils, séjourne en principe dans le plancton.
Beaucoup de Coelentérés renferment dans l'épaisseur de leurs tissus des petits végétaux à cellule unique (zooxanthelles ou algues unicellulaires) dans une association dont les deux partenaires semblent bénéficier (synbiose) et qui se rencontre plus spécialmeent sur les récifs de corail; on pense que le corail utilise les hydrates de carbone et l'oxygène produits par la zooxanthelle pour faciliter son propre métabolisme.                                                                      ( 1 / 4 / 9 )
COELOMATE : Animal triploblastique dont le mésoderme forme une cavité interne ou coelome (les principaux groupes de coelomates sont les Annélidés, les Mollusques, les Arthropodes, les Echinodermes et les Cordés).
COELOME : Cavité interne des animaux supérieurs, dont les traces chez l'homme sont le péricarde, la plèvre et le péritoine.
Voir aussi CAVITES CORPORELLES.
COENOCYTIQUE : (Bot.) (structure) coenocytique : structure dans laquelle il n'y a aucune cloison délimitant des cellules ou des articles.
COENOSARQUE : Tissu vivant réunissant les individus d'une même colonie.
COERULEUS : (coerulea, coeruleum) Signifie en latin : qui est couleur bleu ciel, azur, couleur bleue. Mais s'écrit en latin caeruleus. L'origine de la faute est inconnue.
COGNATUM : Ce nom d'espèce est bien connu des amateurs de Cyprinodortidae ovipares.Il vient du latin et signifie : de la même famille ou d'un même sang, de la même espèce, analogue. Cela veut indiquer que le poisson qui porte ce nom est apparenté aux autres. Il s'agit le plus souvent d'une espèce qui a une très forte ressemblance avec une autre.
COLLET : (Bio.)
(Bot.)
Voir DENTICULES CUTANES.
Point de jonction de la tige et de la racine, tantôt renflé, tantôt rétréci, tantôt indistinct.
COLLOIDAL : Qui est de la nature des colloïdes (substance gélatineuse qui ne peut être dialysée).
Se dit d'une substance de texture gélatineuse constituée de nicelles (grains en suspension qui absorbent de l'eau).
COLONIE : a) Un groupe d'animaux qui se rassemblent en vue de la reproduction.
b) Réunion d'animaux vivant en commun.
COLORATION DES MUSCLES : (lors de la dissection d'un poisson)
1) Le muscle "blanc" se contracte en anaérobiose, en transformant le glycogène en lactate, et il est mis en oeuvre dans les mouvements rapides.
2) Le muscle "rouge", lui, travaille en aérobiose, c'est-à-dire qu'il obtient son énergie par oxydation des graisses (qui donnent un rendement deux fois suppérieur à celui que l'on obtient en utilisant les sucres). La couleur rouge provient de la substance qui transporte l'oxygène, la myoglobine. Les muscles rouges sont utilisés pour des mouvements lents et soutenus, comme pendant la nage de croisière.
( Voir aussi MUSCLE et MYOGLOBINE).
COLORIMETRE : Appareil servant à mesurer la coloration d'un liquide en vue de définir, par comparaison, la valeur d'un coefficient (ph par exemple).
COLORIMETRIE : Colorimétrie : dosage du PH, de la dureté, ou de la concentration de certaines substances à l'aide d'indicateurs colorés.
COLUMNARIOSE : Voir ANNEXE 026.
COMMBRAE : On peut éventuellement rencontrer ce nom d'espèce chez Apistogramma, mais il ne signifie rien, car il s'agit d'une faute d'orthographe qui apparait dans la première description. Ecrit correctement c'est : corumbae, ce mot était mal lisible sur le manuscript de Eigenmann, de sorte que le typographe acommis une erreur. Corumta est  un lieu. Dans la littérature moderne le nom de l'espèce est toujours correctemment écrit : corumbae.
COMMENSAL : Se dit d'une espèce qui vit toujours au voisinage immédiat d'une autre sans lui causer de dommages apparents ( différence par rapport à un parasite ), sans que la présence de l'un soit indispensable à la survie de l'autre ( étymologiquement : qui mange à la même table ).
COMMUNAUTE : Voir BIOCOENOSE;
COMMUNICATIONS ANIMALES : La reconnaissance mutuelle au niveau familial
a) Comment les parents reconnaissent-ils leurs petits ?
Il est certain qu'au bout de quelques jours certains parents reconnaissent leur propre portée et massacrent les petits étrangers qu'on veut y introduire.
On ignore jusqu'à présent quels sont les déclencheurs ( optiques, olfactifs ou autres ), certainement très fin, impliqués dans un comportement si caractéristique.
Chez les poissons cichlidés, les faits ne sont guère plus clairs. Ces poissons dévorent facilement les poissons des espèces voisines et de la taille de leurs petits. Mais ils apprennent, on ne sait comment, à distinguer leur progéniture. Noble a remplacé les oeufs d'un jeune couple par ceux d'une autre espèce ( le jeune couple se reproduisait pour la première fois ). Les oeufs éclorent et les petits furent élevés, mais dès que les parents rencontrèrent des jeunes de leur propre espèce, ils les dévorèrent aussitôt et ce comprtement aberrant, fixé définitivement, leur empêcha par la suite d'élever aucune progéniture : ils la dévoraient peu après l'éclosion. Par conséquent, au moins dans certains cas, il semble qu'il se produise une fixation indélébile des caractéristiques du jeune dans la mémoire des parents. Il est dommage que l'expérience de Noble n'ait pas été répétée plus souvent sur d'autres espèces.
b) La reconnaissance des parents chez les poissons :
Les alevins de cichlidés recherchent celui des parents qui monte la garde et le suivent partout, même s'il est séparé d'eux par une vitre. Toutefois, un poisson anesthésié ne les attire pas sauf si on le fait mouvoir lentement ; puis ils s'enfuient si le mouvement devient trop rapide. Or, ustement le parent-gardien nage toujours lentement, tandis que l'autre est bien plus vif. C'est donc ici la seule qualité du mouvement qui importe et non la forme ou les détails précis de la coloration ; les jeunes suivent aussi bien un simple disque, mais la distance que les alevins laissent entre eux et le modèle est d'autant plus considérable que le modèle est plus grand : ils cherchent à le voir toujours sous le même angle.
c) Reconnaissance des petits entre eux :
Les petits cherchent aussi à se grouper entre eux. Si l'ob dépose au milieu de leur groupe une cuve de verre où l'on a déposé d'autres alevins, ils se rassembleront près de la cuve et d'autant mieux que leurs congénères y sont nombreux. Lorsqu'ils sont très jeunes, ils suivent même des " bancs de poissons " artificiels formés de gouttes de cire réunies par un fil métallique ; et dans ce cas, peu importe la couleur des boules de cire, même chez Hemichromis, qui, pourtant, lorsqu'il s'agit de reconnaître ses parents, exige que la couleur rouge soit présente sur le coreps ou sur le leurre.
d) L'alarme :
Chez les poissons, une " substance d'effroi " ( Voir SUBSTANCE D'ALARME ) émise par un blessé mordu par un prédateur provoque la fuite. Elle est spécifique et ne joue que dans le cadre de l'espèce qui l'a émise.
COMPLEXON : Méthode de dosage faisant intervenir une association tridimensionnelle entre molécules.
COMPORTEMENT : Terme d'écologie désignant les réactions d'un animal en réponse à une situation donnée.
COMPORTEMENT HEREDITAIRE : Voir COMPORTEMENT INNE
COMPORTEMENT INNE : On peut considérer un comportement comme inné ( héréditaire, instinctif ) lorsqu'il apparait chez tous les individus du même âge et de même sexe d'une espèce donnée.
COMPORTEMENT INSTINCTIF : Voir COMPORTEMENT INNE
COMPOSE : Oeil composé : oeil à nombreuses facettes semblables qu'on trouve chez les Arthropodes.
( en botanique) Qualifie une feuille, formée par un ensemble de segments (folioles), avec des pétioles ramifiés.
COMPOSES AZOTES : L'azote caractérise les protéines, éléments constitutifs de base de la matière vivante. A ce titre, il est présent tout au long des diverses étapes de la dégradation des matière organiques : lors de la minéralisation ( ou ammonisation ) - protéines, peptides, acides aminés, urée - et lors de la nitrification sous forme minérale (ammoniac ( NH3 ), ammonium ( NH4 - N ), nitrites ( NO2 - N ) et nitrates ( NO3 - N ).
L'azote minéral est assimilé par les végétaux et les bactéries qui l'utilisent pour la constitution de leurs propres protéines. Comme par ailleurs, ces végetaux peuvent être consommés par des animaux phytophage qui, eux-mêmes, sont susceptibles de servir d'alimentation à des carnivores, il faut admettre que l'azote subit un véritable cycle.
L'azote, sous ses différentes formes ( organiques et minérales ) doit faire l'objet d'une attention toute paticulière. En effet, examinons plus en détail les processus de minéralisation et de nitrification.
Au départ d'une source externe à l' " écosystème-aquarium " ( en l'occurence l'adjonction régulière de nourriture ), la production d'azote en aquarium provient de l'excrétion par les animaux aquatiques (excréments et élimination par les branchies des poissons), de la décomposition des cadavres animaux et végétaux, de l'excès de nourriture ( on estime que la charge polluante résultant des aliments non consommés atteint une valeur de 30 à 50 % ).
- " selon SAEKI, 1958, la production d'azote chez un poisson est de l'ordre de 0,5 g/kl/jour ( dont 50 % serait déjà sous forme ammoniacale );
- divers auteurs fournissent des chiffres variant de 0,4 g/kl/jour à 0,8 g/kl/jour.
Principales étapes de la décomposition bactérienne des matières organiques.
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Au départ des restes de nourriture, des excréments et des rejets à partir des animaux, des cadavres végétaux et animaux, la matière organique va subir différentes étapes qui sont très différentes selon que le processus s'effectue en milieu aérobique et en milieu anaérobique. Les planches 001 et 002 inspirées de DE GRAAF, 1974, résument ces divergences.
A. En milieu aérobique
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1. Les deux premiers stades ammonification ( dégradation des protéïnes en acides aminés et urée ) et désamination ( transformation de l'urée en NH³ ) constituent la minéralisation des matières protéiques. Cette minéralisation est réalisée par des bactéries hétérotrophes ( Bacillus, Micrococcus, Bacterium coli, Bacterium proteus, Bacterium subtilis ).
Remarquons à ce niveau qu'un milieu particulièrement oxygéné est nécessaire pour transformer certains composés tels les phénols. L'action de certaines bactéries suppose également une aérationimportante du milieu.
2. L'élimination des composés ammoniacaux par nitrification ( 3ème étape ) est réalisées par des bactéries autotrophes.
Dans une première phase ( nitrosation ), NH³ est transformé en nitrites par des bactéries telles que Nitrosomonas, Nitrosococcus    NH4+      +     3/2   O2     ------->  NO2-   +   H2O    +   2H+
Dans une seconde phase ( nitratation ), les nitrites sont transformés en nitrates par des bactéries telles que Nitrobacter.
                     NO2-         +         1/2      O2        --------->   NO3-
Ainsi que le constate MOUCHET et JACQUART (1978), le bilan de la nitrification devient
                     NH4+         +         2   02              ---------->  NO3-        +     H2O       +     EH+
Cette dernière équation montre qu'il faut 3,55 mg d' O2 pour nitrifier 1 mg de NH4+ ( azote ammoniacal ).
Il se produit donc une acidification du milieu dont il faudra tenir compte.
Ainsi qu'on peut le constater, après la nitrification, l'azote organique a été transformé en substances minérales assimilables par les végétaux.
Le schema montre également clairement que toutes les transformations des matières organiques sont réalisées grace à l'intervention des bactéries. Les bactéries autotrophes tirent de ces réactions l'énergie qui leur est nécessaire pour construire leur propre substance à partir es éléments minéraux. Cette chimiosynthèse pour aboutir au même résultat. Certaines de ces bactéries sont indifférentes à la lumière, d'autres ( Nitrosomas ) la craignent. Par contre, elles sont toutes avides d'oxygène et sensibles à la qualité de leur environnement ( pollution chimique, utilisation d'antibiotiques et autres médicaments, compétition avec d'autres bactéries, absence de certains oligo-éléments, chute de pH, etc...). En ce qui concerne les hétérctrophes, rappelons que leur survie est étroitement dépendante des organismes autotrophes.
B. En milieu anaérobique
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La planche 002 récapitule le processus de décomposition bactérienne des matières organiques azotées en milieu anaérobique. Ainsi qu'on peut le constater, l'absence d'oxygène ( déficience de l'aération ou de la circulation par exemple ) s'accompagne de la production de substances particulièrement toxiques : toxines bactériennes, CO2, H2S, Phénol, Méthane, Ammoniac, etc....           ( 1 / 45 / 117 - 122 )
( Voir aussi TOXICITE des NITRATES, NITRITES, AMMONIAQUE )
COMPRESSUS : Ce mot latin signifie resserré, étroit. On l'emploie également en langage courant, par exemple en médecine pour compresse. Par contre le radical est comprimo. Dans le nom d'un poisson, compressus nous signale qu'il y a des zones compressées quelque part sur son corps, parfois même c'est le corps entier qui est compressé, latéralement ou de haut en bas.
CONCEPTACLE : (Bot.) Crypte tapissée d'organes reproducteurs.
CONCHYOLOGIE : Etude des coquillages ( konkhulion en grec ); la conchyculture étant l'élevage des coquillages comestibles ( huîtres, moules, clams, etc... ).
CONCOLOR : Vient du latin et signifie : de même couleur, assorti, pareil. Nous rencontrons ce mot chez le Macropode noir qui présente une seule couleur, noir-verdâtre, de la tête à la queue, tandis que le poisson-paradis, Macropodus opercularis, est multicolore.
CONDUCTANCE : En électricité, inverse de la résistance.
CONDUCTIVITE : Propriété que possède une eau de se laisser traverser par un courant électrique ( inverse de la résistivité ).
Facteurs qui la déterminent : la température, le pH, la quantité de co² dissout, la dureté.
La conductivité électrique d'une eau se mesure avec un conductivimètre appareil équipé d'une sonde contenant deux électrodes, et s'exprime en micro-siemens/cm ( uS/cm ). La conductivité est d'autant plus forte que la concentration en sels dissouts est importante : une eau pure ( non minéralisée ) à une conductivité minime de 1 à 2 uS/cm, alors qu'une eau très minéralisée peut atteindre 3000 uS/cm.
CONDYLE : ( en anatomie ) du grec : kondulos, articulation.
Surface articulaire arrondie ou ovoïde et lisse.
CONE : Elément constituant de la rétine ; il forme, avec le batonnet, les deux types de cellules visuelles, situées dans la portion la plus périphérique de la rétine. La cellule visuelle à cone comporte un corps cellulaire que prolongent deux segments externe et interne. Le segment interne s'articule sur les dentrites des cellules bipolaires plus profondes. Le segment externe forme le cone proprement dit, qui renferme un ou plusieurs pigments photosensibles, ne diférant de la rhodopsine que par la nature chimique de la protéïne.
Le microscope électronique a montré que le cone est un recepteur bien moins sensible que le bâtonnet, mais c'est lui qui fournit la vision colorée.                                                     ( 1 / 3 / 345 )
CONES ET BATONNETS : Cellules photo-réceptrices de la rétine ( membrane interne du fond de l'oeil ) responsables de laperception des couleurs ( cores ) et de celles de l'intensité lumineuse ( bâtonnet ).
CONVERGENCE : Non donné au phénomène par lequel deux espèces non apparentées manifestent des analogies organiques dues à des conditions de vie semblables.
La convergence est à l'opposé de l'homologie, par laquelle des organes identiques, chez des espèces apparentées, se sont diversifiés en fonction de conditions de milieu différentes.
La nageoire caudale verticale des poissons et la nageoire caudale horizontale des cétacés sont des organes convergents ; la palette natatoire de la baleine et la patte du cheval sont des organes homologues.
( Voir aussi PARALLELISME ).
-- Définition éthologique : processus d'évolution par lequel deux espèces ont emprunté indépendamment l'une de l'autre la même voie pour résoudre certains problèmes d'adaptation.
COPEPODES : Groupe d'Arthropodes Crustacés relativement primitifs ( Entomostracés ), généralement de petite taille, libres ou parasites, marins ou d'eau douce, planctoniques ou benthiques.
Les formes les plus abondantes représentent une bonne partie de la faune planctonique. Les copépodes nagent en utilisant leurs antennes comme appendices locomoteurs. Tout le temps qur dure leur développement, les femelles conservent les oeufs agglomérés en deux masses réunies par la sécrétion de glandes cémentaires et fixées à l'abdomen. L'éclosion des oeufs donne naissance à des larves appelées Nauplius.                                              ( 1 / 3 /  345 )
COPROLITHES : Fèces fossilisées.
COPROPHAGE : Qui se nourrit d'excréments.
COPULATION : Accouplement d'un mâle et d'une femelle.
CORACOIDE : Pièce squelettique appartenant à la ceinture pectorale ( qui soutient le squelette du membre antérieur). Le coracoide est un élément endo-squelettique ventral ( cartilagineux chez les embryons, et qui s'ossifie chez les poissons osseux adultes ); la pièce dorsale correspondante est constituée par la scapula.
            ( 1 / 3 / 345 )
CORAIL : La symbiose entre les coraux et les algues est une association à bénéfices réciproques réunissant un animal et un végétal ( voir SYMBIOSE ).
L'algue s'est nichée dans la peau du corail ( endoderme ) afin d'utiliser le gaz carbonique dégagé par la respiration des mitochondries du corail pour fabriquer ses tissus par l'entremise de la chimie de la photosynthèse. Cette réaction utilise l'énergie lumineuse captée par les chloroplastes pour transformer le gaz carbonique ( CO2 ) en sucre. Ces derniers sont consommés par le corail pour fabriquer l'énergie nécessaire au mécanisme de pompage transmembranaire des ions bicarbonates dissous dans l'eau de mer. Ce bicarbonates suit alors deux destinées : une partie est transformée en gaz carbonique qui alimente les zooxanthelles ( HCO³-   --->  OH-     +    CO² ). L'algue stimule donc cette pompe à bicarbonate car son alimentation en CO² est d'autant plus importante qu'elle fonctionne vite.
Le reste du bicarbonate subit une transformation enzymatique qui lui associe les ions calcium dans le carbonnate de calcium composant le squelette des coraux ( HCO³-    +    Ca++    ---->   CaCO³   +    H+ ). Une nouvelle fois, la consommation de CO² par les algues stimule la fabrication du squelette puisqu'elle active la pompe à bicarbonate. La construction de l'édifice génère des protons qui serviront à neutraliser les ions OH- produits précédemment dans l'endoderme. J. Jaubert responsable de l'observatoire océanique européen de Monaco parle " d'une véritable phocalcification des coraux ".
La connaissance de cette chimie des coraux est primordiale pour l'avenir de la plnète puisque ces récifs piègent dans leur squelette une partie du CO² dissous dans l'eau. En effet, 98 % du gaz carbonique de l'eau de mer est sous forme d'ion carbonaté. Quelle quantité de CO² est ainsi piégée au fond des mers par les coraux ? Bref : la croissance des récifs coralliens peut-elle compenser l'augmentation de CO² atmosphèrique et combattre l'effet de serre ? .....
( Science et Vie - 887 / Aout 1991 - page 33 )
CORDE : (Bot.) Cordé, voir CORDIFORME;
CORDE DORSALE : Ebauche de la colonne vertébrale en tissu mésodermique.   ( voir NOTOCHORDE )
CORDIFORME : (Adj.) Qui a la forme d'un coeur.
CORME : (Bot.) Bulbe de consistance ferme comme celui du colchique.
CORNE : Corné : composé d'un tissu qui a la consistance de la corne.
CORNEE : On appelle cornée la portion du tégument ( épiderme et derme ) qui se trouve située au niveau de la pupille de l'oeil. Chez les animaux aux yeux non fonctionnels, la cornée possède les glandes et le pigment d'un tégument normal, tout en étant transparente.
Chez de nombreux poissons et larves d'amphibiens, la cornée transparente recouvre elle-même la portion de la sclérotique située en avant de l'oeil ; cette portion, appellée cornée sclerale, est elle aussi transparente.
Chez les sélaciens, de nombreux poissons osseux, les amphibiens adultes et les vertébrés terrestres, la cornée est une formation homogène, comportant un épithélium cornéen ( épiderme ) superficiel, recouvrant les lames conjonctives de la cornée sous-jacente.    ( 1 / 3 / 346
COROLLE : (Bot.) Partie habituellement apparente d'une fleur ; ensemble formé par les pétales, souvent réunis ensemble pour former un tube.
CORPS COMPOSE : Substance constituée d'atomes de deux ou plusieurs espèces différentes ( le nombre des corps composés, dans la nature, dépasse le million ).
CORPS DE STANNIUS : Voir STANNIUS.
CORPS SIMPLE : ( ou ELEMENT ) Subtance constituée d'atomes d'une seule espèce, par exemple : souffre, fer, oxygène. Le nombre des éléments ou corps simples est limité à une centaine.
CORRECTION DU PH : Voir ANNEXE 031.
CORY : Cette syllabe vient du grec chorus et signifie coiffe, cloche.
En aquariophilie on le rencontre en diverses compositions, par exemple Corydoras ou Cryptocoryne. Dans le derniers cas le nom du genre se traduit par " coiffe cachée ", en rapport à son inflorescence.
CORYMBE : (Bot.) Inflorescence dont les fleurs se trouvent toutes sensiblement sur un même plan, bien que partant de points différents.
CORYMBIFORME : (Bot.) En forme de corymbe, c'est-à-dire comme une inflorescence dont les fleurs se trouvent dans un même plan, alors que les pédoncules floraux naissent en des points différents d'un même axe.
Par extention, se dit des ramules d'un thalle nés en différents points d'un rameau principal  et dont les extrémités se trouvent dans un même plan.
COSMINE : Substance qui constitue la partie externe des écailles cosmoïdes. La cosmine est une dentine que recouvre une mince pellicule d'émail, qui peut d'ailleurs manquer. Sous la couche de cosmine se trouve une couche de tissu osseux spongieux, puis une couche plus profonde d'os lamelleux ou isopédine.
C'est chez un poisson Crossoptérygien du permien qu'on a découvert ce type d'écaille, retrouvé ensuite chez les Dipneusestes du Dévonien. Par la présence possible d'émail à sa surface, l'écaille cosmoïde peut être considérée comme résultant de l'ossification dermique d'un tégument contenant des écailles placoïdes ou denticules cutanés.                ( 1 / 3 / 346 )
COSMOIDES :  Ecailles de poissons fossiles et des actuels Latimeria ( Coelacanthe ) ; elles sont recouvertent d'une substance analogue à la dentine, la cosmine. ( Voir ECAILLES ).
COSMOPOLITE : Se dit d'une espèce ( végétale ou animale ) répandue dans le monde entier.
COSTIA NECATRIX : Voir ANNEXE 026.
COUCHE DIFFUSANTE PROFONDES : ou " Deep Scattering Layers " : couches qui montent vers la surface durant le jour et redescent à la lumière du jour.
Il est apparu qu'elles étaient constituées par des animaux marins que le professeur H. E. EDGERTON du " Massachusetts Institute of Technology " a pu photographier depuis la " Calypso " grace à des flashs électroniques.
COURANT SAGITTAL : Courant intense, en rapport avec le déferlement, portant vers le large, dans une bande étroite perpendiculaire à la côte. Il rend l'environnement très instable pour les organismes marins, le substrat subissant des changements constants.
COURANTS : Mouvement horizontal de l'eau de mer. Les courants déplacent des masses d'eau dont la température et laénité favorisent la vie d'un grand nombre d'organismes. Ils transportent également les oeufs et les larves, ainsi que le plancton adulte.
COURONNE RECIFALE : Partie la plus élevée du platier, située à proximité de la pente externe et se composant uniquement de structures calcaires dures.              ( 1 / 9 / 92 )
COURS D'EAU : Ce sont des collecteurs alimentés par les sources, les nappes phréatiques et les eaux de ruissellement qui trouvent leur origine dans les précipitations. De la source à l'embouchure, les conditions de vie s'y transforment en permanence et, parallèlement à ces modifications du milieu, des flores et des faunes variées s'y succèdent.
Les aspects du cours d'eau
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Illies et Botoseanu ont proposés une classification des différentes zones d'un cours d'eau. Ils en distinguent trois principales : 
Le CRENON : c'est la zone des sources et de leurs émissaires comprenant :
- les sources rhéocrènes qui apparaissent directement sur une pente ;
- les sources limnocrènes qui se forment dans les dépressions ;
- les sources hélocrènes qui suintent en surface et constituent généralement les marais.
Le RHITRON : c'est la partie supérieure du cours d'eau ( ruisseau, petite rivière ). Si le débit y est assez faible, la pente, souvent forte, entraine l'eau à grande vitesse.
Compte tenu de la vitesse du courant, l'oxygénation de ces milieux est bonne. Toutefois, en direction de l'aval, la diminution de la pente, donc de la turbulence des eaux, peut provoquer un déficit en oxygène à certaines périodes de l'année.
Le POTAMON : il fait suite à la dernière portion du rhitron et constitue la partie inférieure du cours d'eau. La pente, inférieure à 1 %, conditionne une vitesse de courant très faible qui induit souvent, en période estivale, un déficit en oxygène dissous.   (  1 / 44 / 4 )
CRANE : Le crane de tout vertébré réalise un complexe squelettique à l'édification duquel concourent plusieurs parties ou régions distinctes. On reconnait un PALEOCRANE qui est formé de deux paires de pièces cartilagineuses : en avant les TRABECULES, en arrière, les CARTILAGES PARACORDAUX qui flanquent l'extrémité antérieure de la corde.
Ces pièces se fusionnent en une cupule largement ouverte vers le haut et qui se continue latéralement avec les capsules enveloppant les ébauches des organes olfactifs, visuels et auditifs. Les parois latérales primitives dérivent surtout d'un cartilage orbitaire qui s'unit à la cupule basale par un cartilage intermédiaire ou PILIER. Ce PALEOCRANE, qui est le seul à exister chez les Cyclostomes, apparait dans un territoire embryonnaire comprenant 4 somites. Il se complète en arrière par du cartilage provenant de la transformation des vertèbres les plus antérieures ; cette région dite OCCIPITALE  constitue le NEOCRANE. L'ensemble forme un tout cartilagineux : le CRANE PRIMORDIAL ou CHONDROCRANE. La limite entre le neocrane et le paleocrane n'est plus marquée que par le trou de sortie du NERF VAGUE ou PNEUMOGASTRIQUE ( dixième paire ), tandis qu'elle était indiquée par un sillon dans le crane primordial de certains poissons fossiles. A la face inférieure du crane s'adjoignent des pièces qui appartiennent au squelette viscéral ( voir SQUELETTE VISCERAL ) et forme le SPLANCHNOCRANE : mâchoire supérieure et inférieure.
Le crane reste entièrement cartilagineux chez les Elasmobranches. La cupule primitive fait corps avec les capsules périsensorielles et se complète latéralement et dorsalement par des cartilages formant une boite à peu près continue ( un trou dans le plancher laisse passer l'hypophyse).
Chez les poissons osseux actuels, le crane primordial donne, par ossification enchondrale, un certain nombre d'os auxquels s'ajoutent des OS DE MEMBRANE  qui naissent sans rapport avec le cartilage ou à son contact et peuvent être classés de la façon suivante:
- os en rapport avec l'appareil sensoriel acoustico-latéral;
- os sous-cutanés ou dermiques en rapport avec cet appareil ;
- os en rapport avec la voute buccale.
Les os du crane des poissons sont très nombreux. Indiquons :
- la région ethmoïdale correspondant aux capsules olfactives ( ethmoïde préfontal, Lacrymal, nasal, prémaxillaire ) ;
- la région orbito-temporale correspondant aux capsules optiques ( frontal, pré-sphénoïde ) ;
- la région optique correspondant aux capsules otiques ( pariétal, alisphénoïde, basi-sphénoïde, os de la capsule otique ) ;
- la région occipitale située en arrière du point d'émergence du nerf vague ( supra-occipital, ex-occipital, basi-occipital )
- premier arc branchial ( maximilaire supérieur, palatin, ptérygoïdiens, symplectique, carré, angulaire, articulaire, dentaire ) ;
- deuxième arc branchial ( hyomandibulaire, hyoïde, parasphénoïde, vomer. ( 1 / 19 / 27 - 28 )
CRASSUS : Si on ne veut pas dire à quelqu'un qu'il est gros ou gras on peut l'appeler " crassus ". Cela signifie la même chose mais à une consonnance plus scientifique. Les poissons ou les plantes qui portent ce nom en latin ont toujours quelque chose de " gras ".
CREATINE : La créatine est une base azotée à fonction amine, et la créatinine un anhydride interne de la créatine. L'organisme synthétise la créatine à partir de trois acides aminés : le glycolle, l'arginine et la méthionine.
Présente dans la plupart des tissus, la créatine est surtout abondante dans le tissu musculaire, sous forme de phosphocréatine ; elle représente alors une réserve d'énergie pour la reconstitution rapide d'acide adénosine-triphosphorique à partir d'acide adénosine-disphosphorique. L'élimination urinaire a lieu principalement sous forme de créatinine ( 1 gr. par jour en moyenne chez l'homme ), mais l'urine peut également contenir de la créatine dans des états physiclogiques particuliers.
                    ( 1 / 3 / 346 )
CREATININE : Voir CREATINE.
CRENELEE : Se dit d'une feuille pourvue de crénelures, c'est-à-dire de nombreuses petites dentelures.
CRENI : Vient du latin crena et signifie : encoche, entaille. Se rencontre chez Crenilabrus, des poissons méditerranéens qui ont des encoches particulières sur un os de la tête.
CRENON : Voir COURS D'EAU
CRETE ALGALE : Zone où apparaissent en grande quantité des rhodophycées calcaires. Elle s'étend en bandes larges, bombées et dures comme du ciment, tout le long de la carène du récif ( tout particulièrement dans les récifs du Pacifique ) et apparait à marée basse. C'est l'élément le plus élevé du récif.                               ( 1 / 9 / 92 )
CRETE GENITALE : Portion épaissie de la paroi coelomique de la région moyenne du corps, au voisinage immédiat du rein embryonnaire ou mésonéphros. Cette crete génitale, qui formera ultérieurement la partie corticale ou périphérique de la gonade, reçoit, une fois formée, les cellules sexuelles primordiales ou cellules germinales. C'est à partir de cette crete génitale que se fait la migration des cordons médullaires. Si les cellules germinales gagnent ces cordons médullaires et s'y développent, la crete elle-même subissant une régression, la gonade évolue en testicule ; si les cellules germinales restent dans le cortex, les cordons médullaires régressant peu à peu, la gonade évolue en ovaire.
                            ( 1 / 3 / 346 )
CRISPE : (Bot.) Crispé : aspect crépu.
CRISTALLIN : Portion d'épithélium qui se développe sous forme d'une placode induite par la mise en place de la vésicule optique, et qui constitue chez l'adulte une masse de tissu jouant le rôle de lentille en concentrant les rayons lumineux sur la rétine. Le cristallin comporte deux couches : la couche antérieure mince, dite épithéliale, correspondant à la portion non modifiée de la placode cristallinienne, et la couche postérieure, qui constitue la masse du cristallin, formée de fibres dont le grand axe est plus ou moins parallèle à l'axe optique de l'oeil.
Chez tous les embryons des vertébrés, le cristallin est sphérique ; il le reste chez les poissons. Chez les vertébrés terrestres, il devient plus ou moins lenticulaire chez l'adulte. Le cristallin est, comme la cornée, transparent. Son opacification chez l'animal âgé provoque la cataracte.  ( 1 / 3 / 346 )
CRISTAUX DE GUANINE : Ils reflètent la lumière et sont à l'origine du blanc brillant des poissons ( guanine = composante des acides nucléiques ).
CRITERES MORPHOLOGIQUES : Forme du corps, longueur du museau, ligne latérale, écailles, dents, lacrymal.
CROISSANCE : ( dépend de l'hypophyse ).
On peut mesurer la croissance d'après l'augmentation de la longueur ou du poids en un temps donné.
Ainsi la longueur ( L ) et le poids ( P ) d'un poisson peuvent être liés par la formule : P=a ( L**n );
     a étant une constante, et n un exposant dont la valeur est située entre 2,5 et 4.
Au sein d'une population locale, la taille est un bon critère du potentiel de croissance. 
Les plus grands poissons, ainsi que nous le savons, ont tendance à dominer, à présenter de meilleures facultés natatoires, ainsi que la capacité d'ingérer plus denourriture.
La croissance est rapide au début de la vie du poisson, mais elle ralentit ou s'arrête une fois la maturité atteinte.
CROSSO : En grec crossos signifie : frange, gland. Nous connaissons ce mot en combinaison avec le mot grec pour nageoire : pterys, donc Crossoptérygiens ( ordre des poissons fossiles, par exemple le Coelacanthe, dont les nageoires paires ont la structure d'une grosse frange ).
CROSSOPTERYGIENS : ( Classe des Ostéichthyens, sous-classe des Crossoptérygiers )
Depuis le Dévonien.
Groupe qui a connu son apogée du Trias au Jurassique, n'a plus qu'un seul représentant vivant, le Coelacanthe, Latimeria chalumnea, localisé par des fonds de 200 à 900 mètres, non loin des îles Comores. Crane séparé en deux blocs articulés entre eux ; l'un correspond à la région otico-occipitale, l'autre à l'ethmoido-sphénoïdale ; le lieu de la séparation est indiqué par le point d'émergence du nerf trijumeau. Cavités nasales communiquant avec la cavité buccale ( choanes ). Ecailles cosmoïdes, 4 nageoires paires, 4 impaires ( 2 dorsales, anale, 1 caudale ).
Les nageoires paires antérieures ( pectorales ) comprennent une partie interne, la ceinture pectorale composée de 5 pièces. La partie libre a un axe formé de 4 os ; la partie terminale est faite de plusieurs os aplatis ; sur ses bords s'insèrent une trentaine de rayons dermiques. Les nageoires postérieures ou pelviennes sont construites sur le même type.
Un poumon transformé en un volumineux boudin rempli de tissu gras, communique avec l'oesophage par un pédicule qui s'insère sur la face ventrale ; refoule le rein en position ventrale. Dans le museau, une cavité rostrale médiane communique avec l'extérieur par plusieurs canaux et contient un organe sensoriel à fonction inconnue. Cerveau très petit, contenu dans une vaste cavité cranienne remplie de tissu gras.
Reproduction ovovipare : les oeufs, très chargés en vitellus ( 8-9 cm de diamètre ) se développent dans l'oviducte gauche qui fait fonction d'utérus.
CRUSTA : Du latin crusta = croute, écorce, écaille, carapace. Les crustacés sont des animaux à carapace.
CRUSTACES : ( Phylum des Crustacés - environ 30.500 espèces ).
La plupart des crustacés sont marins. Une proportion plus faible vit dans l'eau douce, quelques uns ne sont pas aventurés sur terre, plusieurs de leurs espèces sont parasites.
Les crustacés forment la majorité des animaux planctoniques de  tous les océans du monde, mais ils sont également représentés sur le fond de la mer depuis  les rivages jusqu'aux profondeurs abyssales. leur dimension varie depuis les formes microscopiques planctoniques jusqu'aux grands crabes-arraignées benthiques, dont l'envergure peut dépasser 3,5 mètres, certains des homards les plus massifs pouvant de même peser plus de 10 kilos. Les crustacés présentent une grande importance économique car non seulement l'homme consomme directement beaucoup de leurs espèces, mais encore ils constituent une considérable source d'aliments pour beaucoup de poissons commercialisables. Certaines de leurs espèces détruisent les bois de construction qu'ils percent de trous, d'autres salissent les coques des navires.
Le corps des crustacés est d'habitude composé d'une tête, d'un thorax, d'un abdomen et d'une queue ou " telson ", mais les segments antérieurs du thorax ont tendance à fusionner avec la tête. Chez beaucoup d'espèces une carapace s'étend vers l'arrière à partir de la limite postérieure de la tête, enfermant les importantes régions antérieures du corps. Le squelette chitineux extérieur est renforcé par l'abjonction de sels de calcium. La partie antérieure de la tête porte deux paires d'appendices sensoriels ( antennes ) ainsi qu'au moins trois paires de pièces buccales ( mandibules, maxillules et maxilles ) en arrière de la bouche. Les appendices pairs du thorax et de l'abdomen sont d'habitude à double branche ( biramés ) et remplissent toute une série de fonctions. Les branchies typiquement associées aux appendices existent chez beaucoup de crustacés, mais les formes les plus petites respirent en général à travers la surface de l'ensemble du corps. Une paire d'yeux à multiples facettes ( yeux composés ) est portée par les adultes de nombreuses espèces.
A part quelques exceptions, les sexes sont séparés et le cycle évolutif comporte couramment une série de stades larvaires planctoniques.                  (  1 / 4 / 67 )
CRYPTIQUE : Qu'un camouflage rend difficile à voir.
CRYPTO : En grec cela signifie caché. En aquariophilie nous rencontrons ce mot dans Cryptocoryne et Kryptopterus. Chez les Silluridés du genre Kryptopterus il signifie " nageoire cachée " et fait allusion à la minuscule nageoire dorsale de ces poissons.
CRYPTOBIA : Voir ANNEXE 026.
CRYPTOCARION : Voir ANNEXE 026.
CRYPTOGAME : (Bot.) Plante à organes de reproduction cachés ; plantes sans fleurs au sens général.
CTENIDIES : Voir BIVALVE.
CTENO : Ce mot était employé par les anciens Grecs pour peigne. Nous le rencontrons toujours en relation avec quelque chose qui rappelle un peigne, par exemple, une écaille cténoïde dont le bord libre est dentelé.
CTENOIDE : Se dit d'une écaille à bord postérieur libre denticulé ( Voir ECAILLE ).
CTENOPHORES : (Phylum des Cténophores - Méduses à peigne - environ 80 espèces )
Groupe exclusivement marin d'animaux délicats que l'on rencontre généralement nageant en haute mer bien que quelques espèces se soient modifiées en vue d'une existence au fond de l'eau. Se caractérisent par une première symétrie rayonnante et par une seconde symétrie bilatérale. Corps gélatineux, transparent, de formes diverses, dont les dimensions extrêmes varient de quelques millimètres à plus d'un mètre chez les Cestides et qui porte huit bandes caractéristiques faites d'un grand nombre de rangées transversales de cils fusionnés qu'on connait sous le nom de Peigne ; les battements de ces rangées de peignes propulsent l'animal dans l'eau. On croyait autrefois que leur tube digestif ne comportait qu'un seul orifice considéré comme une bouche mais on sait aujourd'hui que, au moins dans quelques espèces, les déchets de nourriture sont évacués par un ou plusieurs pores anaux.
Un organe sensoriel d'équilibration se trouve près de ce ou de ces pores sur la face du corps opposée à la bouche.
L'animal porte en général deux tentacules renfermant des cellules " lasso " sécrétant une matière collante qui adhère aux proies ; par contre les tentacules ne comportent pas de cellules urticantes ( cfr.Coelentérés ).
Les Cténophores sont hermaphrodites, les ovules et les spermatozoïdes passent normalement dans l'eau où se déroule la fécondation, quelques espèces libèrent leurs oeufs pendant leur développement. Il y a en général un stade de larve nageuse libre.
Les Cténophores vivent dans le plancton de surface sur toutes les mers où on les rencontre parfois en très gros essaims ; quelques espèces planctoniques vivent cependant à de grandes profondeurs, d'autres non planctoniques rampent sur le fond de la mer. Prédateurs très actifs, ils se nourrissent de petits animaux dont des poissons ainsi que d'autres Cténophores en certains cas. Ils sont bien connus  pour la luminescence qui nait sous leurs rangées de peignes. Beaucoup d'entre eux ressemblent superficiellement aux méduses, de sorte que leur groupe a été pendant un certain temps inclu dans le phylum des Coelentérés.              ( 1 / 4 / 42 )
CUL-DE-SAC HYPOPHYSAIRE :
CULMITE : (Bot.) Une tige, surtout chez les plantes berbacées.
CULTIVAR : ( Abrégé cv. ) Toute sorte de plante inconnue à l'état sauvage et obtenue par l'homme par sélection, par hybridation ou par un autre moyen.
CUNEIFORME : (Bot.) Qualifie une feuille en forme de coin.
CUPULE : (Bot.) Organe soutenant ou enveloppant les fruits des arbres de l'ordre des cupulifères ( la cupule est épineuse dans le cas de la chataigne et de la faine ).
CUSPIDE : (Bot.)
(Zool.)
Pointe acérée et allongée.
Pointes ou tubercules des couronnes dentaires.
CUTICULE : (Bot.) Zone superficielle du tégument des Arthropodes (Insectes, Crustacés) contenant de la chitine.
CV. Voir CULTIVAR.
CYANOPHYCEE : (Bot.) Algue de couleur bleu-vert.
Classe d'algues chez lesquelles un pigment surnuméraire, la phycocyanine, s'ajoute à la chlorophylle et n'est pas localisée dans des plantes.
Ces végétaux d'aspect filamenteux sont parfois qualifiés " d'algues bleues ". La structure simple de leur cellule rapproche les Cyanophycées des bactéries ( état protocaryote ).
CYCLE BIOLOGIQUE : Ensemble des stades par lesquels passe un être vivant, depuis l'union des cellules sexuelles ( gamètes ) jusqu'à sa mort.
CYCLE DE L'AZOTE : 1.       LA FIXATION
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L'azote gazeux est transformé en composés minéraux par les cyanophycées ( Anaebaena, Nestoc, Phormidium ) ou les bactéries ( Azotobacter, Clostridium, Desulfovibrio ). Ce phénomène ne concerne que les organismes très primitifs.
2.       L'ASSIMILATION
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C'est la transformation en matière organique de composés minéraux ( par les organismes autotrophes, c'est-à-dire les végétaux ) ou de matière organiques en autre matière organique ( par les hétérotrophes, c'est-à-dire les animaux ). Ce processus constitue ce que l'on nomme synthèse des protéines. Ainsi, un végétarien transformera les protéines végétales en protéines animales, dont les carnivores se nourriront pour fabriquer d'autres protéines. Seuls les végétaux ( dsont font partie les bactéries ) sont capables de synthétiser des protéines à cultiver des plantes grace à une solution nutritive ne comportant que des sels minéraux, chose qu'il serait vain d'entreprendre avec un animal.
3.       L'EXCRETION
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Il s'agit de l'émission de matières organiques non assimilées, car non digestibles, et de molécules plus petites, résultant de la dégradation plus ou moins complète de la matière organique, telles que l'ammoniac (amphibiens de forme larvaire, bactéries, invertébrés et vertébrés aquatiques ) l'urée ( amphibiens adultes et vertébrés terrestres ) ou l'acide urique ( reptiles terrestres et oiseaux ).
4.        L'AMMONNIFICATION
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Les molécules issues du métabolisme et présentes dans le milieu après excrétion, sont décomposées en ammoniac par des bactéries ( Achromobacter, Bacillus, Clostridium, Corynebacterium, Flavobacterium, Nitrococcus, Proteus, Pseudomonas, Sarratia ).
5.        LA NITRIFICATION
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C'est la succession de deux processus : la nitrification, qui conduit les ions ammonium à s'oxyder en nitrites par des bactéries ( Nitrosomonas, Nitrosococcus, Nitrospira ) et la nitratation, qui transforme les nitrites en nitrates par les bactéries également ( Nitrobacter ).
6.        LA DENITRIFICATION
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Processus inverse du précédent, conduisant à la réduction des nitrates en nitrites puis éventuellement en diazote ou ammoniac et effectué grace à des bactéries dénitrifiantes ( Azotobacter, Arthrobacter, Bacillus, Pseudomonas, Thiobacillus ).

Sources : Les nitrates en aquarium
               AQUARAMA  numéro 103 - septembre 1988  - page 55  à 61
               LAVIGNE Renaud

CYCLE DIGENETIQUE : Voir DIGENETIQUE.
CYCLO : Vient du grec kyklos = cercle et désigne tout ce qui est rond, par exemple les écailles cycloïdes sont des écailles rondes, les cyclostomes sont des poissons à bouche ronde.
CYCLOIDE : Se dit d'une écailloe à bord postérieur libre lisse.  ( Voir  ECAILLES )
CYCLOPE : Crustacé planctonique d'eau douce du groupe des Copépoces, d'une longueur de l'ordre de 1 mm doté d'un unique oeil médian. Les larves ( nauplies ) et les jeunes stades sont des nourritures de choix pour les alevins.
CYCLOSTOME : Allusion à la forme circulaire de la bouche, qui fonctionnant comme une ventouse, permet à des animaux de se fixer sur leurs proies dont ils rapent les chairs avec leur langue.
CYME : (Bot.) Inflorescence dont l'axe principal porte une fleur terminale ; les autres fleurs sont portées par des rameaux secondaires qui se terminent eux aussi par une fleur. ces derniers donnent à leur tour des rameaux de troisième ordre se terminant par une fleur, et ainssi de suite.
Quelquefois, les rameaux successifs n'apparaissent que d'un seul côté.
L'inflorescence prend alors la forme d'une queue de scorpion. On parle dans ce cas d'une cyme scorpioïde.
CYPRIN : Du grec kyprinos = carpe. En aquariophilie nous le rencontrons par exemple dans Cyprinodontidae, Cypriniformes ; il s'agit alors de poissons ayant une relation quelconque avec la carpe.
CYSTE :  

(Bot.)

Nom donné, concurrement avec celui d'ampoule, à l'unité de structure du testicule (voir : GONADE) chez certains poissons cartilagineux et Amphibiens.
Chaque ampoule ou cyste déverse ses produits génitaux dans le canal central qui parcourt l'ensemble du testicule. Souvent, les cellules germinales d'un cyste évoluent toutes simultanément et montrent en même temps les divers stades de la spermatogenèse. Chez les vertébrés le testicule est généralement organisé en tubes séminifères. ( 1 / 3 / 347 )
Cellule végétative transformée en un sac producteur de cellules qui seront dispersées.
CYSTICERQUE : Du grec kystis, poche gonflée, sac de peau, vessie ; et kerkos, queue des animaux. Phase larvaire des vers cestodes, représentée par une vésicule dont peut jaillir un scolex.
CYSTOCARPE : (Bot.) Organes dévellopés sur les thalles femelles de certaines algues rouges après la fécondation et dans lesquels est protégé l'appareil producteur de spores issu de la fécondation.
CYTOGENETIQUE : Partie de la génétique qui étudie les chromosomes.
CYTOLOGIE : Partie de la biologie qui étudie la cellule sous différents aspects morphologiques, biochimiques, etc...
CYTOPLASME : Masse translucide ou hyaline entourant le noyau et formant l'essenciel du volume de la cellule. (Voir PROTOPLASME)

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