BACCIFORME : |
(Bot.) |
Fruit charnu en forme de baie. |
BACTÉRICIDE : |
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Terme qualifiant un antibiotique qui tue directement le microbe. |
BACTÉRIES : |
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Microorganismes unicellulaires de structure très simple (absence de noyau); les bactéries sont abondantes dans tous les milieux (eaux, sols, sédiments...). Certaines vivent en parasites et sont parfois des agents de maladies plus ou moins graves (tuberculose, diphtérie, furonculose...).
Les Bactéries sont des organismes unicellulaires microscopiques qui me surent de 0,5 … l0 microns (millième de millimètre). Elles sont scientifiquement classées parmi les plantes et on en trouve partout.
Les bactéries peuvent avoir la forme d'une sphère ("coque"), d'un batonnet ("bacille"), ou d'une spirale ("spirille").
Elles sont disposées soit isolément, soit en chaîne, soit en groupe.
Elles sont visibles au microscope optique ordinaire avec un grossissement de 400 à 1000. Les amas, ou colonies, sont visibles à l'œil nu et ont des formes caractéristiques.
Les bactéries ont une paroi cellulaire externe solide et rigide mais non imperméable, puisqu'une bactérie doit absorber la nourriture en solution à travers cette paroi. Aucune bactérie ne possède de chlorophylle, # le pigment vert de la photosynthèse # mais beaucoup contiennent d'autres pigments. Certaines bactéries ont une mince capsule extérieure, voire des flagelles (péritriches, lophotriches), qui leur permettent de se mouvoir dans un liquide. La plupart se laissent porter par l'air ou le courant.
Les bactéries se reproduisent habituellement par scission binaire (division en deux). Chez certaines espèces, cette division survient une fois toutes les 15 à 30 minutes. Cela signifie que si les conditions étaient favorables, une seule bactérie pourrait se multiplier 150 milliards de fois en 24 heures. Heureusement, un tel rythme de multiplication ne se produit pas dans la réalité par suite de l'épuisement des ressources nutritives ou à cause de l'accumulation de toxines. Les bactéries sont néanmoins très nombreuses et généralement très résistantes. Ainsi, une simple pincée de terre de jardin en contient plusieurs millions !
Certaines bactéries survivent à la congélation, à la chaleur intense, à la dessiccation, voire à certains désinfectants. Elles résistent à ces conditions défavorables en formant des spores résistantes, qui restent actives pendant plusieurs années.
Beaucoup de bactéries sont utiles à l'homme et sont les agents (du moins en partie) de la décomposition des plantes et animaux morts, en un processus sans fin, qui libère des éléments nutritifs pour les recycler à nouveau. Les bactéries nous aident aussi à dégrader nos eaux d'égouts, à produire le fromage, le yaourt et la bière. Certaines bactéries intestinales (ou "flore intestinale") aident beaucoup d'animaux dans la digestion de leurs aliments. Le processus de nitrification par lequel l'ammoniaque et les nitrites sont transformés en nitrates moins toxiques, est du à l'activité bactérienne. (1/49/157)
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BACTÉRIES LUMINEUSES : |
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Les bactéries lumineuses, dites encore bactéries photogènes ou photo-bactéries, sont des organismes bactériens luminescents, chez lesquels la production de lumière résulte d'une oxydation. Cette photogenèse a lieu sans élévation de température, car les radiations rouges et infrarouges y font défaut. Les bactéries lumineuses peuvent se développer sur les poissons morts et même sur certaines plaies; quelques-unes causent aux crustacés de véritables épidémies. Ces photo-bactéries sont alors devenues symbiotiques. Il en va ainsi dans certains organes lumineux. Dans ces organes, la glande produit non pas une sécrétion lumineuse, mais des substances dont se nourrissent les bactéries lumineuses symbiotiques. Toutefois, il ne semble pas que tous les organes lumineux fonctionnent ainsi. Il faut distinguer, en effet, ceux dont la production lumineuse est continue, et devant lesquels des organes particuliers peuvent s'interposer pour occlure cette lumière, de ceux dont la luminescence résulte d'une excitation préalable. Dans le premier cas, les bactéries sont présentes.
Dans le second, l'émission lumineuse résulte de la sécrétion par la glande lumineuse, d'une substance oxydable, la luciférine, et de la diastase favorisant cette oxydation, La luciférase. (1/3/339)
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BACTÉRIOSTATIQUE : |
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Terme qualifiant un antibiotique qui ne tue pas le microbe mais l'empêche de se reproduire.
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BALANTION : |
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C'était le mot grec pour "porte-monnaie". Il apparaît dans le nom du Barbus-requin, Balantiocheilus.
En grec cheilos signifie lèvre.
Traduit mot à mot le nom de ce poisson serait donc " lèvre en forme de porte-monnaie". Il fait allusion à une petite poche qui se trouve dans la lèvre inférieure de ce poisson. Il n'est cependant pas facile de la reconnaître.
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BALLASTIÈRE : |
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Carrière à ciel ouvert dont on a extrait du ballast. Remplie d'eau par infiltration ou ruissellement, elle constitue un milieu favorable à l'empoissonnement.
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BANC : |
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Le banc est un groupe social de poissons au sein duquel on observe l'identité et la simultanéité des mouvements de tous les individus orientés dans la même direction. Dans le banc, chaque poisson réagit de façon purement réflexe aux mouvements des poissons qui l'entourent. On a l'impression que le banc se déplace et réagit comme un super organisme.
Les méthodes de pêche modernes, en particulier l'observation aérienne et la localisation par écho sonde, ont permis de mieux connaître la forme des bancs et d'en évaluer l'importance numérique et le tonnage. La forme ellipsoïdale est la plus fréquente dans les bancs en déplacement; elle correspond à une nécessité hydrodynamique et assure aux différents membres du banc un minimum d'efforts.
Dans cet ellipsoïde, le grand axe ou axe de marche, a environ deux fois la valeur du petit; l'épaisseur est assez réduite. Cette forme copie en gros celle du poisson lui-même, si bien qu'il y a autant de poissons le long du grand axe que le long du petit.
Chaque membre cherche à maintenir un écart constant avec ses voisins immédiats, si bien que la forme hydrodynamique du poisson se retrouve dans le groupe entier. La forme elliptique parfaite n'existe qu'à une certaine profondeur; près de la surface, il y a moins de couches suivant l'axe vertical, deux ou trois seulement. Parfois les bancs sont si étendus qu'une forme d'ensemble régulière n'est plus possible. On cite des bancs de plusieurs milles marins de large ou d'autres qui s'étendent en rubans étroits sur plusieurs kilomètres de long. Dès qu'un banc nage lentement ou s'arrête, il se transforme en agrégat de forme amiboïde; c'est un groupe plus lâche, à l'intérieur duquel il n'y a plus de parallélisme absolu de la direction de nage de chaque membre, qui manifestez alors une certaine autonomie.
La similitude autant que la simultanéité des mouvements des membres d'un banc sont étonnantes; elles sont dues à leur position en quinconce; chaque poisson tient sa tête au milieu du corps des deux individus qui le précèdent, à droite et à gauche.
Ces positions réciproques sont imposées par les forces hydrodynamiques appliquées aux poissons, et ces forces sont telles qu'un poisson situé à la périphérie est attiré vers l'intérieur et ne peut quitter le groupe.
La position des différentes nappes horizontales est telle que le dessus de la tête de chaque poisson n'est pas dans l'ombre d'un individu situé plus près de la surface, position avantageuse qui laisse au poisson la possibilité de réagir à une ombre soudaine qu'il interprète comme un danger et qui déclenche le processus de fuite. Ceci explique que les poissons de petite taille, dont l'ombre portée est moins grande, nagent dans les couches superficielles. Cette remarquable disposition en quinconce assure des déplacements d'ensemble avec de efforts individuels minimaux. Les poissons en banc accomplissent dans le même temps des déplacements beaucoup plus importants que ne le feraient des individus isolés. Il y a donc une économie de moyens.
Il existe dans ces déplacements un "panurgisme" très net du à l'absence de guide permanent et unique. La tendance à suivre le membre de tête est très forte, mais ce guide change au hasard des déplacements.
De nombreuses observations ont révélé que, chez les Maquereaux, ce guide nage à une ou une demi-longueur en avant du banc et change toutes les quatre à dix minutes pour aller à la queue du groupe; le guide est le seul à avoir les sens en éveil, le gros de la troupe s'en remettant alors aveuglément au conducteur.
La forme des individus intervient dans la constitution des bancs. On a pu remarquer que les espèces se groupant en bancs présentent une certaine ressemblance dans leur allure extérieure, en particulier elles ont toutes une structure pectorale qui gêne ou limite les mouvements.
Ainsi, ces poissons seraient incapables de nager "à reculons", ce qui ne peut que favoriser le déplacement en groupe et les mouvements d'ensemble.
Le nombre d'individus d'un banc est très variable; suivant les espèces il peut aller de quelques dizaines d'individus à plusieurs centaines de milliers. Des bancs de 50 à 100 tonnes de poissons ne sont pas rares et certains ont été évalués à plus de 1500 tonnes! Les agrégats sont des formations plus nombreuses encore, qui groupent parfois plusieurs millions d'individus.
Généralement il n'y a pas ségrégation de sexe dans les bancs et l'uniformité physique est renforcée par l'absence de dimorphisme sexuel. Les couleurs des poissons grégaires sont le plus souvent ternes. Par contre, la taille des individus intervient dans la formation des bancs chez de nombreuses espèces et l'on observe une tendance nette à l'identité de taille des individus. L'identité spécifique des individus composant un banc est loin d'être une règle absolue; la tendance qu'ont les alevins à se mêler aux alevins d'autres espèces se retrouve chez les adultes. Ainsi les Clupéidés ont une propension à se grouper en bancs de deux espèces : Sprats et Harengs, Sardinops et Anchois.
Chez les Thunnidés également, les bancs sont très souvent multi-spécifiques, et dans ces cas on note que la variation de taille des membres qui les composent est plus faible que dans les bancs uni-spécifiques.
Certains poissons restent toute leur vie groupés avec leurs semblables; Ils ne s'occupent pas de leurs oeufs ni de leurs jeunes. Ce comportement est lié à un mode de vie pélagique et se rencontre surtout chez les Clupéidés, les Scombridés, les Carangidés, etc...
D'autres, sans passer la totalité de leur vie sous une forme sociale ont néanmoins des activités durables qu'ils n'accomplissent qu'en groupe. Des bancs durables sont ainsi constitués pour l'alimentation, le sommeil, la reproduction.
La recherche de nourriture est facilitée par l'exploration en commun du milieu aquatique et la zone prospectée plus importante. Tous les membres profitent des capacités de détection visuelle, auditive et chimique des individus les plus doués. Le sommeil est, chez de nombreuses espèces, une activité de groupe; des sentinelles restent éveillées et assurent la protection du groupe.
Isolés en milieu hostile, ces mêmes poissons seraient incapables de prendre le repos indispensable pour leurs cellules nerveuses éliminent les métabolites dus à la fatigue.
Les bancs de reproduction ne sont pas rares bien que les espèces grégaires rompent souvent leur banc pour établir des territoires de reproduction. Le banc est certainement, du point de vue de la reproduction, la manifestation sociale la plus élevée, puisqu'il entraîne le synchronisme de la période de maturité; tous les males et femelles tenus au voisinage les uns des autres, et murs en même temps, peuvent participer aux accouplements.
A ces bancs durables nous opposerons des bancs temporaires réalisés chez les espèces qui ont une plus grande liberté les uns vis-à-vis des autres, mais qui, sous certaines conditions - en cas de danger, par exempte - cherchent protection en se groupant.
Les bancs de fuite ou de peur sont provoqués par l'apparition d'un prédateur ou d'une ombre soudaine. L'instinct qui rapproche les apeurés est certainement bénéfique, car le prédateur est alors souvent désorienté par la multiplicité des proies et les manœuvres défensives du banc. Mais les poissons s'unissent parfois pour attaquer les autres et ils forment alors des bancs de brigandage ou de prédation. Les Requins, les Barracudas, les Caranx sont connus pour chasser en groupe; ils attaquent leurs victimes en les contraignant à gagner la surface loin des récifs qui constituent leur abri, ou les repoussent dans une anse du rivage où ils s'en repaîtront à loisir.
Le groupement des poissons en bancs résulte de l'impulsion qui pousse l'un vers l'autre les individus d'une espèce animale. Il y a non seulement appétition sociale qui se traduit par l'impulsion immédiate de l'individu vers son semblable, mais interattraction et nécessité pour chaque individu de voir son congénère réagir à sa propre présence chaque individu du groupe est, à la fois, stimulus et réacteur. Les stimuli qui provoquent le groupement peuvent être, selon les espèces, d'ordre visuel, chimique ou sonore.
Il semble que ce soit surtout contre les dangers de la vie aquatique que se sont développés les bancs de poissons. Vis-à-vis des prédateurs, le banc a une haute valeur de protection, car il généralise au groupe tout entier la perception, par le seul individu ou par un petit nombre, du danger qui survient, que l'alarme ait été fournie visuellement ou par le bruit du prédateur, les vibrations de sa nage, les substances chimiques qu'il sécrète ou même éventuellement par ses décharges électriques. Dans tous les cas, le comportement des poissons du groupe est tel que les membres réagissent automatiquement en copiant la réaction d'un congénère, sans avoir nécessairement perçu le stimulus externe. De ce point de vue, le banc apparaît comme une entité super individuelle dont les stimulations sont transmissent visuellement. (173/339 à341) |
BARBATULUS : |
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Ce mot vient du latin et signifie : " qui a un peu de barbe; qui porte une barbe naissante". On le trouve dans le nom de la Loche franche, Noemacheilus barbatulus, qui présente trois paires de courts barbillons.
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BARBATUS : |
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Ce mot latin signifie : "barbu, qui porte toute sa barbe". Le nom de nos Barbus en provient.
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BARBILLON : |
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Organe filiforme, situé généralement sur le pourtour de la bouche, et doué de fonctions sensorielles.
Chaque barbillon peut contenir un axe squelettique, fibreux ou cartilagineux, des masses musculaires, et surtout des formations épidermiques et dermiques contenant soit des bourgeons de goût, soit des corpuscules tactiles.
(remarque : nombre, longueur et disposition servent à caractériser les espèces.) (1/3/341)
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BARBUS : |
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Déjà les anciens Latins désignaient notre Barbeau commun sous ce nom, donc comme un poisson portant barbe ou barbillons. Linné, le grand naturaliste suédois du XVIII ième siècle, choisit pour cette raison également ce nom comme dénomination scientifique pour ces Poissons. Certes il nomma le Barbeau également Cyprinus barbus et ce n'est que plus tard que le nom de l'espèce devint le nom du genre. Le genre étant devenu trop confus, on a tenté à plusieurs reprises de le subdiviser, mais actuellement il n'existe encore aucun système valable. Donc, si en aquariophilie on désigne tous les Barbeaux sous le nom de Barbus, ce n'est pas faux. |
BASAL : |
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Dans les descriptions de poissons, mais également dans le langage courant, on rencontre souvent l'adjectif basal. En grec il désigne la plus basse couche de la formation de la terre. Plus tard on l'employa également pour désigner des parties inférieures, par exemple, des nageoires chez les poissons. Dans ce cas on vise la base des nageoires, la partie située au plus près du corps, le point de départ de la nageoire. |
BASALE : |
( fém.) |
Se dit de la membrane mince et transparente qui est située à la face profonde des épithéliums.
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BASALIA : |
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Éléments constitutifs du squelette de base des nageoires des poissons. (1/1/46) |
BASE : |
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Composé contenant un groupement hydroxyle OH (association particulière d 'atomes paraissant se déplacer de toutes pièces dans certaines réactions) qui se dissocie en solution aqueuse en donnant des ions hydroxyde portant une charge négative OH
Les solutions basiques (= alcalines) ont un goût saumâtre caractéristique. Exemple : la soude Na OH. |
BASEOSTE : |
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Une des trois pièces squelettiques du PTERYGOPHORE (Axonoste, Baséoste Epibaséoste) se présentant sous la forme d'un segment médial, court, incomplètement formé. |
BASICLINE : |
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Se dit d'un milieu dont le sol est à caractère basique. On parle d'une prairie basicline. (1/44/250) |
BASIPTERYGIUM : |
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Pièce ou ensemble des pièces cartilagineuses située à la base des rayons des nageoires (pterygion) des poissons cartilagineux. (1/1/46) |
BASISPHENOÏDE : |
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Base de l'os sphénoïde. |
BATHY : |
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Est employé dans la composition de nombreux noms scientifiques et provient du grec où cela signifie dans la forme bathyal : les plus profondes zones de la mer (de 200 à 2 ou 3000 mètres de profondeur).
En aquariophilie on rencontre parfois bathy de manière incompréhensible, par exemple chez Bathygobius fuscus, un Gobie rarement importé qui vit en eau de mer et eau saumâtre à faible profondeur ainsi que chez Bathyoamiphalus contortus, un petit escargot aquatique qui lui non plus ne vit pas dans les profondeurs 'bathyales'. |
BATHYAL : |
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(Étage) : domaine océanique correspondant aux fonds souvent abrupts qui s'échelonnent entre la limite du plateau continental ( 200 m.) et les plaines abyssales" (à partir de - 2000 m. environ). |
BATHYBENTHIQUE : |
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Qualifie les organismes benthiques des eaux profondes, au-delà d'environ 600 mètres. |
BATHYMÉTRIQUE : |
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Qui est lié à la profondeur (exemple.: répartition bathymétrique d'une espèce). |
BATHYPÉLAGIQUE : |
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Qualifie les organismes pélagiques vivant au-dessous de la zone pélagique superficielle, laquelle s'étend jusqu'à une profondeur moyenne de 200 mètres environ. |
BÂTONNET : |
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Élément constituant de la rétine; il forme, avec le cône, les deux types de cellules visuelles, situées dans la portion la plus externe de la rétine.
La cellule visuelle à bâtonnet comporte un corps cellulaire que prolongent deux segments externe et interne. Le segment central s'articule sur les dendrites des cellules bipolaires plus profondes. Le segment périphérique forme le bâtonnet proprement dit, de forme cylindrique, qui renferme un pigment photosensible appelé pourpre rétinien
ou rhodospine. Le microscope électronique a montré que le bâtonnet, comme le cône, est une formation de type ciliaire modifiée, le bâtonnet est un récepteur photosensible d'une grande sensibilité, qui permet la vision achromatique avec une intensité lumineuse faible; le cône, au contraire, assure la vision des couleurs, mais possède un seuil de sensibilité plus élevé. (1/3/341) |
BEC : |
(Bot.) |
émergence épineuse. Extrémité d'une cosse de graine. |
BELILICUS : |
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Signifie en latin : de guerre, guerrier. Dans le nom des Poissons cet adjectif est employé dans le sens de combattant, belliqueux. Nous connaissons Betta bellica, bien connu pour son comportement belliqueux ce qui est d'ailleurs le cas chez la plupart des espèces du genre Betta. Le "us" devient "a", vu que le nom du genre se terminant avec "a" est également au féminin. |
BELONESOX : |
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Dans ce cas deux noms grecs ont été réunis. Le premier appartient au Brochet marin (ou Aiguillette) Belone qui porte ce nom depuis l'antiquité, l'autre appartient au Brochet de nos eaux douces, Esox.
En unissant ces deux noms on a voulu exprimer que le Vairon-brochet (Belonesox belizanus) connu en aquariophilie, ressemble au Brochet marin et au Brochet d'eau douce., c'est-à-dire possède quelque chose de
chacun des deux. |
BÉNITIER : |
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(ou TRIDACNE) Le plus grand des mollusques bivalves. il peut dépasser un mètre. La fermeture du Bénitier est commandée par un dispositif extrêmement puissant, mais les accidents dont on le rend responsable paraissent relever de la légende : plongeurs attrapés par un pied ou une main et qui auraient été incapables de se dégager. Une sensibilité particulière avertit le mollusque d'une présence étrangère et déclenche la fermeture des valves lorsque l'intrus est encore à une certaine distance. De plus la fermeture des valves est lente et progressive. |
BENTHIQUE : |
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Qualifie le milieu en liaison intime avec le fond ainsi que les organismes qui y vivent qu'ils soient fixés ou qu'ils nagent librement sans jamais s'éloigner du substrat.
Toutefois, ce qualificatif de benthique n'est pas habituellement attribué aux organismes vivant au voisinage immédiat du fond marin de la zone littorale. Pour ces derniers comme pour les organismes d'eau douce, on utilise le terme de DEMERSAL. (1/3/341) |
BENTHOS : |
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Ensemble des organismes vivant sur le fond ou dans son voisinage immédiat. |
BICUSPIDE : |
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Qui est muni de deux pointes (notamment en parlant des dents). |
BILABIÉ : |
(Bot.) |
Se dit des fleurs dont la corolle est divisée en 2 lèvres inégales. |
BILATÉRALE : |
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SYMÉTRIE BILATÉRALE symétrie qui partage un corps en deux moitiés identiques le long de son plan longitudinal.. |
BILHARZIE : |
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Ver trématode (Schistosoma) hébergé par des mollusques d'eau, parasite du système veineux de certains animaux et de l'homme, chez qui il provoque des maladies graves (Bilharziose) du foie, de la vessie ou de l'intestin. |
BILHARZIOSE : |
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Ensemble des affections causées par la larve de la bilharzie dans les zones chaudes et tempérées. |
BILOBÉ : |
(Bot.) |
Se dit d'un organe, généralement d'une fleur, dont une partie est divisée en 2 lobes. |
BIOCÉNOSE : |
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Voir BIOCŒNOSE. |
BIOCHIMIE : |
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Partie de la chimie étudiant les phénomènes de la vie en empruntant des méthodes chimiques. |
BIOCIDE : |
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Se dit d'un produit qui détruit les microorganismes. |
BIOCLIMATOLOGIE : |
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Étude de l'influence des facteurs du climat sur le développement des organismes vivants. |
BIOCŒNOSE : |
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Ensemble des êtres vivants (microorganismes. plantes. animaux) qui peuplent un même BIOTOPE ( ex..: la biocœnose d'une plage de sable fin) Synonyme de " COMMUNAUTÉ ". |
BIODÉGRADATION : |
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Action d'un produit (biodégradable) qui, laissé à l'abandon, est détruit par les bactéries ou d'autres agents biologiques. |
BIOGÉOGRAPHIE : |
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Science de synthèse qui fait appel aux acquisitions de la climatologie de la pédologie, de l'hydrologie et de la géomorphologie pour en retenir les connaissances d'intérêt biologique.
Elle est primordiale pour le spécialiste horticole qui doit assurer une bonne implantation des végétaux exotiques et indigènes. |
BIOLOGIE : |
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Science de la vie. Biologie animale : étude des organismes animaux.
Biologie végétale : étude des organismes végétaux. |
BIOLUMINESCENCE : |
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La capacité dont disposent certains organismes vivants de produire leur propre lumière. A ne pas confondre avec la phosphorescence et la fluorescence - c'est -à-dire la production de lumière par des cristaux dans un état d'excitation donné - la bioluminescence est le fait d"une réaction chimique entre une substance, généralement la luciférine, et une enzyme, la luciférase, contrôlée par un organisme vivant.
Ce phénomène existe également sur la terre ferme, notamment chez les lucioles. Les poissons d'eau douce n'ont pas cette capacité.
Sur les quelque 20.000 espèces de poissons vivants, environ l.000 à 1.500 sont capables de bioluminescence. Si aucune espèce de lamproie, de myxine et de dipneuste n'a cette capacité, en revanche, six genres de requins benthiques et mésopélagiques, ainsi que des espèces représentant environ 190 genres de poissons de mer osseux sont luminescents : en particulier les Scopélides, les Gonostomatidés, les différentes familles de dragons de mer (Mélanostoniatidés, Malacostéidés, Chauliodontidés, etc...), les Alépocéphaloices (Alépocéphalidés et Séarcidés), ainsi que les poissons grenouilles (de différentes familles).
Plusieurs familles de poissons benthiques ou vivant en eaux peu profondes comportent également des espèces luminescentes, et leur comportement aussi bien que leur biologie, ont pu être étudiés de façon approfondie.
C'est notamment le cas chez les Léiognathidés, les poissons-torches (Anomalopidés), les poissons- pommes de pin (Monocentridés), les Batrachoididés et les Apogonidés.
Le mode de production de cette lumière et le phénomène chimique associé peuvent être répertoriés en deux catégories.
- La première se reporte aux poissons pourvus de photophores auto-luminescents - des structures spécialisées, généralement disposées en séries et constituées de cristallins, de réflecteurs et de filtres pigmentés. Produisant la lumière au moyen de leurs cellules photogènes, les photophores du derme la réfléchissent à travers le cristallin et l'épiderme, fonctionnant comme une cornée. Les photophores, plus de 840 - dont est tapissé le ventre des représentants de l'espèce californienne Porichthys notatus produisent une lueur uniforme, dont l'intensité peut être modulée de façon à se confondre avec les reflets de la lune sur les fonds sablonneux.
- La seconde catégorie fait appel aux symbiontes, des bactéries contenues dans des organes complexes et nourries par l'organisme de l'animal, qui rendent son corps plus brillant. Certains poissons se sont dotés de mécanismes leur permettant en quelque sorte d'éteindre la lumière dès lors que cette-ci les met en danger. |
BIOMASSE : |
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Masse totale des êtres vivants pris dans leur ensemble ou par groupe systématique, par unité de surface dans un biotope donné et à un instant donné. On parlera p.e. de biomasse végétales, d"insectes, d'herbivores, de carnivores, etc... |
BIOME : |
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Unité écologique de très vaste étendue. recouvrant ure fraction d'un ou de plusieurs continents et caractérisée par un ensemble d'espèces végétales et animales qui lui sont spécifiques. |
BIOMÉTRIE : |
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Partie de la Biologie qui applique aux êtres vivants les méthodes statistiques. |
BIOPSIE : |
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Prélèvement d'un fragment de tissu sur un être vivant pour l'examen histologique. |
BIORYTHME : |
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Rythme particulier aux phénomènes naturels : saisons, marées, végétation, vie animale (rut, essaimage, migrations). |
BIOSPHÈRE : |
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Région de la planète qui renferme l'ensemble des êtres vivants. |
BIOTIQUE : |
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Relatif à la vie ou permettant le développement de la vie. |
BIOTOPE : |
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Milieu de vie dans lequel règnent des conditions écologiques bien dé finies et relativement homogènes. Chaque biotope est en principe, caractérisé par la faune et la flore qui l'habitent, c'est-à-dire par une biocœnose. (du grec : bios = vie, et topos = lieu ). |
BlOTYPOLOGI E : |
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Voir TYPOLOGIE. |
BIRAME : |
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Biramé : a deux ramifications. |
BISERIE : |
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Qui est disposé en deux séries; placé sur deux rangs. |
BIVALVE : |
(Bot.) |
Fruit s'ouvrant par deux valves.
Classe de Mollusques, appelés aussi Lamellibranches, possédant une coquille bivalve. Les valves sont unies dorsalement par une charnière munie d'un ligament élastique qui, en position de repos les maintient écartées. Un ou deux muscles adducteurs, insérés dans la face interne des valves, les rapprochent en cas de danger. La coquille est constituée par une couche extérieure d'une substance qui ressemble a la chitine, une couche moyenne de calcaire et une couche interne formée d'aragonite (nacre). Le s Bivalves n'ont pas de vérit able tête, c est pourquoi on les appelle aussi Acéphales. Leur bouche, entourée de quatre palpes, n'a ni mâchoires ni radula . Ils ont un pied ventral bien développé ( ils sont pélécypodes) et leur corps est recouvert par le manteau. Entre celui-ci et le pied se trouvent les branchies, dont les diversités morphologiques sont utilisées comme caractères distinc tifs dans la classification. Le systèm e digestif comprend un oesopha ge court aboutissant à un estomac à paroi plisée des diverticule s digestifs et un caecun. Cet ensemble constitue la glande digestive, anciennement appelée foie. L'appareil circulatoire est formé d'un coeur dorsal, ent ouré d'un péric a rde , avec deux oreillettes et un ventricule, et de deux aortes qui se ramifient et aboutissent d e s sinus. Le pigment circulatoire du sang est l'hémocyanine où le cuivre remplace le fer de l'hémoglobine. L'appareil respiratoire comporte deux branchies, ou c téni di es. Le système nerveux est essentiellement formé de trois paires de ganglions. Il existe un rein ou néphridie.
Chez certains Bivalves (le plus souvent des huîtres du genre Meleagrina) le manteau peut sécréter des perles. Celles-ci sont formées par des couches concentriques de substance nacrée autour d'un objet quelconque qui a pénétré sous le manteau. Les Bivalves sont des ani maux aquatiques, le plus souvent marin. Les espèces les plus connues sont la Moule et l'huître. ( 1 / 62 / 30) |
BLANCHIMENT : |
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Du Pacifique aux Caraïbes, les récifs coralliens se meurent d'un mal étrange. Les colonies coralliennes prennent tout d'abord une couleur flu ore sce nt e (rose, bleu lumineux) avant de virer au blanc marmoréen.
Ce Blanchiment traduit la mort du corail qui repose sur l'expulsion des zooxanthelles, ces algues unicellulaires vivant en symbiose avec les polypes à la densité de 1 à 10 millions d'individus par m³ de tissu animal. Dans cette association, l'algue fournit des sucres au corail par l'entremise de la chimie de la photosynthèse, alors que le
CO² issu du métabolisme cellulaire des coraux nourrit la plante.
Résultat : ces algues symbiotiques sont à la base delta production autotrophe des récits coralliens.
Quelles sont les causes de la séparation ? Pour l'instant, les scientifiques passent en revue les nombreux troubles écologiques susceptibles d'être incriminés. On accuse tout à tout l'excès d'UV induit par la diminution de la couche d'ozone; ou bien la perturbation du mécanisme d'upwelling provoquant du coup un déficit d'apports en sols nutritifs sur les côtes, et enfin le réchauffement anormal des eaux superficielles dans les zones touchées par le Blanchiment. Cette dernière hypothèse a la faveur de nombreux chercheurs d'autant plus qu'elle accrédite la théorie de l'effet de Serre. Ainsi les chercheurs de la Station ORSTOM de Tahiti détectaient en mars dernier (1986) l'apparition du Blanchiment autour des îles de la Société pour des températures océaniques supérieures à la normale (28,5 degrés Celsius) de 1 à 1,5 degré Celsius. La gravité de la maladie semble également liée à l'identité même de l'hôte : dans les eaux tahitiennes, seuls 25 % des coraux choux-fleurs (Pocillopora) sont atteints tandis que 98 % des coraux branchus (Acropora) sont malades. Mais les conditions thermiques ne
sauraient à elles seules expliquer cette maladie et par cause : les atolls des Tuamotus situés non loin de l'archipel de la Société sont épargnés... ( 1 / 57 / 96 ) |
BLASTOCŒLE : |
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Voir CAVITÉS CORPORELLES. |
BLASTOMÈRES : |
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Nom des cellules provenant des premières divisions de l'œuf fécondé. |
BLASTOPORE : |
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Orifice unique de l'embryon au stade gastrula, qui donnera la bouche chez les Invertébrés et l'anus chez les vertébrés. |
BLASTULA : |
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1) Stade du développement embryonnaire caractérisé par la formation d'une cavité au sein des blastomères (voir aussi MORULA).
2) Forme embryonnaire, au stade où l 'embryon est constitué par une sphère creuse à paroi épithéliale. (la Blastula blanche succède à la Morula et précède la Gastrula). |
BLEU DE MÉTHYLÈNE : |
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Colorant facilement soluble, utilisé dans les préparations microscopiques et, en médecine, comme antiseptique. |
BLOC CORALLIEN : |
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Colonie morte, détachée de son support. ( 1 / 9 / 93 ) |
BOG : |
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Tourbière plate, marais tourbeux. |
BOIS D'ÉCOSSE : |
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Bois de chêne ou de hêtre très dense, de couleur brun doré, bien adapté à la décoration de l'aquarium. |
BOUCHE : |
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- terminale : les deux mâchoires ont la même longueur;
- dorsale (ou supérieure) la mâchoire inférieure est plus longue que la mâchoire supérieure;
- ventrale ( ou inférieure) la mâchoire supérieure est plus longue que la mâchoire inférieure. |
BOURGEON APICAL : |
(Bot.) |
Le sommet de la tige à partir duquel la croissance s'effectue. |
BOURGEON AXILLAIRE : |
(Bot.) |
Un bourgeon capable de se développer en rameau latéral, situé à l'angle que forment une feuille et la tige où il est porté. |
BOURGEON DE GOÛT : |
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Unité anatomique des chimiorécepteurs responsables de la gustation. Un bourgeon de goût, logé généralement soit dans l'épiderme banal, soit dans la muqueuse buccale ou linguale, à la forme d'un petit tonnelet comportant à la fois des cellules banales de soutien et des cellules ciliées chimiosensibles. La gustation suppose toujours le contact direct avec les cils récepteurs de la substance chimique en solution aqueuse.
Chez les poissons, les bourgeons du goût peuvent être distribués sur le corps tout entier.
Chez les vertébrés terrestres, dont le tégument n'est plus au contact d'un milieu extérieur liquide, les bourgeons de gout sont limités à la cavité buccale, et c'est la salive qui sert de solvant.
Chez les mammifères, seule la langue est pourvue de ces bourgeons. (1 / 3 / 341 à 342 ) |
BOURSE : |
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Poche interne des ophiures. |
BOUTONS NUPTIAUX : |
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Chez certains poissons (Cyprinidés en particulier), petits boutons qui apparaissent sur la tête des mâles, principalement sur le museau, à la période de reproduction. |
BOUTURAGE : |
(Bot.) |
Multiplication végétative réalisée à partir d'une bouture. |
BOUTURE : |
(Bot.) |
Fragment d'une tige, d'une racine, d'un rhizome qui mis en terre redonne un nouvel individu. |
BRACHIAL : |
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(Plexus) Brachial : c'est le système complexe des trajets nerveux qui se répartissent sur le membre antérieur des Tétrapodes ou la nageoire pectorale des Poissons. |
BRACHIOPODES : |
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(Phylum des Brachiopodes - environ 300 espèces).
Groupe exclusivement marin d'animaux benthiques, superficiellement semblables à des Mollusques bivalves. Le corps est enfermé dans une coquille composée de deux valves qui couvrent les faces dorsale et ventrale de l'animal alors qu'elles recouvriraient les faces latérales s'il s'agissait de Mollusques. Les valves sont de forme variable, leur longueur varie de quelques millimètres à plus de dix centimètres.
La valve ventrale est typiquement plus grande que la valve dorsale, toutes deux s'articulent dans la plupart des espèces grâce à une charnière composée d'une paire de dents et de fossettes. Presque tous les Brachiopodes vivent fixés en permanence au fond de la mer sur des objets durs, tantôt par un pédoncule charnu, tantôt par leur valve ventrale directement soudée à la surface de ces objets. Chez les quelques espèces fouisseuses, le long pédoncule est en position verticale dans le sédiment.
Le corps n'occupe qu'une petite partie de la cavité de la coquille à son extrémité postérieure, mais des extensions de la paroi du corps (lobes palléaux) tapissent la face interne des valves en formant une vaste cavité palléale qui communique avec l'extérieur quand ces dernières sont ouvertes. La cavité palléale renferme une grosse structure à filaments (lophophore) servant à l'alimentation et à la respiration. Parfois le lophophore est un simple anneau portant quelques rares filaments mais le plus souvent il comporte deux lobes allongés et garnis de filaments ciliés; chez beaucoup d'espèces il est partiellement supporté par une charpente calcaire issue de la valve dorsale.
En faisant battre les cils de ses filaments, le lophophore fait circuler dans toute la cavité palléale un courant d'eau qui apporte sans relâche des particules alimentaires aussitôt amenées dans la bouche située à la base du lophophore. L'anus fait défaut dans la plupart des espèces, les déchets sont expulsés par la bouche.
Les sexes sont normalement séparés à l'exception de quelques espèces hermaphrodites.
Les ovules et les spermatozoïdes sont généralement déversés dans l'eau où s'effectue la fécondation, bien que les oeufs soient incubés chez certaines espèces. L'œuf fécondé donne issue à une larve nageuse qui, après une courte vie planctonique, se laisse tomber au fond et se transforme en un individu adulte avec le développement de ses valves protectrices.
Les Brachiopodes vivent dans toutes les mers, ils pullulent dans les eaux peu profondes qui entourent les continents où ils entrent en compétition pour la nourriture avec d'autres Invertébrés fixés et filtreurs comme eux. On sait qu'il existe quelques espèces profondes.
Les Brachiopodes actuels sont les descendants de fossiles très nombreux et variés dont l'histoire a commencé il y a environ 600 millions d'années, et dont le nombre d'espèces a commencé à décliner voici à peu près 250 millions d'années. ( 1 / 4 / 123 ) |
BRACHIOPTERYGIENS : |
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Classe des Ostéichthyens, sous-Classe des Brachioptérygiens = Polyptériens.
Nageoires pédonculées à rayons parallèles ( brachioptérygie); spiracle fonctionnel; deux vessies aériennes jouant un rôle respiratoire et recevant le sang par une artère pulmonaire; une seule famille avec deux genres des eaux douces africaines (Poissons primaires) : Polypterus et Calamoichthys. |
BRACHIOPTERYGIES : |
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Nageoires réduites à l'état de palette chez les poissons Brachioptérygiens. |
BRACTÉE : |
(Bot.) |
Feuille modifiée, habituellement petite et verte (peut prendre diverses formes).
Une bractée est souvent située à la base d'un pédoncule ou d'une fleur. |
BRADYODONTES : |
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( classe des Chondrichtyens, sous-classe des Bradyodontes).
Ordre des Holocéphales (Chimères) :
Mâchoire supérieure à suspension autostylique : le palatocarré est soudé au crane à l'avant et à l'arrière et l'hyomancibulaire ne participe pas à la suspension.
Hyoïde semblable aux arcs branchiaux. Fentes branchiales recouvertes par un faux opercule. Pas d'évent. Dents permanentes soudées en quelques plaques. Caudale en " queue de rat " (protocerque); tête d'aspect monstrueux. Tous marins, en eau profonde. |
BRANCHIAL : |
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Relatif aux branchies.
Suffixe BRANCHIAL ; appliqué à l'anatomie du splanchnocrane des poissons :
le Basibranchial ou copule réunit, à la base, des arcs alignés derrière l'arc hyomandibulaire.
Les pièces des arcs branchiaux sont l'Hypobranchial, le Cératobranchial, l'Epibranchial et le Pharynbranchial rattaché directement aux vertèbres. |
BRANCHICTENIES : |
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Branchicténies - Projections osseuses fixées du coté interne des arcs branchiaux et servant à tamiser la nourriture se trouvant dans l'eau. (voir BRANCHIOSPINES) |
BRANCHIE EXTERNE : |
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Formation respiratoire aquatique, Généralement temporaire, qu'on rencontre chez les embryons et formes larvaires des poissons et des amphibiens.
Il s'agit soit de lames branchiales des branchies normales étirées et faisant saillie à l'extérieur (poissons cartilagineux), soit de formations cutanées qui apparaissent avant les branchies normales (larves de Dipneustes et amphibiens). Dans ce dernier cas, on donne souvent à ces larves le nom de " tetards ".
Il existe quatre paires de branchies externes chez lres poissons trois ou deux chez les amphibiens. ( 1 / 3 / 342 ) |
BRANCHIES : |
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Organe de respiration des poissons; à travers sa paroi baignée par l'eau à l'extérieur et par le sang à l'intérieur, se fait l'échange gazeux (oxygène => CO²).
Les branchies sont formées de lamelles membraneuses portées par les arcs squelettiques; dans chaque lamelle se ramifient les vaisseaux branchiaux afférents et efférents. On peut comprendre ces lamelles comme des sacs extrêmement plats, entre les parois desquels sont interposées des cellules en pilastre; le sang s'étale dans les lacunes et les échanges gazeux se font à travers le mince épithélium limitant.
Le poisson avale l'eau qui pénètre dans le pharynx et ressort directement par les fentes branchiales, chez les Sélaciens, ou par la fente operculaire, chez les autres poissons. La prise d'eau se fait selon un rythme régulier.
Les branchies des " operculés " n'assument pas que la fonction respiratoire : elles jouent un rôle très important dans l'excrétion puisqu'elles rejettent six à dix fois plus d'azote que les reins. Elles éliminent de l'urée et surtout de l'ammoniaque. |
BRANCHIOCTENIES : |
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synonyme de BRANCHIOSPINES. |
BRANCHIOSPINES : |
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Protubérances situées sur le bord interne et concave des arcs branchiaux. Les branchiospines d'une même rangée forment un peigne ou râteau branchial qui joue le rôle de filtre ou crible par où passe le plancton.
Elles sont généralement disposées sur deux rangs antérieur et postérieur qui s'engrènent l'un dans l'autre, mais elle peuvent manquer tant sur le bord postérieur que sur le bord antérieur. A part chez le requin pélerin, où elles ont une structure dentaire, les branchiospines ne sont pas des dents, mais des papilles de la muqueuse pharyngienne, soutenues par des pièces cartilagineuses ou osseuses sans rapport direct avec les arcs branchiaux; La surface des branchiospines est souvent hérissée de fins denticules cutanés. Le nombre et la forme des branchiospines sont généralement liés au régime alimentaire. En effet les espèces qui se nourrissent de grosses proies, les branchiospines sont nombreuses et serrées comme les dents d'un peigne.
Chez les espèces limivores enfin, elles s'engrènent étroitement les unes dans les autres pour filtrer la vase et l'eau trouble absorbées. La position, le nombre et la forme des branchiospines sont des caractères distinctifs très utiles pour identifier les espèces. ( 1 / 3 / 342 ) |
BRANCHIOSTEGES : |
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Chez les Ostéichthyens, les rayons branchiostèges sont des pièces squelettiques osseuses portées par la partie ventrale de l'arc hyoïde (cératohyal) et qui soutiennent la membrane du même nom. Cette formation prolonge ventralement la région operculaire (voir OPERCULE ). Les deux régions, Branchiostèges droites et gauche peuvent être soudées entre elles sous la gorge; dans ce cas, les fentes branchiales droites et gauche communiquent ventralement. ( 1 / 3 / 342 ) |
BRAS CHROMOSOMIQUE : |
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Voir CARYOTYPE. |
BRAS-MORT : |
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Eau calme de dérivation peu alimentée par le point d'eau principal. |
BRIDE : |
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Crète élevée de tissu qui encercle plus ou moins complètement le corps de beaucoup de Pogonophores à l'arrière de leurs tentacules. |
BRYOZOAIRES : |
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( Phylum des Bryozoaires = Ectoproctes ou Polyzoaires -- environ 4.000 à 5.000 espèces).
Groupe d'animaux coloniaux, presque tous fixés à un substrat, vivant dans la mer à l'exception d'une classe et de quelques rares espèces vivant en eau douce ou dans les eaux à salinité variable. Les colonies varient en hauteur et en diamètre depuis moins de un millimètre jusqu'à plus de un mètre, et se rencontrent sous la forme de couverture aplaties, de touffes ressemblant à des végétaux, des lobes charnus ou d'excroissances comparables à des coraux. Les parois du corps des petits individus de la colonies ou zoïdes sont cornées (cuticulaires), calcaires ou gélatineuses, chaque colonie pouvant être composée de quelques à plusieurs millions de zoïdes. Ces parois sont partiellement faites d'une structure circulaire ou en fer à cheval (lophophore) portant des tentacules ciliés capables de sortir de leurs logettes pour happer les aliments. Le tube digestif est en forme de " U ", l'anus s'ouvre juste à l'extérieur du lophophore qui comprend une bouche centrale.
Les cavités gastriques des zoïdes communiquent entre elles par des orifices ou pores ouverts dans leurs parois. Tandis que beaucoup de zoïdes servent à l'alimentation, quelques uns sont modifiés en vue d'autres fonctions. Certains sont dépourvus de structures interne et forment des articulations, des rameaux rampants ou des radicelles de fixation, d'autres ont des lophophores ou d'autres organes modifiés et servent de support, de protection ou de nettoyage? Dans la plupart des espèces, des zoïdes ou des groupes de zoïdes sont modifiés pour former une poche incubatrice pour les jeunes.
Les colonies sont hermaphrodites, certains zoïdes pouvant toutefois être males ou femelles. Chez quelques espèces l'œuf fécondé se transforme en larve nageuse capable de se nourrir; le plus souvent il passe dans la chambre incubatrice, les larves qui ont été ainsi incubées vivant moins longtemps à l'état libre et ne se nourrissant pas. La plupart des larves se fixent d'elles-mêmes sur un support puis se transforment en zoïdes à partir desquels la colonie se forme par bourgeonnement asexué.
Les bryozoaires sont cosmopolites et se rencontrent depuis la zone intertidale jusqu'aux grandes profondeurs, leurs colonies se voient souvent sur des rochers, des coquillages vides, des algues; certaines espèces peuvent vivre sur les fonds de vase ou de sable ou encroutant des crustacés vivants ou des coquilles de Mollusques habitées par des Bernard-l'ermite. ce sont des organisme encroutants importants dont certaines espèces résistent aux peintures destinées à les empêcher de se fixer. On les trouve sur la coque des navires, sur les piliers des jetées, sur les poteaux des plate-formes de recherches pétrolifères, dans les prises d'eau des stations de pompage. ( 1 / 4 / 120 ) |
BULBE : |
(Bot.) |
Ensemble de feuilles charnues (gorgées de réserves), serrées les unes contre les autres. L'oignon est un bulbe. |
BULBIFORME : |
(Bot.) |
Fait ou en forme de bulbe. |
BYSSUS : |
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Filaments de fixation de certains Mollusques bivalves. |