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Interview complète 

Nous voilà tous réunis autour d'une table, quelque peu bouleversé pour la circonstance, 9 chaises, des livres en pagaille, de quoi noter, quelques verres et bien évidemment de quoi les remplir. Les présentations étant faites, je ne me souviens plus de la question de base et du début des commentaires, toujours est-il que Mireille a démarré sur les chapeaux de roues.

Question : Quel est le pourcentage de vente de poisson sauvage proportionnellement à l'élevage ?
Réponse de Mireille: Nous estimons à 80 % la vente de l'élevage.

Question : 20 % de sauvage seulement, pourquoi ?
Réponse de Mireille : Il faut réaliser que la côte du Burundi, depuis laquelle nous exportons depuis 30 ans est trop pauvre en diversité d'espèces pour des exportations régulières car connues depuis trop longtemps. Mais qu'est ce que le Burundi peut encore offrir à un exportateur aujourd'hui pour arriver à tenir le coup ? Ce sont des poissons qui sont exportés depuis très longtemps, j'ai proposé et j'ai envoyé à nos clients il n'y a pas 4 mois, une liste de poissons qui vivent sur nos côtes comme Ctenochromis horei, Simochromis babaulti, et S. diagramma et j'ai posé la question suivante  : " Vous en voulez ou vous n'en voulez pas" personne n'a été  fort intéressé sauf pour quelques Mastacembelus  et un peu de N. callipterus, de N. savoryi mais sans grand succès. On continue à récolter des Tropheus brabant, des Eretmodus, des Spathodus, des Tanganicodus, des Cyprichromis, des Julidochromis marlieri, des Lamprologus furcifer, des Chalinochromis brichardi et Altolamprologus compressiceps. Nos Cyphotilapia frontosa adultes dans nos étangs sont  sauvages. Nous essayons la pêche le long des plages, j'en ai discuté avec Toby Veal ( Zambie) et Kirit Vaitha (Tanzanie), démographiquement la population d' Afrique est en train d'exploser, les gens sont au bord du lac, ils pêchent Ã  la senne, c'est un des moyens les plus facile. Cela ne veut pas dire que les poissons sont en voie de disparition parce qu'il n'y a qu'un Xenotilapia, lorsqu'on lâche une senne et qu'elle va même à plus de 50 m. voir 100 m. au large, le résultat est médiocre pas plus de 500 grammes de poisson, un peu n' importe quoi et si on a un peu de chance on risque de trouver une centaine de Xenotilapia, quelques Callochromis parfois. Il ne faut pas dramatiser non plus, pour autant les poissons sont au large, mais les sennes ne rapportent plus rien.
Au début à notre arrivée au Burundi, nous pêchions des "Enantiopus", nous avons pu assister à des reproductions de ces poissons, c'était un vrai régal.
En plongée nous étions là sur le fond, à observer les nids à perte de vue, dans l'eau malgré une visibilité pas toujours très bonne, nous les voyions les uns à côté des autres, violet fluorescent, absolument rien de comparable avec un Enantiopus en aquarium. Je n'ai plus vu ça depuis dix ans et lorsqu'on discute avec les gens de Zambie, le problème est, là-bas, le même.
En juillet 2000, nous sommes allés à Nyanza lac pour trouver quelques Xenotilapia flavipinnis, nous avons cherché pendant plus d'une heure, rien et encore rien, sans doute à cause des sennes qui raclent et re-raclent encore et toujours les fonds.
Bref nous sommes rentré bredouilles. Seuls, les gens qui n'ont aucune expérience du métier au Burundi, pensent pouvoir tenir le coup avec rien que du sauvage, ils font 2, 3 voire 4 envois, puis s'arrêtent. Pourquoi ?  Souvent sans expériences du métier, ces exportateurs occasionnels font des envois de poissons qui arrivent plus ou moins bien avec un choix très limité, résultat : les importateurs ne sont pas trop contents. Même si ces exportateurs amateurs avaient plus d'expériences et bien qu'ils bénéficient des connaissances des pêcheurs que nous avons formés pour capturer correctement les poissons, ce qui est déjà un avantage, ils peuvent difficilement espérer de travailler encore de cette manière. En effet, le choix des espèces qu'ils peuvent proposer est insuffisant et l'acclimatation telle que nous la faisons coûte chère en médicaments importés, ce n'est donc pas rentable à leur échelle.
Si un client nous demande un tel poisson et que l'envoi est prévu pour le lendemain ou si ce qu'il demande est dans nos bassins depuis seulement dix ou quinze jours, c 'est  "non" il ne partira pas. Fishes of Burundi a toujours travaillé comme ça. Nous préférons la qualité en premier lieu.
Je vous explique en quelques mots notre façon de travailler: Nos poissons sont traités systématiquement aux antibiotiques car lorsqu'ils sont pêchés dans le lac et beaucoup plus dans le Nord que dans le Sud, les poissons sont sujets à des attaques de bactéries, de pourriture de nageoires et s'ils ne sont pas traités immédiatement à l'arrivée, les nageoires tombent en lambeaux particulièrement chez les Tropheus et Ophtalmotilapia. Le traitement dure onze jours puis vient la cure au Métronidazole ensuite ils sont nourris progressivement et seulement alors ils sont exportables. Au total: trois semaines d'acclimatation.

Question : Les africains n'auraient- ils pas tendance a pêcher dans les frayères, par facilité ?
Réponse de Mireille: Il existe en Zambie une frayère de Lates, dans la baie de Sumbu qui fut remarquée par mon père dans les années 75-78. Aux environs du mois de mars, les Lates viennent pondre. par centaine; c'est merveilleux à voir !
Tous ces Lates que l'on voit sur le sable  par 4- 5 mètres de fond .Ce sont des perles argentées, qui miroitent  sur le fond, des Å“ufs de Lates par milliers .
Mais, évidemment que font les pêcheurs ?  ils pêchent des paniers de petits Lates de 4-5cm.
Pour la protection du Lates et pour une bonne gestion des ressources alimentaires du lac, c' est bien évidemment un endroit qu'il faudrait protéger.
En ce qui concerne Boulengerochromis, à ma connaissance il n'existe pas de frayères.
Les Boulengerochromis viennent pondre en couple, vers les 4 à 5 mètres mais j'en ai vu pondre aussi aux alentours des 15 -20 mètres donc on ne peut pas dire que les poissons viennent pondre uniquement  à faibles profondeurs .
Ils vont pondre fatalement sur les côtes vu que le lac est un entonnoir, mais ils semblent préférer les coins où le sable et les rochers se mélangent .Ce ne sont pas des coins où les sennes sont lancées. Il est donc un peu protégé de ce point de vue là , je ne dirais pas qu'il est en danger immédiat.

Question : Il faut quand rappeler qu'il s'agit d'un compte rendu datant de 1991.
Réponse de Mireille : Je connais bien Athanase, et il n'a pas tort mais pour moi, le problème majeur aujourd'hui c'est l'érosion.
Aujourd'hui nous avons des pans entiers de la côte, où les roches sont recouvertes par la vase liquide. En mettant le pied sur le sol, un nuage impalpable se dégage. On s'y enfonce aisément parfois jusqu'à 30 cm. pas un seul poisson ne vit sur ce genre de substrat.  Le sable se couvre d'une espèce de tapis marbré brun-rougeâtre, probablement des bactéries anaérobiques. Bemba, au Congo, lui aussi est en train de s'envaser.
Certains ont pêché à la dynamite au Burundi au moment de la construction de la route en asphalte dans les années 1977-1978. A cette époque on a asphalté de Bujumbura jusqu'à Nyanza lac c'est-à-dire sur 115 km. Cela s'est fait en deux temps, le premier de Bujumbura jusqu'à Rumonge (soit 70km) et le reste par la suite. Je n'ai plus connaissance de pêche de ce type actuellement.
Au Burundi, nous avons 20 km de roches, entre 20 et 40 km de Bujumbura, c'est la seule vraie côte de roches au Burundi. A Nyanza lac, on trouve aussi des roches mais il s'agit  plutôt d'éboulis jusque trois à quatre mètres suivis rapidement de sable.

Question : Qu'y trouve t - on ?
Réponse de Mireille : des Tropheus brichardi, des Simochromis, des Tanganicodus, et exceptionnellement en cherchant bien  un ou deux Julidochromis regani. Au large quand on prend le bateau, à une profondeur de quinze à vingt mètres, là où se trouvent quelques gros éboulis, on voit quelques Cyphotilapia frontosa et des Lamprologus tretocephalus.

Question : Pourquoi n'as-tu pas souvent des Lamprichthys ?
Réponse de Mireille: Les Lamprichthys on en trouve bien sûr mais, pas ils ne sont pas facile à pêcher.
Question : Pourquoi ? 
Réponse de Mireille : Parce qu' ils se baladent entre la surface et deux à trois mètres de profondeur, parfois un peu plus bas ils sont extrêmement rapides et lorsqu'on place un filet dormant, ils passent au dessus. Il existe un autre moyen pour les attraper, la pêche à la ligne mais alors ils sont blessés et nécessitent donc quelques soins. C'est aussi un poisson qui est très bien reproduit.

Question : Justement, c'est le problème des arrivages même en élevage, parfois ça casse....
Réponse de Mireille: C'est un poisson qui stresse et qui nécessite beaucoup de soins dans l'acclimatation mais quand il est bien acclimaté il est très costaud. Ce sont également des poissons qui se battent, si on a plusieurs exemplaires ensembles et qu'il y a des morts c'est en fait dû à de la bagarre, un caractère de cochon. C'est pareil avec les Aphyosémions. De plus il est recommandé de bien fermer les aquariums.

Question : Comment peut-on sexer les nigriventris?
Réponse de Mireille: On regarde les papilles génitales... (gros éclats de rires de tous) l'un parlait de Synodontis et l'autre de Neolamprologus, vraiment pas du tout pareil...

Question : Dans ta production de Tropheus tu as combien de races différentes et en as-tu qui se reproduisent mieux les unes que les autres et quels sont-elles, à des intervalles plus courts?
Réponse de Mireille: La reproduction se passe dans les étangs de 50.000 litres. 8 m de long, sur 4 m de large et 1,50 m de profondeur en escalier, on y met 150 Tropheus avec une moyenne de 20-30-40 mâles.
Pour la périodicité de ponte, on a des Tropheus qui ont un taux de reproduction 10 fois supérieur à d'autres par exemple le Tropheus Kiriza, duboisi, et les Tropheus Bemba de la côte du Congo, j'en suis inondée....
ainsi que le Tropheus green, et le Caramba. Mais, en ce qui concerne les red rainbow et les papagay, la reproduction est très mauvaise. Tous les renseignements que je possède d'ailleurs  confirme que leur reproduction en captivité est très faible.
Les Murago non plus ne sont pas de très grands reproducteurs. Nous reproduisons une vingtaine de races différentes.
Une chose qui se confirme: les Tropheus du Sud du lac sont terriblement plus parasités que ceux du Nord.
J'ai d'ailleurs l'impression que ces parasites remontent dans nos régions, sans doute véhiculés par les bateaux tout simplement. On peut imaginer ce problème comme celui existant sur les côtes des U.S.A et en Bretagne contaminées  par certaines bactéries.
Il ne faut pas oublier que les parasites intestinaux, qui à la longue provoque la stérilité des poissons, et non pas comme certains l'ont avancé: l'emploi du Metronidazole, ! Les poissons ayant été très infectés par les vers intestinaux ont subi d'énormes dégâts et deviennent stériles. 
Cela se confirme pour les  Tropheus sp. Murago, red rainbow et les Moliro.
En 1978, je ne me suis pas méfiée, mon père m'a envoyé des Moliro de Zambie, et à cette époque on ne connaissait pas bien le problème des vers intestinaux. Je les ai placés en étangs, ils ont été traités normalement.
Ce n'est pas évident quand ils sont en étangs car on peut perdre un Tropheus par ci, par là  sans s'en  rendre compte rapidement, surtout qu'à l'époque nos étangs n'étaient pas couverts (aujourd'hui ils le sont).
Un poisson mort sur un étang, un oiseau qui passe par là et hop il est parti, on ne le voit pas. A cette époque, j'ai ainsi perdu les trois quart de mes reproducteurs.
Aujourd'hui, tous nos poissons sont traités systématiquement tous les 6 mois par adjonction de médecine dans la nourriture et pendant 5 jours et le traitement est recommencé cinq jours après.

Question : C'est également le problème que nous aquariophiles vivons, même si aucun poisson n'a été ajouté au lot existant, le problème revient. A mon avis cela s'enkyste pendant un certain temps et cela revient.
Réponse de Mireille: Nous utilisons trois à quatre kilos de Metronidazole par traitement et par étang, il y a 150 étangs...

Question : A quoi serait due cette différence de reproduction?
Réponse de Mireille: Je m'orienterais plus vers la nourriture, il y a de toute évidence quelque chose qui leur manque. J'en suis convaincue depuis longtemps. Marc Danhieux m'a vendu 30 à 40  "red rainbow" qui ont été placés en étang. Première pêche, belle reproduction, cela avait marché du tonnerre. Nous nous somme dit  "allez, c'est bien parti" mais au bout d'un certain temps la reproduction a fort diminué sans raison apparente. Dans un étang avec une centaine de Tropheus moorii  red rainbow, je ne sors pas plus de 200 jeunes sur l'année.

Question : Les nouvelles variétés géographiques que l'on trouve actuellement, pourraient-elles être des hybridations naturelles?
Réponse de Mireille : Je me rappelle en avoir parlé avec Alain Gillot au sujet du Tropheus Lupota qui vient de la baie de Lupota, une espèce de fjord, très joli endroit. Alain me disait un jour "tu sais j'ai découvert un nouveau Lupota, je l'ai appelé "koki", il a le dessus des yeux rouges...."  Cela signifie quoi ?  Dans le lac, pour les quelques safaris que j'ai fait sur la côte du Congo, on retrouve la même côte rocheuse, puis là.... un ruisseau qui dévale dans le lac au milieu de cette même côte, ruisseau large de quatre à cinq mètres. La température de l'eau a un à deux degrés inférieure que celle du lac. On y plonge, on regarde d'un côté à l'autre, les Tropheus de chaque côté de la rive ne sont pas les mêmes. Ils se sont un peu diversifiés car d'un côté il y a un peu de sable... etc...mais aucun ne passe le canal de l'eau froide.

Question : Quelle est la différence entre le Tropheus Kavalla et le Tropheus brichardi Canary cheek ?
Réponse de Mireille : C'est le même Tropheus, la différence se remarque en dessous.... on peut multiplier cela à l'infini et vouloir à tout prix classifier les Tropheus, c'est tellement prématuré, on n'a pas toutes les données en mains, nous nous sommes très prudents.
Mon père avait une expérience du lac qui était bien supérieure à bien des gens, on peut changer les noms  comme par exemple les Lamprologus ou les Altolamprologus. On peut sous diviser, mais être catégorique  et ou affirmatif, c'est difficile. On n'a pas toutes les données, il faudrait encore étudier les A.D.N. et encore..... on arrive à trouver des trucs comme : un Simochromis est plus proche d'un Lamprologue que d'un Tropheus.... c'est tout de même dur à admettre.

Question : Un Pseudotropheus (Maylandiazebra pourrait-il se croiser avec un Labeotropheus ou un  Petrotilapia ?
Réponse de Mireille : Fishes of Burundi reproduit une douzaine d'espèces du Malawi et effectivement le Labeotropheus marche du tonnerre. Il s'accouple avec n'importe qui ....par exemple avec des Labidochromis cela donne des hybrides que nous appelons "bananes".
Tous nos étangs sont couverts à cause des oiseaux car ils pêchent et parfois lâchent leurs proies dans quatre étangs plus loin.... et puis quand on voit un Tropheus moorii red rainbow dans le bec d'un héron qui est au bord d'un de nos étangs parce qu'il sait que tu nourris tous les matins et que tu l'as paye 50 DM.... quand il t'en sort un, t'as tout de même dur à digérer !
Un autre oiseau aussi qui fait du dégât, c'est le martin pêcheur, car ces oiseaux pondent, urinent dans les filets recouvrant les étangs, filets recouverts de feuilles. On avait le fond de nos bacs perforés de trous en forme de losanges.
Comment ne se rompent-ils pas le cou en tombant, l'étang ensuite commence à perdre de l'eau et nous sommes obligés de changer la bâche. Le plastique coûte en moyenne 125 à 150 â‚¬ mais ce n'est pas là le problème, c'est que l'on perturbe tout l'étang et il faut  deux à trois mois pour que cela redémarre convenablement.

Question : Synodontis granulosus est un poisson qui risque de disparaître, pourquoi ? Quelle est l'aire de répartition d'un S. granulosus ?
Réponse de Mireille : On le connaît au Burundi et pas sur toutes les côtes rocheuses à partir du Km 35 et sur les 20 km de côtes, on a 5 km de rives où on risque d'en trouver. Il est extrêmement rare, et paraît-il délicieux ! Les africains en raffolent, ils le pêchent à la ligne.
Dans les endroits où ils vivent et dans les 50 ans qui viennent, ils auront disparus, il se fait déjà rare à l'heure actuelle. C'est un des poissons que l'on vend le plus cher chez Fishes of Burundi. C'est aussi un poisson qui est lunatique au démarrage et est extrêmement sensible aux points blancs.

Question : fais-tu ta nourriture toi-même et quelle est en est la base ?
Réponse de Mireille : Tous les jours, nous préparons la nourriture à base de céréales ce qui n'est pas toujours très facile à trouver au Burundi, du riz, du soja, du son, et tout cela est cuit ensuite et mélangé avec du foie (non cuit) à raison de 20% puis quand le tout est refroidit on y ajoute des vitamines. C'est à 80% la nourriture de base mais nous importons aussi du krill notamment pour les Mastacembelus et je donne aussi du "Ndagala" pour les Cyphotilapia frontosa.
Lorsque je fais un étang à Cyphotilapia frontosa, le cypho étant un prédateur, si on ne veut pas avoir de problèmes avec un développement exagéré d'algues, on doit y mettre certains mangeurs d'algues comme des Petrochromis et des Tropheus.
Je mets en moyenne 20 - 30 Tropheus, ce sont eux les plus acharnés a manger du "Ndagala". Ils se jettent dessus mais les nourrir uniquement avec cela c'est stupide. Il faut que 80 % de leur nourriture soit végétale soit des algues ou des céréales qui compensent. En plus dans nos étangs à 30 cm de la surface on n'y voit rien. C'est du plancton et cela épate tout le monde, ce n'est bien entendu pas un habitat normal à Tropheus mais quand on les sort de là, ils sont très en couleurs et en pleine santé.

Question :
Y-a-t-il une solution pour remettre la bouche d'un Altolamprologus compressiceps en place, car elle reste béante ?
Réponse de Mireille : il n'y a pas de solution, il faut espérer qu'elle se remette d'elle-même.

Question : "l'os carré" serait-il présent dans les mâchoires des Altolamprologus compressiceps ?
Jos est intervenu en expliquant le mécanisme de cartilage de la mâchoire, assez compliqué à expliquer sans schéma.
Ont été aussi évoqués les souvenirs de plongée, de serpents dans les nasses, de problèmes d'algues, de maintenance, de photos de poissons, d'articles professionnels, de soucis de connections aériennes, chacun a pu raconter ses aventures, et le tout bien garni de rires. Jos et Mark nous ont noyés d'informations beaucoup plus techniques et fort intéressantes mais fort complexes à retranscrire aussi.

L'interview et la réunion datent de 2001.


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