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Comportement général

Les membres du genre Tropheus sont des cichlidés, qui aiment vivre en groupe et ont entre temps développé un haut comportement social en comparaison avec les autres cichlidés du lac Tanganyika. Les Tropheus vivent le long des cotes , habituellement en groupes et souvent en très grosses populations.
Le Tropheus est un cichlidé agressif. Au point de vue biologique, cela signifie qu'il vit en grosses populations dans un lieu riche en nourriture. C'est pourquoi, de nombreuses recherches scientifiques furent entreprises pour connaître et comprendre le comportement des sortes de Tropheus. La plus connue et la mieux décrite est l'ancienne étude entreprise par le Docteur Wolgang Wickler en 1970. Wolgang Wickler (WW) décrivit profondément ses expériences avec quelques Tropheus moorii (TM) dans un aquarium relativement grand et il appela cette étude "Recherche Sociale en Aquarium".
WW aménagea son aquarium avec de nombreuses cachettes, peut-être parce qu'il savait déjà que le Tropheus était un poisson agressif. L'aquarium fut éclairé de 6.00 h. à 22.00 h. Grâce à cela, il reçut l'accroissement souhaité en algues. WW étudia en particulier les changements de couleurs non seulement lors d'agressions, dans des situations normales et lors de frayeur, mais encore lors de l'excitation sexuelle, lors de jeu de l'accouplement et lors du comportement combatif.
Le patron de coloration que WW décrivit est valable seulement pour une variante qu'il utilisa lors de ses recherches, c'est-à-dire le rouge-jaune Burundi moorii (Tropheus sp. à queue noir de Rutunga, appelé également "Brabant moorii ") et les différents modèles de couleurs ne sont pas généraux pour toutes sortes de Tropheus et leurs variantes de couleurs. Plus tard, un aperçu plus général des patrons de coloration fut donné pour différents "états d'âme" de différentes sortes (H. Scheuermann et M. Nelissen).
Le groupe d'essai de WW démontra une nette tendance à former un groupe uni avec un haut ordre hiérarchique social, comme nous le connaissons chez les mammifères. Je pense ici en particulier au comportement des babouins que l'on a déjà étudié pendant de nombreuses années, et avec lequel on peut tirer de nombreux parallélisme. Beaucoup d'aquariophiles ont testé, en pratique, la théorie de WW sans bien la comprendre.
Chez WW il se passa la même chose que chez beaucoup d'amateurs : la formation d'un groupe, au hasard, avec des exemplaires adultes se délimitant directement un territoire et, en même temps, effaçant le rapport réciproque de puissance.
D'une manière générale, le mâle le plus fort devient la figure dominante; il peut déambuler dans tout l'aquarium sans être gêné, tout en gardant une certaine place comme point de sortie. Il ne faudra pas longtemps pour que d'autres individus prennent leur place dans l'échelle hiérarchique déterminée par des facteurs comme le genre, la taille et la maturité sexuelle. Mais, selon cette règle, et bien que cela ne soit pas absolument toujours le cas, ce sera à nouveau des mâles qui occuperont les places disponibles sous le dominant.
Chez Tropheus moorii (TM), plusieurs mâles peuvent être sur le même pied, tandis que chez Tropheus duboisi (TD) et Tropheus brichardi (TB), on trouve seulement un mâle dominateur. Les autres mâles sont relégués beaucoup plus loin sur cette échelle hiérarchique, pouvant même être précédés par différentes femelles.
De plus, un tel ordre est même possible entre Tropheus et autres poissons importés fortuitement ensemble. Ces même poissons devenant tellement agressifs en aquarium qu'on pourrait même jurer ne plus jamais vouloir posséder des espèces du genre Tropheus. Lorsque la hiérarchie est installée, et lorsque chaque poisson à pris sa place dans cette cohabitation sociale structurée, on à peine à reconnaître nos cichlidés.
De nouveaux problèmes peuvent survenir. Un mâle peut vouloir "monter" dans l'échelle sociale ainsi établie. Cela peut créer quelques troubles jusqu'à ce que ce mâle ait montré qu'il était digne de prendre le rôle de mâle dominant. Il peut aussi comprendre, suite aux combats nécessaires, que ses efforts sont inutiles et reprendre sa place, souvent à un niveau inférieur, dans la vie communautaire. De telles escarmouches peuvent durer une semaine et, seulement dans le plus mauvais des cas, elles auront une conséquence mortelle.
Nous avons parlé de patrons de coloration et c'est un moyen que le Tropheus utilise pour communiquer avec ses semblables. Chez beaucoup d'animaux ces facteurs audio-visuels jouent un rôle dans leurs comportements. Chez les poissons, nous retiendrons seulement que la vue des couleurs et des formes sont utilisés dans les fonctions de comportement, mais on a découvert que plusieurs types de poissons, dont les cichlidés, peuvent créer des sons et peuvent donc communiquer.
Chez les cichlidés, Tropheus et Haplochromis burtoni sont des genres apparentés, selon M. Nelissen, parce qu'ils peuvent faire voir des "images sonores".
Dans son texte original, Jorgen Tvedegaard doute de l'importance de cette création de sons, cependant, dans l'étude de Nelissen, il fut montré que le Tropheus pouvait émettre de 5 à 7 types de sons. Parmi ces sons, il y en a 2 ou 3 qui ont une pure relation avec un comportement déterminé.
Ce moyen de communication semble être chez les cichlidés d'une importance réelle à côté de la communication visuelle déjà bien développée.



  • Le Tropheus moorii posséderait 6 types de sons et 4 patrons de coloration.
     
  • Le Tropheus duboisi créerait 5 types de sons et posséderait 5 patrons de coloration.
     
  • Le Tropheus brichardi créerait 7 types de sons et posséderait 4 patrons de coloration.
     

Chaque patron de coloration correspondrait à un comportement bien déterminé. Chez les Tropheus, il serait possible de distinguer les modèles suivant :



  • Modèle neutre.
     
  • Modèle dominant ou agressif.
     
  • Modèle subordonné.
     
  • Modèle de ponte.
     
  • Modèle de couvée.
     


Il est donc intéressant de savoir que les Tropheus communiquent entre eux , au moyen de bruits , sons et pas seulement par couleurs , formes et mouvements .
( Notes d'Erwin van Agtmael )

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