Certaines hybridations sont dues à l’intervention de l’homme aussi
bien en aquariums que dans le lac.
On peut reprocher à l’humain d'avoir relâché des variétés
géographiques à des endroits inappropriés, soit par bêtise, soit par
fainéantise, au lieu de retourner à l’endroit du prélèvement des
individus.
Mais pas seulement, les nonante et quelques variétés géographiques
répertoriées dans le lac ne sont pas apparues comme par
enchantement, et pourtant, personne ne parle "d'hybridations
naturelles ", comme si cette petite centaine d'espèces
étaient apparue soudainement. D'après
certaines études récentes de l'ADN de certains individus seraient
les descendants de poissons marins et proches de certains poissons
du lac Malawi. Mais je reste sceptique à ces études, car non
seulement, cela a un coût certain, mais n'a pas été accepté
officiellement par les scientifiques. (
voir ici )
- Je prends la partie Nord-Est du lac, que je connais pour l'avoir
visité à plusieurs reprises, il y a deux espèces ( T. sp.
black & T. brichardi ) et divers species black comme le
Minago, Rumonge. Dans la Variété géographique de
Rutunga qui s'étend sur plus de quarante kilomètres de côte, le
patron de celle-ci varie selon l'endroit, la plus colorée étant
celle de Magara. Celle de Minago se retrouve sur
nettement moins de distance et est limitée par des plans d'eau
sablonneux et ou cours d'eau qui se déversent dans le lac, ce qui
crée des barrières naturelles, soit par une température différente à
l'endroit où se jette les cours d'eau dans le lac, soit les plages
sablonneuses trop étendue pour que les espèces inféodées aux lieux
soient capable de traverser ces "déserts" sans nourriture pour
elles.
- Certains émettent d'hypothétiques hypothèses, simplement parce
qu'ils ne connaissent pas réellement le lac ou tout simplement pour
ne pas y avoir été sur place, voir et comprendre que les certitudes
que l'on a en temps qu'aquariophile sont différentes une fois sur
place et observations ainsi que se rendre compte que ce qui est
observé en aquarium n'est pas forcement la réalité In Situ.
- Le
Tropheus moorii Ilangi au Sud, ainsi que d'autres dans la
partie Nord du lac est considéré comme étant un hybride selon les
auteurs. Est-ce dû à l'intervention humaine que ce poisson typique
"serait" apparu parmi les Tropheus sp. red Chilanga dans la
Baie de Nkamba, du moins selon les "explications" de l'exportateur
et ses pêcheurs à l'époque de la "découverte" de celui-ci ? Mais
n'est-ce pas une énième manœuvre commerciale ? Vu qu'on retrouve ces
mêmes individus dans la Réserve de Sumbu, ne serait-ce pas des
individus pêchés illégalement dans la Réserve de Sumbu et
soi-disant relâchés par inadvertance par l'un ou l'autre dans la
Baie de Nkamba ? Toutes suppositions est aussi digne que les
hypothèses émises par bon nombre de "connaisseurs".
- Pour les Tropheus sp. Murago, comment une nouvelle variété
est apparue en Tanzanie, alors que les variétés connues sont à
l'opposé sur les côtes du Congo, à Zongwe,Lusingu et à Moba.
- Pour ce qui est des T. duboisi, et que la variété de Bemba
semble être l'originale, comment des spécimens se seraient retrouvés
en Tanzanie à Maswa-Kabogo, Halembe, Kigoma, aux abords de l'île de
Karilani ? Des lieux très éloignés l'un de l'autre, ce qui peut
expliquer la différence patronale, mais pas l'origine. Il est très
difficile de croire qu'au début du 20ième siècle des pêcheurs
auraient pût transvaser les T. duboisi d'un point à un autre,
surtout qu'au début du siècle, l'écoulement du lac s'effectuait du
Sud vers le Nord.
On retrouve également des variétés géographiques du T. duboisi
notamment à Bemba, Cape Bangwe, Segunga, Halembe, Katumba Point,
Karilani Island, Luagala Point?
- Il existe d'autres découvertes récentes :
- Dans la partie Nord-Est en Tanzanie, certaines "nouvelles"
variétés géographiques ont été "découverte, comme le T.
Mabilibili, T. Siyeswe Bay, T. Luagala Point, Lumbye
(sont toutes des variétés de T. sp. black Bulu Point).
- Les " hybridations " naturelles ou non, sont connues depuis des
années. Certaines en aquariums, ou en bassins ( bords du lac) faites
par des " amateurs incompétents " quelque peu ignorants ou
volontairement pour voir ce que cela donnera, d'autres intéressés
financièrement (généralement en Asie, mais pas seulement, même
chez les exportateurs et importateurs, il y a des "sélections").
Cela semble plus logique, qu'une apparition soudaine parmi une autre
espèce, cette dernière n'étant pas tombée du ciel, et oui on ne se
refait pas athée je suis, athée je reste…
Donc l'hybridation dans le lac est dite "narurelle", et cela se
comprend assez bien, vu le nombre de variétés de Genres et d'Espèces
sur le pourtour du lac, que ce soit dans l'espèce brichardi,
duboisi, moorii et sp.
Celles-ci ne sont pas apparue simultanément, mais sont bien issues
d'hybridations entre certaines variétés, qui ont donné à leurs tours
des variétés plus uniformes et cela sur des centaines d'années de
l'évolution du lac en lui-même.
Il faut savoir prendre quelque peu du recul, concernant ces
hybridations naturelles, savoir si c'est l'intervention de l'homme à
certains endroits et naturelles à d'autres.
Mais l'homme n'a jamais amélioré quoi que ce soit, si ce n'est à son
profit et ou rendement.
Les hybridations dites naturelles sont généralement une adaptation
au milieu, quant à la "sélection", là c'est voulu par certaines
pratiques commerciales.
Sans autres confirmations scientifiques, je reste sur mes positions
et cela sera toujours Wait and see dans l'attente de plus amples
explications scientifiques…
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