Les activités agricoles et les constructions en cours près du parc national de la rivière Rusizi réduisent l’espace de pâturage des hippopotames.
Selon Jean Claude Ndayishimiye, le conservateur du parc, la cohabitation entre les populations riveraines et les herbivores est devenue problématique.
"Les hippopotames consomment entre 40 et 50 kilos d’herbe par jour. Les cultures qui s’étendent jusqu'au ras des rives font disparaître les sous bois et détruisent l’herbe.
Actuellement, certains de ces animaux s'éloignent de plus d’un kilomètre de leur habitat naturel à la recherche d’herbe et ils ne reviennent pas", explique-t-il.
Un reporter de SOS Média Burundi s’est rendu sur place pour constater la situation.
Un fermier qui cultive des légumes reconnaît que les exploitations ne respectent pas les normes.
Il explique : "Depuis que je suis né, mes parents et grands parents ont toujours cultivé cette terre près de la Rusizi. La rivière a continué à s’agrandir s’approchant de nos champs.
L’espace protégé a varié", fait-il remarquer.
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